La question du chauffage va être crucial pour les années qui viennent. Et pour des dizaines d’années. Le renchérissement continue des sources d’énergie va réléguer la bulle immobilière au rang d’incident, et d’accident vite oublié (sauf pour les victimes) et l’efficacité (ou non) du système va faire la valeur ou la non valeur globale de l’immeuble.
Chauffer est une idée récente. D’abord l’adduction d’eau ne s’est généralisée en France qu’aprés guerre, et c’était une nouveauté des grands ensembles. Il n’y avait donc pas de besoins d’Eau Chaude Sanitaire. Ensuite, on utilisait des systémes passifs, plutôt pour limiter le froid, que pour avoir réellement chaud. Epaisseur des murs, petites habitations, cohabitations des fréres et soeurs, édredons et briques…
Aujourd’hui, les surfaces consacrées au logement ont grandies. les murs ne sont plus aussi épais, et on a pris l’habitude d’un confort. A tel point que des générations de personnes âgées qui se retrouvaient en maison de retraite il y a quelques années se plaignaient d’un chauffage trop important (souvent à 24°), reflétant plus la vision d’une assistance des « pôvres-vieillards-qui-pourraient-avoir-froid », qu’un besoin ressenti par les intéressés.
On peut :
– ne pas chauffer, en limitant les besoins,
– chauffer par appareils indépendants,
– avoir un chauffage central. Là aussi, ce développement est récent, lié au développement des adductions d’eau. S’il existe des aérothermes, ce sont plutôt, d’une maniére générale des circuits à circulation d’eau.