Tous les experts s’attendaient à une baisse des taux d’intérêt, mais plus modeste, de – 0,25%. Finalement, la Fed « a osé » baisser ses deux taux d’intérêt de référence d’un demi point, constate Challenges. Et cela malgré les mises en gardes, nombreuses, que Greenspan n’a pas hésité à lancer ces derniers jours. Cette baisse des taux risque d’entraîner la hausse de l’inflation et la baisse du dollar.
« Un demi-point! La Réserve fédérale américaine (FED) a abaissé de 0,50% ses deux taux d’intérêt de référence, celui des fonds fédéraux (le loyer de l’argent au jour le jour), mais aussi l’escompte, (la « punition » lorsque les banques ont besoin d’argent pour payer leurs dettes).
1- Bernanke a peur de refaire les mêmes erreurs que Greenspan, en attendant pour frapper, alors que la récession guette et que la crise des « subprimes » peut faire tout tomber au début de 2008.
2- Trichet va être de plus en plus mal, lui qui n’a pas relevé son taux refi de la BCE, mais qui n’a pas abaissé comme on le lui avait conseillé son escompte.
La suite : La Fed a osé!, par Dominique Thiébaut (Challenges)
Lire également : L’immobilier fait à nouveau chuter les bourses, syndrome Northern Rock
Merci Michel ! 🙂
C’est vrai que j’aurais choisi moi aussi cet article de Challenges au milieu des 500 autres consacrés à la FED.
Oui mais il ne faut pas oublier la conclusion en forme de memace :
« Reste que Wall Street a salué la chose, puisque la séquence de 18 hausses consécutives du taux d’intérêt de la Fed a été enfin cassée. Mais, elle pourrait aussi déchanter rapidement, au vu des cotations à terme: 39% des spécialistes interrogés par le Wall Street Journal demandaient hier de ne pas baisser les taux! Ils devaient avoir une bonne raison derrière la tête.
Bourse : Euphuisme, avant avis de tempête
L
Merci Michel de cet éclairage.
La décision de Bernanke est catastrophique :
Les indices boursiers sont (presque) au plus haut, l’immobilier n’a (presque) pas baissé et le coût de la vie augmenter beaucoup.
La Fed favorise l’inflation (et donc la dégradation du capital) au lieu de la combattre.
Hausse de l’inflation, baisse du dollar, récession probable… on est mal, et en plus on va payer pour les autres !
« Hausse de l’inflation, baisse du dollar, récession probable… on est mal, et en plus on va payer pour les autres ! »
C’est exactement ce qui va se passer,ton réalisme fait froid dans le dos, en deux phrases tu as parfaitement résumé la situation.
« Tous les experts s’attendaient à une baisse des taux d’intérêt, mais plus modeste, de – 0,25% »
Si c’était leur pronostique, et bien ce ne sont pas des experts!!!
C’était gros comme une maison le – 0,50%
Moi je penserai plutot que la Fed a baissé les taux pour calmer cette panique financière. Et je pense qu’elle va remonter ses taux de 0,25% avant la fin de l’année et recidivera apres. En gros c’est juste une boufée d’oxygène rapide avant de replonger.
Je partage ton avis Mik, je pense que cette forte baisse n’est pas intelligente économiquement parlant mais le but est de passer un message fort en plein coeur de la tourmente. Je crois que la FED compte sur l’effet apaisant de cette baisse. Et que la hausse des taux va reprendre. Wait & see…
Que d’experts sur ce site
Vite qu’on remplace Bernanke par Marie ou bear et les problèmes seront résolus.
Mdr
Mon avis c’est que la baisse des taux est diriger directement pour affaiblir le dollar.
– J’ai l’impression que cette debacle financiere a ete « concu » de maniere a arrivé la ou est aujourd’hui.
-Le but d’affaiblir le Dollar est en fait directement dirigé contre la monnaie Chinoise.
->C’est une guerre « Macro Economique » qui se met en place. Le but etant de creer un environnement en Chine instable , du meme type que l’on a connue dans les années 20 ou 70.
->Bref La chine d’ici 2-4 ans va connaitre un inflation qui va degenerer en un chaos social entrainant une recession de la zone asiatique.
->si la ECB ne cesse de repeter que les etats doivent reduire leur deficit avant 2010, c’est qu’il prevoit ue flambée des taux d’ici 3 ans.
Bonjour,
Le rebond spectaculaire des indices boursiers m’a interpellé et montré s’il en était besoin combien les marchés étaient régi par une attitude qui relevait davantage du réflexe que de la vision à long terme.
Par ailleurs, je reste persuadée que la tourmente financière aura conforté un certain nombre d’acheteurs potentiels dans leur ressenti que « l’immobilier ne baisse jamais alors que la bourse c’est la loterie ». Cela ne va pas aller dans le sens d’un allègement de la demande.
Enfin, nombre d’entre vous se demandent régulièrement comment les gens continuent à achter alors que les prix augmentent, en particulier à Paris et que les taux remontent. Deux explications possibles à cela:
1) Soit les acheteurs potentiels ont des revenus (ou une capacité d’épargne) qui progressent plus vite que la hausse des prix (c’est possible pour certains)
2) Soit ceux qui achètent ont tout simplement un chèque familial qui permet de faire fi de l’augmentation des prix et des restrictions des banques notamment en termes d’apport personnel.
J’attends également avec impatience le jour où les acquéreurs d’aujourd’hui qui m’expliquent qu’ils empruntent avec des mensualités qui correspondent au loyer feront véritablement leurs comptes. Ils oublient un détail dans leur raisonnement, à savoir que l’apport personnel a un coût d’immobilisation puisque par principe il s’agit d’un capital bloqué.
Enfin, entendu à la radio ce matin un couple du Plessis Robinson auquel l’office d’HLM vient de vendre 80m2 à 170 k
Bonjour à tous…
Heureux de revoir certaines personnes. Beaucoup de vagues en ce moment dans le petit milieu tranquille de l’immobilier (baisse des ventes, pb de crédits, stagnation/baisse des prix
Merci pour tous ces commentaires,
Je n’ai que trop peu de temps pour vous répondre en ce moment et je m’en excuse. J’espère un retour à la normale dans le milieu de la semaine prochaine 😉
@cateri
500EUR placés en assurance vie pendant 20 ans : OK ça rapporte.
mais les 240000 de la maison ou de l’appart acheté même si ça baisse pendant 10ans, ça finira par remonter sur une longue durée.
Admettons une hausse de l’immo de 1.5% /an ce qui n’est pas déraisonnable en suivant le tunnel de friggit.
Et bien l’immo a un rendement supérieur et il suit l’inflation sur le long terme. Pas une assurance vie signée pour 5 ou 8ans
@ banquier
Bonsoir,
Votre argument peut se recevoir à condition d’acheter suffisamment grand pour ne pas avoir à déménager sur le long terme, éventuellement ne pas avoir à faire face à de la mobilité professionnelle (qui fait reconnaissez-le de plus en plus partie de la vie des actifs, en particulier des cadres).
Je suis d’accord avec vous: l’immobilier acheté au bon prix sur le long terme ne se déprécie pas et constitue un intérêt patrimonial certain compte tenu des dispositions fiscales actuelles.
Si ce n’est que je m’aperçois aussi que ce discours de « l’immobilier ne baisse jamais » (comme celui du loyer jeté par les fenêtres) est aussi celui de la génération de mes parents, des baby boomers, qui se sont endettés, ont payé leur prêt avec l’inflation et vivent sous leur toit depuis 40 ans. En ce qui me concerne, bien que bcp plus jeune, j’ai déjà un certain nombre de déménagements au compteur…
Cependant, je me permets de rappeler quelques banalités qui ne viennent pas de moi mais des stats.
– les délais de détention des biens immobiliers se réduisent (- 2 ans en moyenne par rapport à il y a 10 ans)
– tout le monde ne choisit pas le timing de la vente (nous connaissons tous des couples qui se séparent et se sont engagés pour 20-25-30 ans devant leur banquier alors qu’il ne leur viendrait pas à l’idée de s’engager dans la durée, des jeunes couples qui heureux comme des coqs en pâte à 2 dans leurs 40 m2 cosy n’en peuvent plus avec 2 enfants 5 ans plus tard, etc….)
Je suis donc parfaitement en phase avec vous dans une logique de société « rurale – statique » ou du « tout propriétaire » telle que la souhaite nos dirigeants. Cette projection dans la durée est possible pour certaines catégories de personnes, par exemple des agents de la fonction publique dont l’emploi est garanti ou que personne n’obligera à la mobilité.
Quand on est salarié du privé et que l’on a priori envie d’évoluer non pas par lubie oiu instabilité mais oarce qu’il faut garantir son « employabilité », les choix ne sont pas si simples…..
Bonne soirée