Pourquoi l’activité des agences immobilères recule fortement ?

Comme promis, voici l’article sur les agences immobilières et le pourquoi du ralentissement des ventes, évoqué ici : L’activité des agences immobilères recule fortement. L’activité des agents baisse parce que les classes moyennes sont « lessivées » ! Aujourd’hui, je suis me rendue à Paris, et sur le chemin j’ai « interviewé » des agents immobiliers. A l’allée, comme au retour, dans le 78 comme dans le 75.

Un agent m’a dit : « je vends très bien les petites surfaces, moins vite, mais elles partent si le prix est celui du marché, de préférence avec une petite ristourne ». Et les autres biens ? « Les très grandes surfaces se vendent également, avec des prestations de qualité, sans négociation (ouais…, ndlr), si le bien est celui que l’acquéreur cherche (soit). » Les riches n’attendent pas pour « vivre pleinement », on le savait.

« Mais les 3, 4 et 5 pièces ne se vendent pas, ne se vendent plus depuis quelques mois. La hausse de X % ajoutée par les propriétaires en 2006 ne passe plus, et exclut d’office les classes moyennes, qui sont le public habituel pour ce type de surfaces. »

Pour caricaturer, ce Monsieur arrive à écouler des 15 et des 150 m².

Même son de cloche chez un agent à Paris, où je suis entrée juste comme ça, petit blonde naïve, qui dans un soupir laisse échapper qu’elle « aimerait savoir si ça baissait un peu, car c’est bien trop cher ». Et rebelotte, chez un autre.

Je ne suis pas très sûre que les petites et les très grandes surfaces se vendent aussi bien que ça, car une dame a conclu : « de toute façon les gens sont attentistes… », l’air un peu mélancolique malgré une journée magnifique. Mais le dernier agent que j’ai vu m’a donné un début d’explication : « les gens dont les salaires sont trop bas ou qui ont divorcé, ne peuvent pas louer, faute de ressources suffisantes, ils achètent, mais très petit, sans cela les petites surfaces ne se vendraient pas comme ça, et pas aussi cher ».

Je suis la preuve vivante qu’on peut être forcé d’acheter, vite, cher et petit, à défaut de pouvoir louer (quand j’étais jeune, mariée à un fonctionnaire débutant, charmant mais fauché). J’imagine bien l’angoisse de ceux qui achètent en ce moment, alors que les prix sont au sommet ! J’ai été forcée d’acheter en 1988 et de revendre en 1994-95. Et de revendre en 1999. Mais cette fois-ci, en 2006, je me suis bien gardée d’acheter au sommet, j’ai la chance de pouvoir louer le logement dont ma petite famille a besoin. Je vous le souhaite à tous, un toit décent et assez grand.

Je relis et je vous colle une image…, mes gentils lecteurs sages 🙂

L’activité des agences immobilères recule fortement

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