La menace d’une attaque terroriste perpétrée en Grande-Bretagne par des islamistes basés sur le territoire serait à son plus haut niveau depuis celles du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, si l’on en croit les propos du Sunday Telegraph, qui cite un rapport secret du gouvernement britannique.
Pour rappel, en juillet 2005, quatre attentats dans les transports publics de Londres avaient fait 56 morts, dont leurs auteurs, quatre terroristes-kamikazes.
Selon l’hebdomadaire britannique, plus de 2.000 individus potentiels, proches du réseau Al-Qaïda d’Oussama ben Laden – soit beaucoup plus que ce qu’estimaient jusqu’ici les services de sécurité – préparaient des attaques suicide contre des objectifs non stratégiques.
« L’échelle des ambitions d’attaques d’Al-Qaïda contre le Royaume-Uni et le nombre d’extrémistes prêts à participer à des attaques est encore plus élevée que nous le pensions », ajoute le document cité par le journal. « Nous pensons toujours qu’Al-Qaïda va continuer à chercher des opportunités pour des attaques à grande échelle contre des objectifs et des infrastructures clé. Ces attaques devraient impliquer des opérations suicide ».
« Les plans d’attaque » contre la Grande-Bretagne vont prendre de l’ampleur cette année, ajoute encore le quotidien, pour qui, selon le rapport secret, Al-Qaïda dispose de leviers dans chaque pays à majorité islamique.
Le document circulerait actuellement entre le Home Office, le ministère de la Défense, l
Bon , il va falloir qu’il bosse notre Sarko 🙂
Invité ce matin sur RMC, Nicolas Sarkozy s
C’est tout de même plus inquiétant qu’in n’y parait car cela signifie qu’il n’a pas conscience des forces et enjeux en puissance
entre l’Arabie sunnite
et l’Iran chiite
Sur Iran chiite
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La grande majorité des Iraniens, soit 80 %, sont des musulmans chiites pour 10 % de sunnites. L’Iran abrite plusieurs minorités religieuses non musulmanes, dont quelques petites communautés de chrétiens (300 000) et de juifs (20 000), puis des minorités bahaïes (300 000) et zoroastriennes (30 000). Ces minorités religieuses sont représentées par des députés au Parlement national (entre un à trois, selon la communauté).
Bref, ce qui unit les Iraniens, c
A lire sur chiites irakiens/ Iran
http://www.ledevoir.com/2003/03/20/22784.html
extrait Express
http://www.lexpress.fr/info/monde/dossier/irak2/dossier.asp
Faut-il voir, dans les violences interirakiennes, les prémisses d’un nouvel affrontement entre chiites et sunnites, qui embraserait tout le Moyen-Orient? Certains analystes sont convaincus que le conflit a déjà commencé – à Bagdad, mais aussi à Beyrouth, où une coalition conduite par les partis chiites exige, avec le soutien de Téhéran et de Damas, le départ du Premier ministre sunnite, Fouad Siniora, pro-occidental et prosaoudien. Le roi Abdallah de Jordanie n’évoquait-il pas, il y a quelques mois déjà, le danger que représenterait, pour le monde arabe sunnite, l’émergence d’un «arc chiite» reliant l’Iran au Liban en passant par l’Irak?
Si la guerre civile irakienne est bien un conflit sectaire – elle pose, en cela, la question du devenir de l’Irak, nation improbable inventée par les Britanniques au lendemain de la Première Guerre mondiale – la rivalité qu’elle nourrit à l’échelle de la région relève pourtant plus d’une lutte d’influence entre puissances que d’une guerre communautaire. Et l’idée d’une solidarité chiite, ou sunnite, qui transcenderait les frontières des Etats est à tout le moins simplificatrice.
Tous les chiites sont loin d’être proiraniens. Dans les monarchies du Golfe, la plupart d’entre eux récusent le magistère religieux du Guide de la révolution iranienne, l’ayatollah Ali Khamenei. Et la popularité de Hassan Nasrallah, le chef de la milice chiite du Hezbollah, dans les pays arabes sunnites – où il fut parfois comparé à Gamal Abdel Nasser – exprime une dynamique radicale qui dépasse les clivages entre les communautés.
Ce qui émerge aujourd’hui au Moyen-Orient, c’est l’affrontement de deux ambitions et de deux logiques: celle de l’Iran, qui entend devenir un acteur majeur dans la région en fédérant un front du refus anti-occidental, et celle des grands Etats arabes sunnites conservateurs, au premier rang desquels l’Arabie saoudite, qui s’estiment menacés par l’activisme de Téhéran.
Trois Français tués dans une attaque en Arabie saoudite
Trois Français ont été tués et un autre blessé, lundi 26 février, lors d’une attaque à main armée près de Madaen Saleh, un lieu historique situé dans le nord-ouest du pays, près de la frontière jordanienne, ont annoncé les autorités saoudiennes et françaises.
Les victimes sont trois pères de famille et le blessé un adolescent de 17 ans, a précisé une source diplomatique française dans le royaume, en précisant que cinq femmes ou enfants qui faisaient partie du même groupe de résidants à Riyad étaient indemnes.
L’Elysée a immédiatement réagi, Jacques Chirac exprimant sa « consternation » et condamnant « fermement cet acte odieux » dans un communiqué. « Parmi les trois qui sont décédés, il y avait un enseignant dans un lycée de Riyad. Par ailleurs, il y avait deux personnes qui faisaient partie de l’équipe d’une entreprise privée française », a pour sa part indiqué le ministre des affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, sans préciser pour quelle entreprise travaillaient les deux victimes. Selon une source française, il s’agirait de personnes employées par le groupe Schneider Electric.
PREMI
Je viens d’écouter la bande son de l’interview de Bourdin.
Je suis atterrée par la réponse sur Al-Qaïda de Sarkozy, notre ministre de l’intérieur. Comment est-ce possible qu’il ignore l’origine et les particularismes de ce mouvement terroriste alors que ses fonctions le place au coeur de la protection du territoire ??? Plus grave il s’enfonce en parlant d’ethnies et en essayant de noyant le poisson avec le GSPC algérien. Une telle ignorance est inadmissible !
oui, c’est TRES inquiétant … surtout pour un Minsitre de l’Interieur … c’est même hallucinant !!!
Nicolas Sarkozy n’engagera pas la France dans une intervention militaire en Iran
Nicolas Sarkozy approuve les sanctions contre Téhéran mais, s’il est élu président de la République, la France ne participera pas à une éventuelle intervention militaire américaine en Iran.
Interrogé lundi sur RMC sur le nucléaire iranien, le candidat UMP à l’Elysée a rappelé qu' »il y a un traité international qui prévoit la possibilité pour l’Iran comme pour tous les autres pays d’accéder au nucléaire civil. On ne peut pas condamner un peuple à ne pas avoir droit à l’énergie demain ».
« Mais », a-t-il poursuivi, « autant on est ouvert sur le nucléaire civil, autant on est absolument, totalement et complètement fermé sur le nucléaire militaire ». Nicolas Sarkozy « approuve les sanctions à l’endroit de l’Iran et de ses dirigeants actuels ». Il « observe d’ailleurs que ça commence à marcher: les municipales ont été un échec pour le président iranien » Mahmoud Ahmadinejad.
A la question de savoir si Paris se joindrait à une éventuelle action militaire de Washington, il a répondu « non ». « Quand on voit ce qui se passe avec l’Irak… », a-t-il souligné. Quant aux menaces américaines d’une telle intervention, il y a vu « une posture (…) inutile ». Selon lui, dans « les relations internationales, il vaut mieux le pragmatisme à la posture ».
Nicolas Sarkozy a par ailleurs jugé que « la situation des Américains en Irak aujourd’hui est une impasse (…) Il faut donc prévoir les conditions d’un retrait ». Il a toutefois noté que « c’est à eux de décider » d’un calendrier de retrait.
Le ministre de l’Intérieur a ensuite été testé sur ses connaissances en matière de terrorisme, le journaliste lui demandant si les combattants d’Al-Qaïda étaient sunnites ou chiites. « Il est impossible d’y répondre (…) parce qu’Al-Qaïda, c’est une nébuleuse », a rétorqué Nicolas Sarkozy. « On ne peut pas qualifier Al-Qaïda comme ça ». Selon lui, « Al-Qaïda, c’est une mouvance ».
Le journaliste, qui avait piégé Ségolène Royal avec une question sur le nombre de sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (la candidate socialiste avait répondu un), a cette fois demandé à Nicolas Sarkozy combien la France possédait de sous-marins nucléaires d’attaque. Le candidat UMP a répondu « quatre », le journaliste a repris « cinq », le candidat a insisté « quatre » avant de juger la question « un peu spécieuse ».
Dans un communiqué en janvier, la ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie recensait « quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins français (SNLE) et six sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) ».
http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/20070226.FAP6120/nicolas_sarkozy_nengagera_pas_la_france_dans_une_interv.html
On peut trouver les 2 bandes sons sur le site de marianne2007.
http://www.marianne2007.info/Sarkozy-se-fait-torpiller-chez-Bourdin_a834.html?voir_commentaire=oui
L’interview intégrale de Bourdin.
http://www.rmc.fr/index.php?id=262&idemission=38