Les marchés financiers ont continué leur baisse en ce début de semaine, en raison de craintes sur l’économie européenne, mais également en raison de désengagements d’investissements liés au carry trade, bulle dont nous avions parlé il y a peu.
L’indice immobilier a lui continué de baisser plus que le marché (2.02% contre 0.73%), même si, nous l’avions vu, il avait de l’avance…
Mais cette baisse des places mondiales n’est en rien (ou si peu) dans l’effondrement des sociétés américaines de crédits immobiliers à risque : elles sont ainsi plusieurs à avoir perdu aujourd’hui plus de 25%, la palme de la baisse revenant à New Century Financial, dont le cours a dévissé de près de 69% aujourd’hui. La bulle immobilière dégonfle comme la bulle Internet aux USA.
La raison ? L’annonce qu’une enquête pénale avait été ouverte, et que la société ne répondait plus aux exigences de ses principaux créanciers. Sa survie est ainsi menacée, et n’est pas sans rappeler la récente faillite d’une société de crédit hypothècaire il y a quelques semaines.
Le cours de NCF a d’ailleurs été divisé par plus de 10 en un an, comme le montre le graphique ci-joint.
Une conséquence de la baisse des prix de l’immobilier américain, et du fonctionement du crédit aux Etats-Unis, qui utilise la valeur du patrimoine immobilier dans le calcul de la capacité d’endettement. Mais quand l’immobilier tousse, c’est toute l’économie qui risque de s’enrhumer du fait d’une perte de pouvoir d’achat.
En attendant, les financières ont également pâti de ces chutes de sociétés de crédit immobilier, et entretiennent le mouvement de baisse en raison du poids relativement important dans les indices.
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http://tf1.lci.fr/infos/economie/argent/0,,3405113,00-bourse-baisse-pas-affoler-.html
LCI.fr : Plusieurs sociétés américaines de crédits immobiliers s’effondrent en ce moment. Peut-on redouter un krach immobilier si souvent annoncé ?
Marc Touati : Je ne pense pas. Les prix ont augmenté trop rapidement aux Etats-Unis mais je ne crois pas en un krach, plutôt à un atterrissage en douceur. Ce qui est sûr c’est qu’aujourd’hui, le meilleur placement n’est pas immobilier mais boursier. En France, les prix de l’immobilier devraient perdre 5% à 10% dans les deux années à venir alors, si vous n’êtes pas allergique à la Bourse, mieux vaut acheter des actions qu’investir dans la pierre.
Rédigé par: Le Monde : Aux Etats-Unis, le risque immobilier inquiète Wall Street | 7 mars 07 16:54:01
Aux Etats-Unis, le risque immobilier inquiète Wall Street
« a crise immobilière est devenue la principale source d’inquiétude de la Bourse américaine. Les économistes ont du mal à mesurer les conséquences, sur la croissance et le système financier, des défaillances en chaîne des établissements de crédits immobiliers à risque ou subprime lenders. Cette industrie spécialisée dans les prêts à surprime ou taux élevé pour les emprunteurs présentant le plus de risques est en train de s’effondrer. Plusieurs établissements ont déjà fait faillite depuis janvier (Le Monde du 26 février). Un certain nombre a été contraint de cesser toute activité et de vendre les actifs à l’encan.
C’est maintenant au tour des plus grands, considérés comme les plus solides, d’être sur le point de déposer leur bilan, coincés entre l’impossibilité de se refinancer et la multiplication des défaillances des emprunteurs. »
Rédigé par: Le Monde : Aux Etats-Unis, le risque immobilier inquiète Wall Street | 7 mars 07 16:54:01
Aux Etats-Unis, le risque immobilier inquiète Wall Street
« a crise immobilière est devenue la principale source d’inquiétude de la Bourse américaine. Les économistes ont du mal à mesurer les conséquences, sur la croissance et le système financier, des défaillances en chaîne des établissements de crédits immobiliers à risque ou subprime lenders. Cette industrie spécialisée dans les prêts à surprime ou taux élevé pour les emprunteurs présentant le plus de risques est en train de s’effondrer. Plusieurs établissements ont déjà fait faillite depuis janvier (Le Monde du 26 février). Un certain nombre a été contraint de cesser toute activité et de vendre les actifs à l’encan.
C’est maintenant au tour des plus grands, considérés comme les plus solides, d’être sur le point de déposer leur bilan, coincés entre l’impossibilité de se refinancer et la multiplication des défaillances des emprunteurs. »