L’Angola accepterait un quota Opep de 2,5 mbj pour 2008

Angola_oilL’Angola sera satisfait si l’OPEP lui accorde un quota de production de pétrole de 2,5 millions de barils par jour (mbj) en 2008, a déclaré mardi Fernando Roberto, administrateur de Sonangol, la compagnie pétrolière nationale.

Deuxième producteur de pétrole d’Afrique sub-saharienne après le Nigeria, l’Angola a rejoint en janvier l’Organisation des pays exportateurs de pétrole.

« Cela ne pose aucun problème », si l’OPEP fixe un quota de production pour l’Angola à 2,5 mbj, a affirmé Fernando Roberto, interrogé par l’agence Lusa en marge d’un Forum sur les défis énergétiques à Lisbonne.

Sorti en 2002 d’une guerre civile de 27 ans, l’Angola était jusqu’à présent exempté de quota, mais lors de sa dernière réunion en septembre, l’OPEP a décidé qu’il y serait soumis à partir du début de 2008. Selon M. Roberto, l’Angola, dont la production est estimée à 1,8 mbj, n’attend « pas de grands bénéfices » de sa participation à l’OPEP. Toutefois, a-t-il estimé, « c’est mieux d’être dedans que dehors, nous pouvons participer, suggérer. C’est bon pour la stabilité des marchés ».

Simple coïncidence ?

La production pétrolière du Nigeria est quant à elle amputée d’un demi-million de barils par jour par les troubles politiques récurrents dans le delta du Niger, diminuant ainsi fortement la marge de manoeuvre de l’Opep

Un commentaire

  1. Les productions croissantes de l’Angola seront les bienvenues.
    Au Nigeria et à l’Irak défaillants, il faut ajouter le Venezuela qui fait maintenir ses puits par les militaires, et pour lequel on peut douter de la pérennité de ses volumes de production. Que vont devenir ses forages complexes dans l’Orinoco?
    Et puis, cerise sur le gâteau, quels seront les volumes Iraniens? Les réponses peuvent, la aussi, être nombreuses et divergentes.
    Les productions des non-opep étant, quant à elles, plombées par les « déplétions » de production de la Mer du Nord et de l’Amérique du Nord, les volumes mondiaux de production des futures années, ne risquent pas d’être « pléthoriques ».
    Les cours du brut n’ont pas fini de nous surprendre.

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