Il avait déjà été à l’origine du trou d’aire enregistré fin février/début mars, ce cher Mr Greenspan, ancien responsable de la FED, a récidivé, annoncant ce que tout le monde savait plus ou moins déjà : la hausse de la bourse Chinoise ne pourra pas continuer bien longtemps comme cela, et pourrait corriger dramatiquement. Ce n’est pas un scoop, mais quand c’est Greenspan qui le dit… Les marchés américains se sont donc repliés hier, mais de manière relativement modérée, le Nasdaq finissant à -0.42% après avoir buté sur les 2600, niveau où passe justement une belle résistance rose.
Le DJ a lui limité ses pertes à 0.11%, butant toujours sur la résistance marron. Les propos de Mr Greenspan n’ont donc pas eu de grosse inlfluence (tout juste a-t’il initié le repli contre des résistances significatives), les bourses asiatiques n’en ont pas réellement souffert non plus, mais ce sont paradoxalement les bourses européennes qui en patissent le plus, avec un CAC qui a ouvert en repli de 0.8%, sur un beau gap baissier, avant de poursuivre son plongeon jusqu’au support rose des 5045/5050, légèrement enfoncé même, avant de se redresser un peu. Il côte actuellement 6064, en repli de 0.9%.
On notera tout de même l’influence négative de quelques détachement de dividende.
D’un point de vue graphique, alors que tous les signaux étaient au vert hier, il faudra surveiller avec attention la bougie du jour, pour voir s’il ne s’agit que d’un épiphénomène, où si les investisseurs profitent de ce prétexte pour prolonger le repli.
Côté valeurs, pas grand chose à la hausse, si ce n’est PPR, à +1.8% suite à un relèvement de recommandation. On trouve ensuite EDF à +0.9%, suivi de Pernod à +0.5%.
A la baisse, on notera Saint Gobain, en repli de 2.3%, suivi par Peugeot, toujours en baisse après sa purge de la veille, à -1.9%, et la Société Générale, à -1.6%
L’euro recule légèrement à 1.34, tout comme le pétrole à 65.5 dollars le baril.
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