La décision de la Réserve fédérale américiane (Fed) de baisser son taux directeur d’un demi point a eu des incidences plus que positives sur les bourses mondiales. Cette décision, prise à l’unanimité des membres, avait été motivée par le souci de faire face aux menaces de récession, ou du moins aux incertitudes sur les perspectives économiques. Il s’agissait, en tête, de contrer la crise des prêts hypothécaires et de rassurer les marchés financiers.
Outre-Atlantique, le Dow Jones a gagné 2,51% à 13.739,39 points tandis que le Nasdaq Composite passe à 2.651,66 points (+2,71%).
La plupart des bourses a clôturé en forte hausse mercredi dans la zone Asie. Tokyo a clôturé à 16.381,54 points, soit une hausse de 3,67%, Hong Kong a clôturé avec une hausse de 3,98% à 25.554,64 points et la bourse de Bombay a gagné 3,3%1 à 16.188,05 points. Seule la Bourse de Shangaï a clôturé en baisse, avec un recul de 0,55% à 5.395,27 points, suite aux menaces d’échauffement de l’économie chinoise, mais surtout après des records consécutifs ces derniers jours.
Les principales places européennes progressent d’environ 2%, à savoir Londres de 2,14%, Madrid de 2,38%, Francfort de 1,72% et Milan de 1,81%. En France, la Bourse de Paris progressait à l’ouverture de 2,10% avec un indice CAC 40 à 5.665,94 points, soutenu notamment par les valeurs bancaires et foncières, dont la Société Générale (5,96%), BNP Paribas (5,23%), Natixis (4,04%), Crédit Agricole (1,98%) et Unibail (5,23%).
Sur le marché des devises, l’euro reste en bonne forme et se rapproche de plus en plus de la barre symbolique des 1,40 dollar (1,3977 ce matin). Le baril de brut a quant à lui déjà dépassé cette barre symbolique, établie à 82 dollars, à 82,24 dollars.
Le pari de la Réserve fédérale américiane semble donc en partie gagné, reste seulement à savoir si ce sursaut tiendra toutes ses promesses à moyen terme.