Donne énergétique et donne immobilière.

TorchereIl y a deux choses qui vont plomber l’immobilier.
A court terme l’éclatement de la bulle crédit.
A long terme l’énergie.
La moitié de la consommation vient en effet du logement. Alors que cette proportion pourrait être bien moindre, ou quasi nulle.
Elle est directement responsable de l’augmentation des charges de copropriétés, au moins en partie. En industrie, on parle de « fluides », et tous les fluides grèvent les budgets familiaux : eau, gaz électricité, fioul…

La situation POLITIQUE promet une explosion de ce poste :
– la Chine s’empare de l’ Afrique,
– les USA se sont lancés dans le bourbier irakien pour l’énergie (dixit Alan Greenspan),
– on cogite beaucoup en Europe pour l’indépendance énergétique (on se chauffera avec les … échauffements de neurones),
– les états riches en ressources s’en sont ré-emparés, par tous les moyens,
– les compagnies pétrolières internationales sont priées d’exploiter les gisements les plus petits, les plus malcommodes et les moins productifs d’abord,
– enfin, un proverbe koweiti est en train de se voir une carrière mondiale :
« OIL IN THE GROUND IS BETTER THAN DOLLAR IN BANK« .
Il est clair désormais que les pays producteurs d’énergies sont en train de la gérer à long ou très long terme.
Ce qui nous promet des charges de logements chères, à moins d’y investir massivement.

(3 commentaires)

  1. C’est le sujet qui m’amene sur ce blog. Avons nous en reserve des modes de productions énergetiques alternatifs pour les centres urbains. La plupart des propositions connues peuvent être adaptées à des petites villes. Mais les megapoles, restent bien démunies. Les pôles de compétitivités (RetD ) donnent toutes les mêmes indices, des unités de productions individualisées sont les seules outils envisageables, si on désire respecter les enjeux climatiques. Soyons sérieux, je ne vois pas les grands groupes énergetiques s’abandonner à la raison du sauvont la planète, et nous de concert. L’effort sera orienté vers un outil concentré de production et sa distribution au plus grand nombre. Rien de neuf en somme. Alors quel autre « fluide énergetique » est identifié pour relever le défi? Aucun. Donc seul perspective pour les foyers, un resserrement du noeud gordien, mis sous tutelle d’un marché qui sera le sujet de tout les records.

  2. L’ancien président de la Réserve fédérale Alan Greenspan a déclaré vendredi que les prix de l’immobilier aux Etats-Unis allaient continuer à baisser.
    « Les marchés prennent conscience du fait que le repli des prix de l’immobilier aux Etats-Unis se poursuit. Et cela se produit à un rythme jamais vu depuis les 50 dernières années », a dit Greenspan lors d’une conférence organisée à Oslo par First Securities.
    L’ancien patron de la Fed a estimé que la bulle immobilière avait certes éclaté, mais que le marché était encore loin d’avoir atteint le pic de ses ventes – le moment où les vendeurs abaissent le plus fortement leurs prix afin de s’aligner sur le niveau des offres.
    source: http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?&news=4860897

  3. J’ai été trop bref sur les conseils de nos chercheurs. Il y a une proposition récurrente, celle de rompre le schéma actuel entre la consommation des foyers de celle de l’industrie. Leur approche est simple à décrire, créer des unités de productions energetiques individuelles pour les foyers (y compris les immeubles des villes, donc au cas par cas, d’où la pertinence de la question de Marie sur le rôle des syndics présent et avenir) et centraliser la distribution lourdes en megawatt à destination des energivores que sont les usines, ZAC, lieu de fret ect. Pour l’instant ces propositions sont mises au placard.

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