Sagem Communication (groupe Safran), en difficulté dans la téléphonie mobile, va créer deux filiales distinctes pour faciliter les partenariats et envisage de céder une activité sur son site de Lannion, a déclaré son patron Xavier Lagarde vendredi.
Ceci ne devrait pas diminuer les craintes des salariés de cette cité bretonne, berceau des télécoms et fleuron du secteur high-tech, déjà gravement touchée par les problèmes d’Alcatel-Lucent.
A l’occasion de l’assemblée générale des actionnaires de Safran, issu de la fusion du motoriste Snecma et de l’électronicien Sagem, le patron de la branche a confirmé que Sagem communication recherchait de nouveaux partenariats, « indispensables pour ceux qui n’ont pas la taille critique ». Sagem, qui a « renoncé à la course au volume », a déjà conclu un accord en mars avec Sony Ericsson pour fournir sous licence des téléphones mobiles à la marque du fabricant nippo-suédois.
M. Lagarde a confirmé qu’un projet de filialisation avait été présenté au comité central d’entreprise pour séparer en deux sociétés l’activité téléphone mobile et l’activité haut débit (décodeurs divers, imprimantes) beaucoup plus prospère. « Nous aurons ainsi une organisation plus efficace et plus rapide, nécessaire pour faciliter d’autres partenariats dans l’une ou l’autre activité » a-t-il déclaré aux actionnaires.
Sagem Communication envisage par ailleurs de céder son activité de circuits imprimés employant 80 personnes à Lannion (Côtes d’Armor), qui a essuyé récemment de fortes pertes, à un spécialiste de ce marché.
Pour rappel, le groupe SAFRAN est né du rapprochement en octobre 2004 de SNECMA et de SAGEM. Il a pour activité l