Très très intéressant :
———-
Récupérer les déçus de l’Inde et autres destinations lointaines et anglophones ? Certes. Mais ce n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan de projets et de besoins des SSII françaises qui les poussent à venir s’installer au Maroc. « Les clients français préfèrent souvent les destinations francophones. Mais ce sont surtout les applications qui, pour nombre d’entre elles, ne méritent pas qu’on les traduise en anglais », explique Philippe Donche-Gay Directeur Général de Capgemini France. Capgemini au Maroc ? C’est chose faite. Après de longs mois de palabres et tergiversations, le géant français s’installe. Et pour ce faire, loue des locaux provisoires en attendant la livraison, prévue pour juillet 2007 des locaux flambants neufs du fameux CasaShore. Des locaux sur le papier dont 70% sont déjà réservés par Unilog, Cap Gemini, GFI, mais aussi BNP Paribas ou Axa
Les opportunités de l’Offshoring des technologies de l’information au Maroc, thème d’une conférence de l’AMPA à San Francisco
WASHINGTON (MAP) – Les opportunités de l’offshoring en matière de technologie de l’information au Maroc et les défis de la concurrence globale, ont constitué le thème d’une rencontre organisée, dernièrement, à San Francisco (Californie) avec la participation des représentants de sociétés spécialisées dans le domaine des technologies de la communication.
Initiée par l’Association des Professionnels marocains en Amérique (AMPA), cette manifestation a permis aux intervenants de partager leurs expériences en offshoring au Maroc et d’inciter les sociétés américaines opérant dans le domaine des technologies de l’information à délocaliser leurs activités au Royaume et à tirer profit des opportunités et avantages qu’offre l’Accord de Libre-échange (ALE), conclu entre le Maroc et les Etats-Unis.
L’offshoring est considéré comme un facteur de compétitivité au Maroc alors que le pays s’intègre progressivement dans l’économie de la globalisation, indique un communiqué de l’AMPA.
Lors de cette rencontre, Marc Onetto, ancien cadre administratif de Solectron, General Electric et Exxon qui a traité des facteurs dont les sociétés américaines tiennent en ligne de compte pour sélectionner un partenaire en matière d’offshoring.
Pour sa part, Jamal Benhamou, directeur de la Fédération Marocaine des Technologies de l’Information, Télécommunication et Offshoring (APEBI), a présenté les atouts du Maroc en tant que première destination de l’offshoring.
Quant à Ali Mouline, membre d’AMPA, et Mark Miles, de SlientClick.com, qui ont établi des affaires de technologies de l’information au Maroc qu’ils gèrent à partir des USA, ont qualifié de « »positive » » leur expérience et invité les administrateurs de sociétés à délocaliser leurs officines au Maroc.
La rencontre, qui a connu un grand succès, a été marquée par la participation des professionnels maroco- américains de plusieurs régions des Etats-Unis, en plus des responsables exécutifs de Silicon Valley.
Walid Touijri, de Sprint Telecommunications a exalté le « »succès total » » de l’événement et « »l’excellent travail » » des organisateurs.
Le président d’AMPA , Khalil Jai Hokimi, gratifié à l’occasion d’un prix pour son action et dévouement, a saisi cette opportunité pour évoquer les activités déployées et le programme tracé par l’association, ONG à but non lucratif, qui compte désormais 140 adhérents repartis sur 17 Etats d’Amérique.
L’AMPA a pour principal objectif de promouvoir les échanges d’idées et d’expériences entre les professionnels marocains, connus et estimés pour leur dynamisme et leur succès en carrière et en affaires aux USA.
Publié le: 10/11/2006 à 18:50:43 GMT Source : MAP
merci pour tous ses liens, sur Villepin, je n’etais tombé que sur un site pas forcement très objectif critiquant Syntec
Sur Tata, c’est un scoop !
Sur les flux migratoires , effectivement , cela permet également de régler en partie le pb qui est important
d’ou
« Par ailleurs et tout en confirmant l
Le risque d?un d?loppement non durable est grand !
Les d?calisations des industries europ?nes et asiatiques sont une excellente opportunit?our le Maroc.
Notre pays dispose certes d’un potentiel consid?ble de Ressources Humaines pour faire ?e rebond de croissance escompt?
Jadis, et particuli?ment, dans les ann? 60, ce sont des Hommes peu alphab?s?que nous avons d?ac?ers le l’Europe Occidentale pour des l?ex?tion des travaux durs, risqu?et tr?mal r?n?s.
Aujourd’hui c’est une main d’oeuvre qualifi?qu’on exige dans le cadre d’un nearshoring ou d’un offshoring.
Or, le plus grand risque est d’utiliser cette population de B + 4 ou BAC+ 5 et d’ing?eurs dans des postes ?aibles valeurs ajout?. C?est le cas notamment des ? Call Centers ?.
En effet, l’effet de substitution est presque imm?at pour opter pour un autre pays concurrent.
Gageons que notre gouvernement sera valoriser ce potentiel significatif de nos RH et le promouvoir en vue de le ? vendre ? ?a vraie valeur, et ce sans aucun dumping social.
Ce n’est que dans le cadre d’un offshoring ?aute valeur ajout?que nous sommes dans le cadre d?un ? Win Win ? pour un d?loppement durable.
Dans tout autre cas l?investissement serait non rentable.
Pr & Dr Rachid BOUTTI http://www.controledegestion.org
Certes, cela aidera à résorber le taux de chômage au Maroc en créant des centaines de milliers de nouveaux emplois, mais encore faut-il que ces emplois sont « décents ». Tel est l’autre revers de la médaille.
Les conditions de travail laissent vraiment à désirer, notamment dans les centres d’appel: harcèlement moral, douleurs dorsales, problèmes au niveau du système auditif, stress, promesses en termes financiers non tenus de la part des employeurs (notamment en ce qui concerne la prime proportionnelle au rendement), non respect du code de travail et je pourrai continuer.
A mon avis, si le Maroc, et le pays en développement de façon générale, choisissent de miser sur le secteur de l’offshoring, ils ne doivent surtout pas négliger les conditions sociales des travailleurs. Mais dans ce cas, ils risquent de voir le nombre d’entreprises choisissant de délocaliser leurs activités baisser considérablement.
Aux facteurs classiques (théoriques) conditionnant la délocalisation des entreprises des payes développés vers d’autres pays moins développés, il faudrait donc ajouter le facteur « déshumanisation de travail » et « non application du Code de travail ».
Très très intéressant :
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Récupérer les déçus de l’Inde et autres destinations lointaines et anglophones ? Certes. Mais ce n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan de projets et de besoins des SSII françaises qui les poussent à venir s’installer au Maroc. « Les clients français préfèrent souvent les destinations francophones. Mais ce sont surtout les applications qui, pour nombre d’entre elles, ne méritent pas qu’on les traduise en anglais », explique Philippe Donche-Gay Directeur Général de Capgemini France. Capgemini au Maroc ? C’est chose faite. Après de longs mois de palabres et tergiversations, le géant français s’installe. Et pour ce faire, loue des locaux provisoires en attendant la livraison, prévue pour juillet 2007 des locaux flambants neufs du fameux CasaShore. Des locaux sur le papier dont 70% sont déjà réservés par Unilog, Cap Gemini, GFI, mais aussi BNP Paribas ou Axa
Les opportunités de l’Offshoring des technologies de l’information au Maroc, thème d’une conférence de l’AMPA à San Francisco
WASHINGTON (MAP) – Les opportunités de l’offshoring en matière de technologie de l’information au Maroc et les défis de la concurrence globale, ont constitué le thème d’une rencontre organisée, dernièrement, à San Francisco (Californie) avec la participation des représentants de sociétés spécialisées dans le domaine des technologies de la communication.
Initiée par l’Association des Professionnels marocains en Amérique (AMPA), cette manifestation a permis aux intervenants de partager leurs expériences en offshoring au Maroc et d’inciter les sociétés américaines opérant dans le domaine des technologies de l’information à délocaliser leurs activités au Royaume et à tirer profit des opportunités et avantages qu’offre l’Accord de Libre-échange (ALE), conclu entre le Maroc et les Etats-Unis.
L’offshoring est considéré comme un facteur de compétitivité au Maroc alors que le pays s’intègre progressivement dans l’économie de la globalisation, indique un communiqué de l’AMPA.
Lors de cette rencontre, Marc Onetto, ancien cadre administratif de Solectron, General Electric et Exxon qui a traité des facteurs dont les sociétés américaines tiennent en ligne de compte pour sélectionner un partenaire en matière d’offshoring.
Pour sa part, Jamal Benhamou, directeur de la Fédération Marocaine des Technologies de l’Information, Télécommunication et Offshoring (APEBI), a présenté les atouts du Maroc en tant que première destination de l’offshoring.
Quant à Ali Mouline, membre d’AMPA, et Mark Miles, de SlientClick.com, qui ont établi des affaires de technologies de l’information au Maroc qu’ils gèrent à partir des USA, ont qualifié de « »positive » » leur expérience et invité les administrateurs de sociétés à délocaliser leurs officines au Maroc.
La rencontre, qui a connu un grand succès, a été marquée par la participation des professionnels maroco- américains de plusieurs régions des Etats-Unis, en plus des responsables exécutifs de Silicon Valley.
Walid Touijri, de Sprint Telecommunications a exalté le « »succès total » » de l’événement et « »l’excellent travail » » des organisateurs.
Le président d’AMPA , Khalil Jai Hokimi, gratifié à l’occasion d’un prix pour son action et dévouement, a saisi cette opportunité pour évoquer les activités déployées et le programme tracé par l’association, ONG à but non lucratif, qui compte désormais 140 adhérents repartis sur 17 Etats d’Amérique.
L’AMPA a pour principal objectif de promouvoir les échanges d’idées et d’expériences entre les professionnels marocains, connus et estimés pour leur dynamisme et leur succès en carrière et en affaires aux USA.
Publié le: 10/11/2006 à 18:50:43 GMT Source : MAP
Un cadre fiscal incitatif et coûts d
La présentation de Offshore Maroc 2010 par la gouvernment marocain.
http://www.pm.gov.ma/document/offre_offshoring_2010.pdf
L’encouragement discret de De Villepin.
http://www.premier-ministre.gouv.fr/acteurs/communiques_4/viiie_rencontre_haut_niveau_57407.html
Tata Consulting sera la première à s’installer à Casashore.
http://www.marocoffshoring.com/news.htm
Sa consoeur automobile Tata Motors avait déjà conclu il y a quelques mois un contrat de fabrication d’autobus et d’autocar au Maroc.
http://www.blog.ma/aupositif/L-Indien-Tata-Motors-prend-pied-au-Maroc_a87.html
merci pour tous ses liens, sur Villepin, je n’etais tombé que sur un site pas forcement très objectif critiquant Syntec
Sur Tata, c’est un scoop !
Sur les flux migratoires , effectivement , cela permet également de régler en partie le pb qui est important
d’ou
« Par ailleurs et tout en confirmant l
Le risque d?un d?loppement non durable est grand !
Les d?calisations des industries europ?nes et asiatiques sont une excellente opportunit?our le Maroc.
Notre pays dispose certes d’un potentiel consid?ble de Ressources Humaines pour faire ?e rebond de croissance escompt?
Jadis, et particuli?ment, dans les ann? 60, ce sont des Hommes peu alphab?s?que nous avons d?ac?ers le l’Europe Occidentale pour des l?ex?tion des travaux durs, risqu?et tr?mal r?n?s.
Aujourd’hui c’est une main d’oeuvre qualifi?qu’on exige dans le cadre d’un nearshoring ou d’un offshoring.
Or, le plus grand risque est d’utiliser cette population de B + 4 ou BAC+ 5 et d’ing?eurs dans des postes ?aibles valeurs ajout?. C?est le cas notamment des ? Call Centers ?.
En effet, l’effet de substitution est presque imm?at pour opter pour un autre pays concurrent.
Gageons que notre gouvernement sera valoriser ce potentiel significatif de nos RH et le promouvoir en vue de le ? vendre ? ?a vraie valeur, et ce sans aucun dumping social.
Ce n’est que dans le cadre d’un offshoring ?aute valeur ajout?que nous sommes dans le cadre d?un ? Win Win ? pour un d?loppement durable.
Dans tout autre cas l?investissement serait non rentable.
Pr & Dr Rachid BOUTTI
http://www.controledegestion.org
Certes, cela aidera à résorber le taux de chômage au Maroc en créant des centaines de milliers de nouveaux emplois, mais encore faut-il que ces emplois sont « décents ». Tel est l’autre revers de la médaille.
Les conditions de travail laissent vraiment à désirer, notamment dans les centres d’appel: harcèlement moral, douleurs dorsales, problèmes au niveau du système auditif, stress, promesses en termes financiers non tenus de la part des employeurs (notamment en ce qui concerne la prime proportionnelle au rendement), non respect du code de travail et je pourrai continuer.
A mon avis, si le Maroc, et le pays en développement de façon générale, choisissent de miser sur le secteur de l’offshoring, ils ne doivent surtout pas négliger les conditions sociales des travailleurs. Mais dans ce cas, ils risquent de voir le nombre d’entreprises choisissant de délocaliser leurs activités baisser considérablement.
Aux facteurs classiques (théoriques) conditionnant la délocalisation des entreprises des payes développés vers d’autres pays moins développés, il faudrait donc ajouter le facteur « déshumanisation de travail » et « non application du Code de travail ».