Troisième séance de baisse consécutive à la bourse de Paris, malgré la bonne tenue finalement de Wall Street, et la bonne résistance des places asiatiques ce matin. Peut-être est-ce l’effet du discours des responsables des banques mondiales hier au Cap, mettant en garde à mots couverts contre les risques d’une baisse marquée des marchés financiers ? En tout cas, les séances se suivent et se ressemblent à la bourse de Paris depuis le début de la semaine. Après une ouverture en petite baisse, et un bref test du niveau de clôture de la veille, histoire de fermer le petit gap d’ouverture, le CAC a repris son mouvement baissier, pour aller tester comme attendu hier son gap haussier de la semaine dernière.
Mais la baisse ne s’est pas arrêtée là, puisqu’après un rebond insignifiant sur 6045, le CAC est allé chercher rapidement le support suivant sur 6005/6010, correspondant au bas du canal vert et un ancien support horizontal. Ce niveau sera à surveiller avec grande attention pour le reste de la séance, car une cassure rapide pourrait accentuer encore le mouvement de repli.
Serions-nous entrés dans la consolidation tant attendue ? Il est bien sûr trop tôt pour le dire, mais cela faisait longtemps que nous n’avions pas enchaîné trois séances de repli (attention, celle-ci n’est pas encore terminée), et ce d’autant plus que la baisse semble aller en s’accentuant : -0.7% lundi, -0.8% mardi, et -1% il y a quelques minutes sur notre indice.
Alors que les marchés attendent par ailleurs d’une minute à l’autre la décision de la BCE sur ces taux, le CAC semble se redresser légèrement, ne perdant plus que 0.6% à 6041pts. Si le relèvement d’un quart de point ne fait aucun doute, ce sont surtout les commentaires qui seront scrutés par les intervenants.
Côté valeurs, pas grand chose à la hausse. On notera LVMH, Total et Sanofi qui se partagent une hausse de l’ordre de 0.7 à 0.8%, et contribuent au maintien relatif du CAC.
A la baisse, Renault, Accor et Alstom perdent entre 2.5 et 3%.
L’euro reste lui au dessus des 1.35 dans l’attente de la réunion de la BCE, tandis que le pétrole reste également ferme à 65.5 dollars le baril.
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