Retournement de marché, cadre de vie, démographie…

BlasonVous savez ce que c’est, souvent les gens ont besoin de certitudes, de stabilité dans la manière de penser, ce qui n’est plus ni moins que prévoir l’avenir. Tout en sachant qu’aucune génération précédente n’a vécu la même chose que la suivante, ce qui avait rendu riche une génération avait ruiné la suivante.
La ville du docteur knock était donc à une époque une cité de 4000 habitants, qui est passé en 37 ans à 7400, par la grâce de l’industrie, du développement de la RN  88 passée du stade de route ( Enfin, avec une certaine indulgence, on pouvait appeler ça une route) à celui de 2X2 voies, copieusement dotée en ouvrages d’arts.
Il s’en est suivi ce qui devait arriver : de bon marché le terrain est devenu cher, le marché local, pendant la dernière bulle a littéralement

explosé, et les propriétaires privés qui détenaient des immeubles dans le centre ville se sont regardés dans le blanc des yeux, se sont mis à tous faire réhabiliter en même temps, misant sur une croissance exponentielle encore accrue. On espérait 9800 habitants… Ils n’y sont pas… La progression a continué, mais pas au même rythme. Total, il y a deux ans quand on parlait de modération on passait pour l’attardé de service. Aujourd’hui, le ton est différend.
« la vacance coûte trés cher. Je pense qu’il vaut mieux perdre 50 ou 100 euros sur un loyer et assurer une pérennité de location, plutôt que de laisser un appartement inoccupé 6 ou 8 mois consécutifs, c’est un calcul intelligent » (le F3 est désormais à 350 euros). Avec quelques efforts, 250 euros dans deux ans paraitra aussi intelligent (une centaine d’immeubles de rapport à vendre sur le département : « gros potentiel », »idéal déficit foncier »).
Car si la démographie peut beaucoup augmenter, la construction (ou réhabilitation) peut aller, bien plus vite. La population peut aussi chuter notablement (comme au Puy ), laissant le champ libre aux expropriations et démolitions.
« On s’est aperçu, à un moment donné qu’il y avait de la vacance dans le parc locatif, ce qui n’était jamais arrivé »
Quand au prix des terrains « ils se situent à 150 euros le mètre carré ». Mais comme le prix de l’occasion ne dépasse plus 200 000 euros (et encore maximum), il faut se rendre à une évidence. Ou le prix de la maison a disparu, ou le prix du terrain. Mais, 150 euros est surréaliste. Surtout qu’à 2.5 km, il n’est plus qu’à 60…
Autre donne aussi : il y a quelques mois, devant un magasin, j’étais admiratif devant un tas de sacs de pomme de terre de semence (Ouah, Crom ! fut ma réaction), je n’en avais jamais vu autant. La demande n’avait  jamais été  aussi forte, au dire du vendeur.  Je n’ai jamais vu non plus autant de jardins potagers, même si ceux-ci  n’étaient pas absent, en même temps que les jardins d’agrément se rétrécissent. Il faut dire qu’entre le pois gourmand kenyan à 10 euros le kilo, la patate inabordable, la paupérisation des ménages est en marche.
La retraite ? Votre potager ! (ou pote-agé ?)

(3 commentaires)

  1. C’est une secte ici? Je vais vendre mon immeuble de rapport pour un sac de semence de pomme de terre avant qu’il ne soit trop tard.

  2. secte ? pourquoi parler de sectes alors qu’on parle de cadre de vie ?
    – augmentation de l’immobilier,
    – augmentation de toutes les charges de fluides : eau, gaz, fioul, electricité,
    – et maintenant nourriture ? Nos conditions de vie se modifient à toute allure…Constat.

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