Immobilier : la revue de presse pour les « vacanciers »

4523621254Si vous faites partie des chanceux qui sont partis quelques jours, cette revue de presse s’adresse à vous. Il faut rester à jour !

Immobilier : la forteresse européenne se fissure-t-elle ? (belle forteresse sur cette image)

Plusieurs articles faisant état d’une tension croissante sur les marchés immobiliers mondiaux, et en particulier européens, ont été publiés ces derniers jours. Le journal canadien La presse affaire, se penche sur le château de cartes immobilier, qu’il juge de plus en plus fragile : La forteresse immobilière européenne se fissure.

Le château de cartes américain craque

Aux Etats-Unis, la tendance à la baisse, avec la publication plusieurs mois consécutifs de mauvais chiffres de la construction, accompagnés d’un effritement des prix de la pierre un peu partout sur l’immense territoire américain, est confirmée par le recul notable du nombre de logements vendus dans le neuf (Baisse record de l’immobilier aux USA depuis près de 20 ans et Capital : US : forte chute des ventes de logements existants en mars).

En France, on atterrit, on atterrit, on atterrit…

En France, le recul des mises en chantier dans le neuf, qui baissent de 6,7 % au premier trimestre 2007 La carte des mises en chantier, beau choix de couleurs !, indique là aussi que le ralentissement de ce segment de marché se poursuit en France malgré l’entrée dans la période propice aux transactions et aux déménagements.

En Espagne, on craint pour l’économie, très tirée par le BTP et l’immobilier

Le retournement avéré du marché immobilier américain, la faillite des organismes de crédit, pèsent de plus en plus sur la consommation des ménages US, et influence davantage encore l’évolution du marché espagnol, Espagne : les nuages s’accumulent au-dessus du BTP, faisant ainsi planer une ombre sur son économie. Les foncières ibériques, en plongeant sévèrement dans un contexte de marché en surchauffe, justifient les craintes des observateurs (Le Monde, Le ralentissement immobilier menace le miracle économique espagnol).

La vague baissière aurait atteint la pierre irlandaise

Fait nouveau, depuis quelques jours l’Irlande fait parler du recul de ses transactions immobilières (Money Week, Is Ireland heading for recession?), pays sur lequel nous avons fait un zoom hier : Immobilier : les prix chutent en Irlande.

Cela confirme que nous sommes bien entrés dans une nouvelle phase de l’évolution du marché immobilier dans les quelques pays européens concernés par la flambée de la pierre, dont les niveaux de prix, et d’endettement qui en résulte, font dire à certains spécialistes qu’ils se trouvent dans une situation de bulle spéculative.

Et en Angleterre ?

Vous découvrirez ce qui se passe en Angleterre dans le prochain numéro (en cours de rédaction).

(11 commentaires)

  1. Merci pour cette revue de presse « européenne » de qualité. Continuez !

  2. http://french.peopledaily.com.cn/Economie/5708224.html
    Le ratio prix-loyer pour les logements de seconde main dans certaines grandes villes chinoises a franchi la limite critique internationale, indique le livre bleu sur l’immobilier 2007 publié par l’Académie des Sciences Sociales (CASS).
    Le ratio prix-loyer, ou le loyer pour un mètre carré divisé par son prix de vente, est un indicateur de l’évolution du marché de l’immobilier, a déclaré Shan Jingjing du centre de recherche du développement urbain et de la protection environnementale de la CASS, ajoutant que plus le ratio est bas plus le marché de l’immobilier se porte bien.

  3. Oui, je ferai l’Espagne… en ce moment je finis un gros dossier…

  4. http://www.batiweb.com/news/a.asp?ref=07042603&titre=-L-Espagne-veut-croire-que-sa-bulle-immobili%C3%A8re-ne-va-pas-%C3%A9clater
    L Espagne veut croire que sa bulle immobilière ne va pas éclater
    Il reste que tous les signaux indiquent depuis des mois l’imminence d’une fin de cycle: net ralentissement de la hausse des prix, hausse des taux d’intérêt et surendettement des ménages. Après des années fastes de construction frénétique et d’argent bon marché, la pierre espagnole a atteint son apogée. « Nous avons construit environ 6 millions de logements entre 1996 et 2006, écoulés auprès d’acheteurs étrangers comme résidences secondaires, ou bien vendus aux immigrants », explique Angel Garay, adjoint au directeur de l’association de consommateurs Ausbanc. Pour lui, cette période est « terminée ».

  5. http://www.batiweb.com/news/a.asp?ref=07042603&titre=-L-Espagne-veut-croire-que-sa-bulle-immobili%C3%A8re-ne-va-pas-%C3%A9clater
    L Espagne veut croire que sa bulle immobilière ne va pas éclater
    Il reste que tous les signaux indiquent depuis des mois l’imminence d’une fin de cycle: net ralentissement de la hausse des prix, hausse des taux d’intérêt et surendettement des ménages. Après des années fastes de construction frénétique et d’argent bon marché, la pierre espagnole a atteint son apogée. « Nous avons construit environ 6 millions de logements entre 1996 et 2006, écoulés auprès d’acheteurs étrangers comme résidences secondaires, ou bien vendus aux immigrants », explique Angel Garay, adjoint au directeur de l’association de consommateurs Ausbanc. Pour lui, cette période est « terminée ».

  6. http://www.batiweb.com/news/a.asp?ref=07042603&titre=-L-Espagne-veut-croire-que-sa-bulle-immobili%C3%A8re-ne-va-pas-%C3%A9clater
    L Espagne veut croire que sa bulle immobilière ne va pas éclater
    Il reste que tous les signaux indiquent depuis des mois l’imminence d’une fin de cycle: net ralentissement de la hausse des prix, hausse des taux d’intérêt et surendettement des ménages. Après des années fastes de construction frénétique et d’argent bon marché, la pierre espagnole a atteint son apogée. « Nous avons construit environ 6 millions de logements entre 1996 et 2006, écoulés auprès d’acheteurs étrangers comme résidences secondaires, ou bien vendus aux immigrants », explique Angel Garay, adjoint au directeur de l’association de consommateurs Ausbanc. Pour lui, cette période est « terminée ».

  7. Immobilier de luxe : le prix du m2 à Londres atteint 36 800 euros
    Les prix de l’immobilier haut de gamme les plus élevés sont enregistrés à Londres, selon une étude annuelle sur la richesse des plus grandes villes du monde présentée par le groupe immobilier Knight Frank et par la banque Citi Private Bank. Le prix du m2 à Londres coûte 36 800 euros dans les plus beaux quartiers. Viennent ensuite Monaco (35 000 euros/m2), New-York (25 600 euros/m2), Hong Kong (19 700 euros/m2), Tokyo (17 600 euros/m2), Cannes (15 000 euros/m2), Saint-Tropez (14 900 euros/m2), Sydney (13 100 euros/m2), Paris (12 600 euros/m2) et Rome (12 500 euros/m2). L’étude estime que le prix des propriétés de luxe a augmenté de 14 % en moyenne en 2006 par rapport à 2005, contre 9 % sur le marché classique, avec une croissance atteignant 30 % à Londres.

Les commentaires sont fermés.