La construction manque de bras. Plus particuliérement le second oeuvre, plus particuliérement la plomberie et le chauffage.
Les chiffres que j’ai obtenu sont éloquents. Même répondre à un devis est difficile. Il y a réponse dans 30 % des demandes, et les commandes sont honorées dans 20 % des cas…
Ces chiffres correspondent à la clientéle particulière. Le collectif lui est encore honoré.
On peut y voir l’effet de la bulle immobilière sur la construction. Mais il est quand même curieux que la clientéle trés rentable (le particulier) soit remplacé par des gros chantiers, plus tendus vis à vis des marges. On priviliégie le chiffre d’affaire à la rentabilité.
La problèmatique des entreprises de Btp, est encore plus souvent à l’arrière (les bureaux) qu’à l’avant (le chantier). Mais vu la tournure que prennent les choses, le particulier risque d’être beaucoup moins dédaigné (dans le retournement en cours, le marché de renouvellement souffrira moins que le neuf).
Pourtant, la demande particuliére est loin de faiblir. Désormais le renouvellement des matériels est entré dans les moeurs, augmentation de prix des énergies obligent, la durée d’utilisation des chaudiéres est en effet en chute libre. Il n’est pas rare de voir changer des matériels de 10 à 15 ans d’âge. Ce qui, il n’y pas si longtemps, aurait été vu comme une malédiction. Mais, le problème reste de trouver l’installateur…
Blague : il n’y a pas si longtemps que cela, les plombiers « ne pouvaient former des jeunes, par manque de travail »…