On a l’impression qu’il est plus facile d’étudier les fondations d’une maison individuelle que celle d’un grand immeuble. Il n’en est rien. Une maison individuelle est toujours plus légère, au moins actuellement, (on ne fait guére plus de maisons individuelles en béton coulé) et construite avec des techniques plus légères. Elle est plus sensible aux mouvements du sol qu’une construction plus imposante et plus rigide. Une ossature robuste donne une meilleure rigidité.
L’expérience confirme que bien des insuffisances de fondations constituent une source principale de désordre concernant l’individuel.
D’ailleurs, seul la garantie décennale est réellement mise en cause pour les petits troubles. L’assurance de dommage ouvrage : « Elle garantit, pendant 10 ans les dommages qui se produisent après la réception des travaux (fin officielle du chantier) et qui compromettent la solidité de l’ouvrage, ou qui le rendent inhabitable ou impropre à l’usage auquel il est destiné. ».
Traduction en clair : elle ne couvre que les défauts de fondations, ou l’effondrement du toit. Pour le reste, ça ne porte jamais atteinte à la solidité de l’ouvrage. Tout ceux qui ont eu différents problèmes à la suite d’une construction vous le diront. C’est la décennale de l’artisan qui couvre les désordres. Traduction : il est conseillé de prendre une garantie de protection juridique…
On voit aussi qu’on peut profiter des fondations pour réaliser le va et vient d’une pac. Souvent d’ailleurs, le forage d’une pac profonde se fait à l’interieur d’une cave, désormais. Donc c’est un des tout premiers travaux. Mais on voit clairement que la partie sous terre, peut être tout aussi importante que la partie aérienne.