NouvelObs : l’été meurtier 2007

Voici un deuxième article du Nouvel Observateur qui fait à la rentrée un tour d’horizon très complet de l’immobilier après un été très agité. Qu’en pensez-vous ? Mais avant, voici deux informations : il y a une déclaration de Clameur sur les loyers, que je n’ai pas encore lue mais qui a été mentionnée à la radio (le premier qui la trouve => marie.phoenix@gmail.com ou ici même).

Et la deuxième remarque concerne la crise des subprime : « Cessons de faire de BNP Paribas le déclencheur de la crise boursière ». Je pense en effet qu’il y a eu beaucoup d’analyses hâtives cet été (les journalistes experts étaient en partie en vacances). Mais ouf, on est rassurés, BNP Paribas a « défendu au mieux ses clients ». Source : Le NouvelObs, le coup de semonce

« L’été a été meurtrier. Entre la crise américaine et la remise en question de la déduction sarkozyste des intérêts d’emprunt la rentrée immobilière s’ouvre dans un climat incertain… Malgré une demande toujours forte, le marché voit s’accumuler les nuages : hausse des taux d’intérêt, incertitude sur les mesures gouvernementales. Nul ne sait aujourd’hui quelles seront les conséquences de ces turbulences. Mais elles interviennent au cours d’une année charnière, qui clôt un cycle de dix ans. »

Je cite en plus du premier paragraphe, d’introduction, cette phrase : « Toutes les études concordent : la hausse des prix de l’immobilier qui avait connu son apogée (avec + 16,9% sur un an) au troisième trimestre 2004, et n’avait cessé de ralentir depuis, est pour l’essentiel terminée. »

Vous voyez, ceux qui ont perçu un ralentissement dès la fin 2004 – début 2006 n’avaient pas tort. Mais ils ont pensé que les prix allaient se retourner direct. Or la machine a freiné très lentement, sans doute à cause des taux bas, de la demande réelle (il y a eu un baby boom en 2000-2003, le second chiffre est à vérifier, je ne vivais pas en France, je ne suis pas sûre), et de la demande artificielle liée à la défiscalisation Robien.

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