Quand on fait construire le choix des armes consiste à bien choisir un terrain et bien choisir sa technologie de construction. En effet, le terrain, il est préférable qu’il ne soit pas inondable, et hors cas d’inondation qu’il soit sûr pour une construction donnée à un moment donné.
Depuis 1945, et le retard accumulé depuis 1914, on a militarisé la formation professionnelle au sein de l’afpa, et on a grandement réduit les possibilités au seul béton, qui a l’avantage de ne nécessiter qu’une courte formation des professionnels. Le côté énergivore du béton
étant à l’époque, oublié. Basé grandement sur cette seule technique, on a tendance, quand un terrain pose problème, à renforcer tant et plus, les fondations.
Or cette tendance peut être source du mal. En effet, on s’aperçoit souvent, que le terrain est incapable de supporter certains poids, que la rétractation du sol amène la fissuration de l’immeuble.
En effet, cette photo est interessante. Oublions l’eau, et voyons la géologie. Une plaque de subduction « coule » littéralement sous l’autre. Ce phénoméne est classique, même dans les zones peu agitées. La zone reste quand même suffisamment agitée pour rendre la construction, à long terme périlleuse. Un coup d’oeil sur les champs suffit : observons une clôture. Souvent en certains endroits, elles partent dans tous les sens. Non que celui qui l’a planté eût abusé des boissons d’hommes au goût de pomme, mais c’est le sol qui a bougé.
A une époque, on n’aurait pas bâti une maison « île-de-France » dans la plaine, mais au haut de ma colline. C’est là que sont les plus anciens villages. Se poser la question de la technologie. Quand le terrain n’est pas sûr, on peut clairement passer à la maison bois, qui elle est assez indifférente à ce problême et absorbe les mouvements du dit-sol.
Le maximum du non-sens que j’ai pu constater dans la construction, ce sont de classique de Robien, bâti à Saint-Etienne, centre-ville, à la place d’immeubles détruits récemment. Le sous sol est minier, naturellement fracturé, les anciens immeubles s’appuyaient littéralement les uns sur les autres, quelquefois avec une gîte profonde, et on a construit en Béton, avec des eaux trés aggressives (de plus, elles avaient été pompées pendant 200 ans, et ne le sont plus) pour les fondations. Si ces zones avaient dû être reconstruites, c’est avec du bois, pour 50 ans, et certainement pas en hauteur.
mais ça, le promoteur s’en moque…
Patrick j’adore tes papiers
un peu de science c’est bien aussi
continue !!
merci RdeM, je pense aussi que c’est important de parler de ça. Souvent ces constatations ont été faites par des hommes observateurs, pas forcément trés éduqués. les premiers à parler de « failles », n’ont pas été des scientifiques, mais des mineurs, spécialement dans le massif central, si fracturé, si volcanique.