Le défaut de concept…

IdeLe plus lourd défaut dans une construction , qui est sensée durer 200 ans, c’est le défaut de vue à long terme.
Dans le défaut de vue à long terme, le plus gros défaut, c’est l’économie à court terme. Je cite :
« Enfin un vrai débat !! Le prix des maisons « bio » est relatif. Lorsque la maison « bio » sera un standard, elle ne coutera pas plus chère qu’une maison actuelle. Le problème n’est pas une question de cout mais d’exigeance des clients. Comme dans tous les secteurs, les professionnels s’adaptent toujours pour que les exigeances de leurs clients soit satisfaite au prix qu’ils souhaitent investir. Un exemple simple : le téléphone portable, comparer l’evolution technologique & le prix des téléphones en 10 ans !! Prenons exemples sur nos amis suisse ou allemand & espérons que l’état révise rapidement la RT. Et pour ceux qui investissent, soyez exigeant, arretons de ne pensez qu’a la déco, exigeons la qualité, mefiez vous des promoteurs beau parleur pseudo spécialiste. Internet est une mine d’or, des sites & blogs existent pour expliquer qu’elle sont les systèmes possible. La qualité ne coute pas forcément plus chère, surtout que l’on peut se poser une question : Si la crise energétique arrive, que vaudra une maison qui consomme 120 KWh/m² face à une maison qui consomme 20 kWh/m² (norme minergie P) ? Ceux qui epargnent (avec l’immobilier) pour leur retraite auront-ils des sueurs froides ?? »

Prenons un budget sur 200 ans.
100 000 euros de constructions. Valeur actuelle.
250 000 euros de réparations (et oui, sur 200 ans, ça fait beaucoup…) 8 réhabilitations…Bien sûr, valeur actuelle.
En face, la plus grosse dépense : l’énergie.
On voit que la dépense sur 200 ans est égale à celle de la maison. Et encore, au taux (bas) actuel…
150 euros par mois, on arrive également au même montant 360 000 euros… Si le prix de l’énergie double ou triple, on voit donc les dégâts…
En réalité, quelle est l’alternative du choix ? La maison Potemkine. Potemkine était ministre de la police. Quand la tsarine visitait, on envoyait auparavant la police (et sa branche batiment), donner un coup de plumeau aux villages visités. On devine la qualité, et la finalité des travaux : donner un bon aspect, quelques jours…
Construire est un acte lourd :
– lourdes mensualités,
– lourdes réparations,
– lourdes dépenses énergétiques : appelé à devenir plus lourd que le reste. Et comme le dit cet internaute, entre une maison à 20 kwh/M2 et celle à 150 kwh/M2, il n’y aura pas photo. la classification thermique (d’effet nul immédiat), va produire des effets démultipliés A TERME. Effets extrémement lourd. Petite remarque sur l’intervention : il ne faut pas dire si la crise énergétique arrive, mais, quand la crise énergétique arrive (elle est déjà bien entamée). A l’échelle de ce qui a été vécue de 1975 à 1986, on peut prédire qu’ils y aura phases d’accentuations et  phases de déclins des prix…

(5 commentaires)

  1. Quels sont les enjeux a venir:
    – partage de ressources qui s’amenuisent pour une population mondiale qui augmente
    – changer et limiter les effets de notre mode de vie pour sauvegarder l’espece et les autres habitants de la terre qui font partie de l’ecosysteme.
    – en consequence il faut non pas passer aun habitat moins gourmand mais tres peu gourmand ! Il ne s’agit pas de produire autrement et de conserver nos besoins mais bien de revoir aussi nos besoins ! C’est pour ca qu’il faut des maintenant passer a l’habitat basse energie.
    La politique fiscale pseudo ecolo actuelle ne favorise qu’une partie de la population au detriment de ceux qui prendront la crise energetique de facon terrible a savoir les couches modestes.Il faut desormais arreter de subventionner les pac dans les maisons en parpaing mal orientee,il faut arreter de subventionner l’habitat individuelle et porter au maximun l’effort sur l’habitat collectif.
    Bref les politiques ecologiques fiscales actuelles ne sont que des politiques clientelistes qui ne favorisent pas une vision collective de l’avenir mais bien une vision egoiste et individuelle c’est triste!

  2. une certaine forme d’individuelle n’est pas forcement nocive. L’autonomie est d’ailleurs plus facile avec l’individuel. Je pense ce qui est le plus lourd en charge, c’est l’individuel de plein pied. en revanche la solution « moyen age », en gros la maison 3 etages, est correcte.

  3. Ouha, pour une fois que j’entends que les aides speudo ecolo sont fait pour les riches. je suis heureux.
    euh, pour la maison individuelle, je suis plutot d’accord avec Patrick et on ne peut pas forcer les gens à vivre en collectivité.

  4. surtout qu’un gros collectif demande de gros amenagement, de grosses desertes, etc….

  5. Il ne s’agit pas de remettre en cause l’habitat individuel et je serai bien mal place pour le dire puisque je vais faire construire! Il s’agit simplement d’arreter de subventionner des technos sans contre partie ou sans efforts sur le baba a savoir l’architecture et les materiaux mis en oeuvre.
    D’autre part on ne pourra pas faire vivre tout le monde en pavillon et le logement collectif peut etre de qualite et ne se resume pas a des cage a lapin! A grenoble il a ete demontrer que l’on peut rehabiliter de l’ancien hlm dans une perspective bioclimatique et solaire avec succes !
    Pour ce qui est de l’autonomie je serai moins optimiste car je ne pense pas que la facon dont elle est mise en avant aujourd’hui au nom d’une ecologie pipo soit un gage de solidarite…

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