Autour du rapport Attali

Logementd1a0f J’écoutais ce matin les « GG », les Grandes gueules sur RMC, comme souvent le matin sur la route. Le rapport Attali amène un certain nombre de réflexions sur le sujet qui nous intéresse, l’immobilier. Mais pour varier un peu les plaisirs et éviter de devenir une succursale des sites louant la bulle immobilière, parlons du logement social. Oui, nous ne sommes pas tous propriétaires, certains n’arrivent pas à avoir les 33% d’endettement requis par la banque, d’autres n’y songent même pas. Ceux là ne savent même pas ce qu’est la bulle immobilière, ni les promos sur les programmes kaufman ou Nexity. Ils ne s’intéressent pas à la baisse des honoraires de gestion des agences, ni même du ou des mois de caution à avancer au proprio.  Ce qui les intéresse, c’est quand ils vont pouvoir avoir un logement pas cher décent. Quand ceux qui gagnent beaucoup trop déménageront pour leur laisser la place.

2 questions à mon avis très pertinentes (entre autres) ont été posées ce matin :

  1. Le droit au logement social A VIE est-il pertinent? (Je ne savais pas que c’était le cas)
  2. Pourquoi les loyers sociaux ne sont-il pas indéxés sur les revenus?

A la fois liées et indépendantes, ces questions sont pour moi essentielles. L’argumentation d’un des deux animateurs sur le point n°1 était que la situation sociale des familles était possible et souvent effective, en matière de revenus bien sûr, mais aussi en matière de besoin en superficie, à la hausse comme à la baisse. Une remise en question régulière sur les droits serait une bonne idée. Déménager n’est pas une fatalité je crois. (Evitons les dérapages genre « déménagement à 50km »)
Le point n°2 pointe le problème de la possession de logement sociaux pour des personnes inégalement dans le besoin, du pauvre au « tout juste limite » en passant par l’employé municipal (Se plaint-il encore de son salaire et ses horaires?) et l’opportuniste, mais aussi le profiteur indécent. Le très pauvre étant bien entendu actuellement dans des tentes ou dans des squats. Mais ceci est une autre histoire.
Je trouve ces questions essentielles car, sans discuter le manque de logement sociaux au niveau national, en accord avec l’argumentation du maire de marseille de M.Zeribi, ça pourrait non seulement rendre un peu plus la justice sociale tant louée par tous les démagos politiques, mais peut-être libérer des places, optimiser les surfacer occupées et favoriser une vraie mixité sociale dans les HLM. En un mot politico-économique, rationnaliser la gestion du logement social dans sa globalité.

image http://www.politis.fr/

(2 commentaires)

  1. C’est même incroyable que l’on commence » tout juste à s’interroger sur ces points, ca parait d’un telle logique!!!

  2. La forte hausse de l’immobilier y est pour beaucoup, bien entendu… Acroire quand même que tout le monde n’a pas la même logique…

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