Les prix du pétrole ont terminé en nette hausse vendredi, atteignant même leur niveau le plus haut depuis début janvier.
Des températures inférieures aux normales saisonnières persistent dans le nord-est des Etats-Unis, augmentant la demande par conséquence, tandis qu’une nouvelle baisse de production décidée par l‘Opep à la fin de l’année dernière rentre désormais en application.
Les analystes demeurent cependant toujours quelque peu sceptiques sur la mise en oeuvre effective des mesures annoncées par le cartel.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en mars a gagné 1,72 dollar, clôturant à 59,02 dollars, après être monté jusqu’à 59,10 dollars en toute fin de séance.
A Londres, sur l’Intercontinental Exchange (ICE), le baril de Brent de la mer du Nord a pris 1,69 dollar à 58,41 dollars sur l’échéance de mars.
Alors que les cours se sont montrés quelque peu instables durant toute la semaine, ils ont finalement progressé, à la faveur de températures toujours inférieures aux normales de saison dans le nord-est des Etats-Unis, région très fortement consommatrice de produits de chauffage.
Selon les prévisions des services de météorologie vendredi, les températures devraient rester inférieures aux normales dans cette région jusqu’au 15 février. La demande de produits de chauffage devrait ainsi être de 36% supérieure à la normale la semaine prochaine, selon les dernières estimations des météorologues américains.
Les prix étaient également soutenus par l’entrée en vigueur, jeudi, de la baisse de production de 500.000 barils par jour décidée par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole le 14 décembre. Néanmoins le doute persiste quant au suivi réel des mesures par les différents membres du cartel.
Certains analystes relèvent ainsi que la production de l’Iran en janvier a atteint 4,04 millions de barils par jour et est restée supérieure de 300.000 barils par jour aux objectifs fixés par le cartel. A l’inverse, le Venezuela semble baisser sa production de façon à se plier à la décision de l’Opep.
Plusieurs membres du cartel sont soupçonnés de ne pas respecter la règle du jeu affichée par le cartel et de ne pas appliquer entièrement les réductions de production afin de bénéficier de la manne pétrolière.
Selon le Centre for Global Energy Studies (CGES) à Londres, l’Opep n’avait, au 22 janvier, réduit sa production que de 670.000 barils par jour entre septembre et décembre 2006 hors Irak, « soit un peu plus de la moitié du volume auquel le cartel s’était engagé » à Doha.
Les cours restaient néanmoins soutenus vendredi par des incertitudes géopolitiques, notamment au Nigeria, ou les employés du secteur pétrolier sont soumis à des violences importantes. Une grève pourrait être déclenchée la semaine prochaine pour protester contre l’absence de sécurité dans le pays.
La demande demeure quant à elle robuste gonflée par les besoins des Etats-Unis et de la Chine.
Source : AFP
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