Bercy : réserve de précaution de 7 milliards

Basde_laine_sup_g2La bonne vieille méthode du bas de laine reprend du galon …

Bercy a en effet prévu une réserve de précaution de 7 milliards d’euros sur le budget 2008, a déclaré Eric Woerth, ministre du Budget au Grand Rendez-Vous Europe 1-TV 5-Le Parisien. Eric Woerth a souligné que cette réserve était supérieure à celle des années précédentes.

Elle devrait permettre d’endiguer le déficit si la croissance est inférieure à l’objectif de 2,25%.

« On va garder une réserve de précaution parce qu’il peut y avoir des dépenses imprévues », comme par exemple les heures supplémentaires défiscalisées, a déclaré le ministre.

Comme quoi, les promesses électorales ont un coût, bien réel celui-là … de là à les qualifier d’imprévues … elles ont bien du être comptabilisées dans le budget du candidat Sarkozy, auxquels certes l’UMP avait souhaité appliquer un petit toilettage.

Personne ne pourra engager cette réserve

(2 commentaires)

  1. Le maire de New York prédit une récession mondiale
    Le maire de New York, le financier Michael Bloomberg, a prédit dimanche une récession économique mondiale en raison du caractère « démentiel » de la dette publique.
    M. Bloomberg, 65 ans, l’un des hommes les plus riches du monde, a dénoncé une crise de confiance du fait du ralentissement économique qui pourrait, selon lui, n’être qu’une brève dépression, mais pourrait aussi conduire à un effondrement brutal.
    M. Bloomberg, qui s’adresseait au congrès annuel des Conservateurs britanniques à Blackpool (nord-ouest de l’Angleterre), a estimé que les gouvernements devraient constituer des réserves pour faire face aux dérapages économiques.
    « Etre conservateur sur le plan fiscal veut dire qu’on doit se préparer à faire face au ralentissement inévitable de l’économie » a-t-il précisé.
    Le fondateur du géant éponyme d’information financière a affirmé que les gouvernements se devaient de créer les conditions qui permettent aux marchés de fonctionner et qu’ils portaient une responsabilité dans ce domaine.
    Il a ajouté que la « débâcle » de la banque britannique Northern Rock en septembre n’était qu’un indicateur supplémentaire de la tourmente que connaissent les marchés financiers.
    Il a souligné que la crise n’était pas due uniquement à l’effondrement du secteur des subprimes du crédit immobilier aux Etats-Unis mais qu’il s’agissait d’une crise de confiance qui touchait tous les acteurs économiques.
    Il a insisté sur la nécessité d’avoir des budgets équilibrés plutôt que de laisser se creuser des déficits que les générations à venir ne pourront pas combler.
    M. Bloomberg a conclu qu’il fallait améliorer le rendement, réduire les impôts lorsque cela était possible et surtout économiser les excédents plutôt que de les gaspiller.
    http://afp.google.com/article/ALeqM5ijypJYzyZTNf9tR6pw-cOcXxAU1Q

  2. Cette histoire d’atteindre les 2,25% comme si c’était le Saint-Graal commence à me lourder grave…

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