Alors qu’Areva avait un temps fait les yeux doux à Tripoli – restant très discrète sur le sujet à l’heure actuelle, les Etats-Unis vont aider la Libye à construire une centrale nucléaire et un accord en ce sens doit être signé prochainement, a rapporté lundi l’agence de presse libyenne JANA.
Il est clair que Mouammar Khadafi n’est plus le dirigeant montré du doigt par la planète entière ou presque.
Pour rappel, la Libye est membre de l’Opep et donc un pays exportateur de pétrole. Ceci peut peut-être expliqué beaucoup de choses.
I
Les Etats-Unis démentent vouloir aider la Libye à développer une centrale
– 13 mars 2007 – par XINHUA
Les Etats-Unis ont affirmé mardi qu’ils n’avaient pas l’intention d’aider la Libye à développer une centrale nucléaire, bien que le gouvernement libyen cherche à obtenir l’aide américaine dans ce domaine.
« Il n’y a pas d’accord de coopération nucléaire avec la Libye sur des centrales nucléaires ou sur tout autre sujet lié au nucléaire », a déclaré le porte-parole adjoint du Département d’Etat,Tom Casey.
« Nous sommes en discussion avec les Libyens au sujet d’un projet visant à les aider à développer un centre de médecine nucléaire, et c’est la seule chose pour laquelle vous pouvez utiliser le terme ‘nucléaire’ en ce qui concerne les accords passés », a ajouté M. Casey.
Selon les médias, le gouvernement libyen veut discuter avec les Etats-Unis pour parvenir à un accord sur l’usage pacifique de l’énergie nucléaire.
Les relations entre les Etats-Unis et la Libye se sont considérablement améliorées depuis que Tripoli a accepté en décembre 2003 d’éliminer ses armes chimiques et biologiques, autorisant les experts américains en armement à vérifier le respect des engagements.
Grosse bataille en Afrique entre superpuissances sur l’énergie (ce n’est pas nouveau) et le nucléaire.
La Namibie envisage la construction d’une centrale nucléaire avec l’aide des russes. Trois firmes russes, Techsnabexport (Tenex), Renova et une banque commerciale, Vneshtorgbank, ont annoncé le mois dernier avoir l’intention d’établir une centrale nucléaire en Namibie.
OUi pas le temps de le traiter, mais la Russie se brapproche enormement de la Namibie ,
J’essaie de faire une synthèse pour ce soir car bcp d’elements depuis quleques semaines , y compris dans l’uranium
Difficile de comprendre l’intérêt du nucléaire en Namibie ? 1.8 millions d’habitants pour 850.000 km².
Je comprend davantage l’intérêt de la Russie pour l’exploitation des matières premières de Namibie qui est un pays minier très riche avec les liens qui unissaient l’ex-URSS et la SWAPO (parti politique au pouvoir) et les visées de la Russie sur l’Angola.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Namibie
http://fr.wikipedia.org/wiki/Angolagate
Oui, c’est la Russie qui est intéressée par mat 1eres
Notamment
« Nous sommes prêts à tout moment à nous engager dans la mise en valeur conjointe des gisements d’uranium dans votre pays, tout en le considérant comme un élément important de l’ensemble du projet de mise en place d’un nucléaire civil qui contribue à résorber le déficit d’électricité en Namibie », a expliqué le premier ministre russe.
Les sociétés russes Tekhsnabexport, Renova et la Vneshtorgbank produiront de l’uranium en Namibie
17:30 | 23/ 02/ 2007
WINDHOEK, 23 février – RIA Novosti. Les sociétés russes Tekhsnabexport, Renova et la Vneshtorgbank ont créé une coentreprise de prospection et d’extraction d’uranium en Namibie, a annoncé vendredi à Windhoek le directeur de l’Agence fédérale russe de l’
Le fin mot de l’histoire ….
La Namibie espère que la Russie l’aidera à réglementer la production d’uranium (ministre)
16:07 | 23/ 02/ 2007
WINDHOEK, 23 février – RIA Novosti. La Namibie compte sur l’assistance russe dans l’élaboration de la politique nationale en matière de production d’uranium qui permettra de relancer la délivrance des licences de production d’uranium dans le pays, a déclaré vendredi le ministre namibien des Mines et de l’énergie Erkki Nghimtina.
Si la Russie aidait la Namibie à élaborer sa politique nationale dans ce domaine, cela permettrait d’annuler le moratoire sur la délivrance des licences, a indiqué le ministre au terme d’une rencontre avec le ministre russe des Ressources naturelles Iouri Troutnev et le directeur de l’Agence fédérale russe de l’
Egalement, bon on fait un petit recap ce soir 🙂
La Russie prête à participer à la mise en valeur des gisements de minéraux utiles en Namibie
15:21 | 17/ 03/ 2007
WINDHOEK, 17 mars – RIA Novosti. La Russie est prête à participer à la mise en valeur des gisements de minéraux utiles en Namibie, a déclaré samedi devant les journalistes à Windhoek le Premier ministre de la Fédération de Russie, Mikhaïl Fradkov.
Et d’ajouter qu’au cours de ses négociations avec la direction namibienne, il a été, entre autres, question d’un « travail conjoint en prospection géologique et ce, sur tous les volets, qu’il s’agisse du pétrole, du gaz, des diamants, de l’or et du cuivre ».
Les questions relatives à la mise en valeur des gisements d’uranium ont également
Le président namibien Hifikepunye Pohamba a déclaré jeudi que son pays, un grand producteur d’uranium, continuerait à explorer l’option d’utiliser le combustible nucléaire pour générer de l’électricité.
En procédant à l’inauguration officielle de la deuxième mine d’uranium de la Namibie, Langer Heinrich Mine à Swakopmund, M. Pohamba a déclaré que son gouvernement était pour l’utilisation de l’uranium à des fins pacifiques, en ajoutant que la Namibie devait exploiter ce minerai fort précieux pour faire face à ses pénuries d’électricité.
La mine d’uranium de Langer Heinrich de 92 millions de dollars US, située au coeur du désert namibien, appartient à Paladin Resources, une entreprise australienne cotée en bourse.
La mine a démarré ses activités à la fin de l’année dernière et est sur le point d’augmenter la production à 2,3 millions de livres d’uranium d’ici à juin de cette année.
Langer Heinrich, qui a surpris le marché en démarrant ses activités avant la date prévue du mois de septembre de l’année dernière, est la deuxième mine d’uranium de la Namibie, après Rossing, propriété du groupe Rio Tinto.
M. Pohamba a déclaré que la Namibie avait la capacité de contribuer à la production mondiale d’énergie d’une manière favorable à l’environnement.
« L’énergie nucléaire est de plus en plus reconnue comme une partie des futurs projets énergétiques » de plusieurs pays, a déclaré M. Pohamba.
La Namibie représente actuellement 7 pour cent des parts de marché de la production d’uranium et si la production de Langer Heinrich se développe à la vitesse escomptée d’ici à la première moitié de l’année, le pays représentera 10 pour cent du marché mondial de l’uranium, selon des responsables de ce secteur.
« Avec la pénurie imminente de l’approvisionnement en électricité dans la région de la SADC, il est prudent que la Namibie garde ses options stratégiques ouvertes en ce qui concerne la génération d’électricité », a déclaré M. Pohamba.
Les pays de la SADC, principalement la Namibie, le Zimbabwe et la Zambie sont confrontés à des prévisions de pénurie dans le contexte de la crainte que le principal fournisseur d’électricité de la région, la compagnie sud-africaine Eskom, pourrait ne plus approvisionner ces trois pays faute d’un excédent d’énergie à exporter.
La Namibie est signataire du Traité de non-prolifération nucléaire et se conforme par conséquent aux obligations imposées par l’Agence internationale de l’énergie atomique.
« Notre gouvernement plaide pour l’utilisation de l’uranium à des fins pacifiques dans les pays où l’uranium namibien est exporté et est tout à fait disposé à explorer cette option sur son territoire », a déclaré M. Pohamba.
« Par conséquent, l’option de l’exploration du combustible nucléaire à des fins pacifiques pour la production d’électricité ne doit pas être fermée à la Namibie », selon M. Pohamba.
Trois firmes russes, Techsnabexport (Tenex), Renova et une banque commerciale, Vneshtorgbank, ont annoncé le mois dernier avoir l’intention d’établir une centrale nucléaire en Namibie.
Le directeur général de Paladin Resources et président de Langer Heinrich, John Borshoff, a déclaré soutenir la position de M. Pohamba, en ajoutant que le gouvernement avait une compréhension plus profonde de l’énergie nucléaire, mais que sa firme restait dans la partie approvisionnement.
M. Borshoff a indiqué que le Namibie appartenait à la famille du nucléaire depuis plus de 30 ans avec des pays comme le Canada et l’Australie. Il a estimé que cela lui donnait assez d’expérience pour savoir comment exploiter cette ressource.
M. Borshoff a ajouté que la mine Langer Heinrich était la première mine d’uranium conventionnelle complexe construite dans le monde et que ses énormes gisements d’uranium plaçaient la Namibie sous la loupe des investisseurs internationaux.
Attention également au Maroc !!
Cette semaine une délégation du consortium étatique russe Atomstroyexport se rendra au Maroc au courant de la semaine prochaine pour présenter le projet de construction de la première centrale nucléaire marocaine.
Selon l
Les Russes sont très très actifs sur le nucléaire en ce moment !
ils veulent avoir encore plus de pouvoir, pour avoir des appuis sur le dossier iranien, à mon avis
Pour en revenir au sujet initial, il semble en effet que les Etats-unis et la libye vont signer un accord de coopération. Without the russia !
Libye- Etat Unis : Signature d
certains profitent du climat actuel en France , tout étant tourné vers les élections
Le president d’un des syndicats Airbus a précisé récemment – au cours d’un débat -qu’alors qu’il s’était rendu à l’Elysée pour traiter d’Airbus … il avait plutot eu l’impression de devoir s’adresser à des gens affairés à préparer un déménagement qu’ à des personnes disponibles
Comment voulez vous que « certains » n’en profitent pas , c’est de bonne guerre.
Le numéro deux de la diplomatie US bientôt au Soudan et en Libye
WASHINGTON – Le numéro deux de la diplomatie américaine, John Negroponte, effectuera une tournée au Soudan, au Tchad, en Libye et en Mauritanie du 11 au 19 avril, a annoncé jeudi le département d’Etat.
« Ce sera ma première tournée en Afrique depuis mon entrée en fonctions », a indiqué M. Negroponte, l’ancien super-patron des services de renseignement américains, devenu secrétaire d’Etat adjoint le 13 février.
« La situation tragique de la crise humanitaire au Darfour est une chose qui préoccupe tous les Américains et c’est une question à laquelle l’administration consacre un temps et des ressources considérables », a ajouté le numéro deux du département d’Etat, qui s’exprimait au cours d’une conférence sur la bonne gouvernance.
Cette tournée « sera centrée sur la crise au Soudan et les efforts de paix au Soudan par la mise en oeuvre de l’Accord de paix au Darfour et de l’Accord de paix global », a indiqué pour sa part le porte-parole du ministère américain des Affaires étrangères, Sean McCormack.
Le porte-parole n’a pas été en mesure de préciser depuis combien d’années un responsable du rang de M. Negroponte n’a effectué de visite en Libye, pays avec lequel les Etats-Unis n’ont toujours pas complètement normalisé leurs relations.
Bush choisit son premier ambassadeur à Tripoli depuis 35 ans
WASHINGTON – Le président américain, George W. Bush, a choisi un ancien chef de mission à Damas comme premier ambassadeur des Etats-Unis à Tripoli depuis 35 ans, nouveau signe de réchauffement avec le régime libyen.
Cette nomination, qui intervient au moment où les Etats-Unis tablent sur un règlement prochain de l’affaire des infirmières bulgares et du médecin palestino-bulgare détenus depuis 1999 en Libye, doit encore être confirmée par le Sénat, a indiqué la Maison Blanche dans un communiqué publié mercredi soir.
Gene Cretz est actuellement numéro deux de l’ambassade américaine à Tel Aviv. A la fin des années 1980, ce diplomate de carrière avait dirigé la mission américaine à Damas, à un moment où les relations étaient limitées au niveau des chargés d’affaires.
Si cette nomination est confirmée par le Sénat, M. Cretz deviendra le premier ambassadeur des Etats-Unis à Tripoli depuis 1972, trois ans après le coup d’Etat ayant porté le leader libyen Mouammar Kadhafi au pouvoir.
Les relations diplomatiques avaient été complètement rompues en 1981, après l’expulsion des diplomates libyens en poste à Washington pour « activités incompatibles avec leur statut ».
Elles ont été rétablies début 2004 au niveau des sections d’intérêts, quelques semaines après l’annonce par le dirigeant Mouammar Kadhafi, le 19 décembre 2003, que son pays renonçait à acquérir des armes de destruction massive.
La Libye est depuis citée régulièrement par Washington comme un modèle à suivre en matière de désarmement et plusieurs compagnies américaines ont remporté depuis des contrats de prospection et de production d’hydrocarbures en Libye.
La nomination d’un nouvel ambassadeur achève la normalisation avec Tripoli.
Interrogé jeudi sur la concomitance entre l’annonce de cette nomination et l’affaire des infirmières bulgares et du médecin palestino-bulgare, le porte-parole du département d’Etat, Sean McCormack, a expliqué que la Maison Blanche attendait l’agrément de Tripoli pour M. Cretz.
« Les processus de nomination évoluent à leur propre rythme, a déclaré M. McCormack. « Nous venons juste de recevoir l’agrément » des Libyens.
« Cela ne diminue en aucun cas notre désir de voir cette affaire résolue », a-t-il ajouté.
(AFP / 12 juillet 2007 17h27)
Et pour info, la Libye vient de lancer un appel d’offre dans le gaz … et se rapproche de la Tunisie dans le cadre d’une nouvelle Union Méditeranéenne
…
Ca bouge dans le pays ….