« C’est une crise systémique. Avec comme épicentre imprévu les defauts de paiements de pauvres américains. On a beau jeu de le présenter, mais qu’est ce que cela donne ensuite? Quel modèle viser pour répondre à toutes les defaillances qui s’enchainent les unes apres les autres. Les banques centrales ne pourront pas gérer l’effondrement. Vu la défiance qu’ont nos politiques envers elles, je les vois mal, main dans la main, s’organiser pour solutionner les crises. Pour être un peu caricatural dans le domaine de ce blog; Que fera un foyer endetté sur le long terme, contraint à de multiples aménagements couteux pour mettre sa maison aux nouvelles normes énergetiques, englué dans des frais de transport toujours plus lourd, le tout plombé par une banque pressante, et irrémediablement occupée de sa propre santé, voir de sa survie (c’est selon)? C’est fou ce que cette simple question de l’immobilier implique. Un changement obligatoire de paradigme, pur et simple. Prenant acte de l’inertie en cours, autant dire la deliquescence programmé du systeme vu le peu d’idée proposée par les « experts et dirigeants », et une période sombre qui reveillera le sens de depression economique pour les simples individus. C’est beau les concepts de fin de cycle, sauf quand ils prennent corps. »
Le problème d’un changement de paradigme, c’est l’idéologie.
Pragmatique, il n’y aurait pas de crises, il y aurait de l’action, actions pour pallier crise immobilière, crise financière, et crise énergétique.
Les problèmes ne sont pas neufs en matière immobilière.
ça n’empêche pas, en France par exemple, un Nicolas Sarkozy d’agir complètement à contretemps dans son « paquet fiscal », qui succédant aux autres cadeaux ininterrompus depuis 2002 aux plus fortunés, n’ont eu strictement aucun effets.
Qu’est ce qui empêche les hommes politiques de réagir –la crise est très grave– ?
C’est leur idéologie. On ne compte plus que sur le hasard et le coup de chance (si le yuan pouvait se réévaluer !).
Alors que cette crise subprime est visible depuis 4 mois déjà, que fait notre gouvernement ?
Il s’occupe des retraites.
L’Afghanistan est -déjà- considéré comme militairement perdu (les talibans en contrôle 50 %), on va y envoyer des renforts.
On double la mise, pour voir ?
Pour ne pas reconnaitre l’ échec et certainement la mort de l’OTAN ?
La moralité de l’histoire ?
IL FAUT ABSOLUMENT QUE LA CRISE DEVIENNE GRAVE POUR QUE LES GOUVERNEMENTS RENONCENT A LEURS REVES.
En 1929, il a fallu 4 années d’une longue crise effroyable, pour que se mette en place finalement le corps d’une sortie qu’un autre gouvernement appliquera.
L’idéologie soviétique disait que l’individu n’était rien, et elle a abouti à un effondrement.
L »idéologie libérale en disant que l’individu est tout aboutira, pardon, a abouti au même genre d’effondrement, ça tombe bien, une maison, ça fini toujours par s’effondrer…
En supposant que la crise systémique arrive, qu’est ce que je peux faire, (moi qui economise pour esperer pouvoir m’acheter un logement quand les prix seront redescendu sur terre) pour que mon epargne ne disparaisse pas tout simplement! Acheter de l’or? des francs suisses? des boites de conserves? tout retirer en petite coupures?
Où ai-je donc déjà lu cela? Peut-être Philippulus (chapitre 22, verset 21)
Le premier pas à l’échelle individuelle est d’évaluer sa dépendance au crédit qui sera proportionelle aux relations tendues, entretenues avec sa banque. Le principal choc à venir en France, avec le même scénario qui se déroule aux US, c’est un tarissement du fluide moteur qu’est l’argent. Quelque soit le niveau atteint du coût de la crise des subprimes aux US(entre 200 et 500 mds$ de titre qui ne valent plus rien), la fourchette la plus basse et partagée par les analyses table sur 2000 mds$ de liquidité en moins disponibles (il y avait un article P.Reymond sur ce blog à ce sujet, je ne le trouve plus). Cela donne une idée de l’efficacité des « superconduits », sorte de petit bataillon de pompier isolé face à un département en feu. C’est bête comme bonjour, mais c’est basiquement l’argent qui sera plus difficile à obtenir. Il n’y a plus aucun doute la dessus. La BCE a prévu de poursuivre sa hausse des taux, ce qui en temps normal fait grincer les dents. En temps de crise…Il faudra compter et faire avec le minimum JBB. Mais se soyez pas inquiet, c’est déja le quotidien de plus de 7 millions de français, donc le modèle est déja éprouvé. Pardon pour la caricature, mais elle se réalise et se confirme de plus en plus rapidement.
bon ,bon , c’est pas tout mais avec tous ces beaux discourts sur la bulle immobiliere , on constate qd meme que les vendeurs ne lachent rien et que les prix sont toujours inabordables . ca fait qd meme une trotte que les prix sont pipes . combien de temps encore a attendre pour le rabbais de 20/100 .
pourquoi ils ne lachent rien ? Ils entendent une propagande fort efficace depuis si longtemps, et propagande qui ne faiblit pas.
Reste qu’il faut ou un choc et un effroi pour casser ces comportements, ou une lente usure : Maintien des prix, puis, si on louait, puis si on vendait, puis tergiversations, jusqu’à ce que l’on accepte la perte. C’est long, c’est tout. Hors choc et effroi.