Flash back 3 : les prix sur Paris fin 2002

Numriser0002Je poursuis la série Flash Back, avec un article datant toujours du printemps 2003, et qui revient sur la hausse des prix à Paris (cf image jointe…). Il est marrant de voir qu’on retrouve régulièrement les mêmes analyses et les mêmes arguments, encore maintenant…

« Paris: la hausse persiste
Tour d’horizon de la capitale où l’envolée des prix se poursuit. Les quartiers traditionnellement chers le demeurent, les arrondissements à clientèle branchée ou familiale prennent encore de la valeur, tandis que le nord-est s’affirme comme le Paris de demain.
« Les propriétaires veulent vendre leur bien au prix fort, pour acheter ensuite plus grand et, surtout, pas plus cher!  » explique dans un sourire Jean-Pierre Zenatti, directeur d’une agence immobilière dans le IX’ arrondissement.

En d’autres termes, les vendeurs demandent des prix qu’en tant qu’acheteurs ils ne sont plus prêts à accepter! Il faut dire qu’à Paris le mètre carré a encore augmenté de plus de 10 %, en moyenne, en un an, alors que tous les professionnels de l’immobilier anticipaient pour 2003 un ralentissement sensible de la hausse des prix !
 » Les acheteurs sont restés sur l’idée que les biens n’augmenteraient plus, alors que les vendeurs continuent à prendre comme référence les plus belles ventes de leur arrondissement, même si leur bien est situé au rezde-chaussée ou au premier étage, dans une rue bruyante ou peu cotée « , poursuit Jean-Pierre Zenatti.
Résultat? Le fossé entre les prétentions des vendeurs et le budget des acquéreurs se creuse, ces derniers se montrant de plus en plus exigeants.  » Ils visitent, prennent un temps de réflexion plus long et demandent des rabais plus importants qu’il y a quelques mois « , explique Valérie de Prévaux, responsable d’une agence Foncia dans le XIII’. Certes, ils ont rarement gain de cause. Car l’offre est nettement moins importante que la demande, dopée par le niveau bas actuel des taux d’intérêt, qui rend l’achat d’autant plus intéressant que, dans la capitale, les locations sont très rares et très chères! Mais désormais les acheteurs ne paient le prix fort que si le bien réunit toutes les qualités: étage élevé, clarté, calme, double exposition, distribution rationnelle des pièces, immeuble bien entretenu et quartier agréable à vivre.  » Les appartements surestimés présentant un défaut restent en vente des mois « , note Jean-Pierre Zenatti. Les acheteurs ont-ils flairé une baisse prochaine ? Ils appliquent en tout cas le conseil d’Olivier Lepoivre, responsable d’une agence Century 21 dans le XVIIIe arrondissement:  » Lorsque le marché est cher, mieux vaut acheter quelque chose d’extraordinaire. Car, si la conjoncture se retourne, une vue dégagée, un jardin, un balcon, une terrasse, un beau volume ou le calme se revendent toujours bien.  » Et ce, que l’acheteur paie le prix d’un micromarché très coté, donc sans risques, ou qu’il parie sur l’appréciation à terme d’un quartier en devenir. »

La suite au prochain épisode 🙂

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(11 commentaires)

  1. 2003 est l’année où le marché a failli se retourner d’après certains graphique. On aurait pu arrêter la hausse avant d’atteindre les niveaux extrêmes. Malheureusement ensuite c’est reparti vers un niveau extrêmement douloureux, pour ceux qui ne peuvent acheter, et pour ceux qui se retrouveront avec des biens achetés au sommet en cas de baisse.
    J’aimerais bien savoir ce qui a alors vraiment relancé la machine.

  2. soeur Anne, ne vois-tu rien venir?En 2002 je pensais que ça baisserait et je n’ai pas acheté ma résidence principale.EN 2007 toujours pas de baisse en vue…et pour un primo accédent comme moi tout eest hors de portée de ma bourse.Pourtant, sans avoir un salaire mirobolant,je gagne correctement ma vie sans pouvoir mettre énormément de côté…les mesures sarkho m’inquiètent…ça va entretenir la bulle sans donner vraiment du pouvoir d’achat aux primos…j’ai bien pensé reporter mon achat dans le locatif ,parce qu’à 40 et des poussières il faut se constituer un (petit)patrimoine et j’ai failli acheter des merdes en province et me faire avoir par un robien,jusqu’au moment où je me suis mis à lire votre blog…j’étais sur le point de m’acheter un petit studio en montagne pas cher par rapport aux prix du marché mais avec des travaux et j’ai rout stoppé…mais là je doute…il est vraiment temps que ça baisse
    nb:mon cousin a acheté plus grand et plus loin de Paris.il a pris un crédit relais mais 8 mois + tard il n’a tjrs pas vendu son appart…trop cher et ds tas de biens à vendre,tous surévalués par les ai

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