Quand on parlait de « grosse fortunes » d’Arabie saoudite .. on ne croyait pas si bien dire. Car, sans vouloir être désobligeant, il faut bien avouer que les saoudiens prennent de l’embonpoint.
Les immenses revenus procurés par le pétrole n’ont pas que des effets bénéfiques sur les riches émirs. Car même si le suivi des préceptes de la religion musulmane devrait permettre de limiter les excès de graisses et d’alcool, l’obésité, qui touche un Saoudien sur cinq, coûte à la société saoudienne plus de trois milliards de dollars par an en dépenses de santé en raison des maladies qui lui sont liées, selon un médecin spécialisé, cité samedi par la quotidien Al-Watan.
L’Arabie saoudite, dont la population est estimée à plus de 22 millions d’habitants dont plus de 6 millions d’expatriés, « compte plus de trois millions d’obèses », a précisé le Dr. Walid Boukhari, chef du département de chirurgie à l’hôpital du roi Fahd à Djeddah. Selon lui, ces obèses dépensent au total « plus de trois milliards de dollars par an » en consultations, médicaments et interventions médicales.
Il va de soi que les saoudiens ne bénéficient pas des bienfaits de la sécurité sociale. Reste tout de même que les sociétés pharmaceutiques, et établissements médicaux devraient réfléchir à d’intéressants investissements dans le pays, si ce n’est déjà fait …
Pour rappel, l »obésité est due à une alimentation peu équilibrée et au manque d’exercice physique. Elle est souvent un terrain propice à d’autres affections allant de l’arthrite à l’asthme en passant par des maladies plus graves comme certains cancers (sein, colon) et des accidents cardio-vasculaires.
Les monarchies pétrolières du Golfe (Arabie saoudite, Koweït, Emirats arabes unis, Qatar, Bahreïn et Oman) connaissent une aggravation des maladies associées à l’obésité qui, selon une étude scientifique publiée en 2005, touche jusqu’à 70% des femmes et 50% des hommes.
L’économie saoudienne est quant à elle très dépendante des revenus pétroliers : disposant d’un quart des réserves mondiales de pétrole, l’Arabie Saoudite est le premier pays producteur de l’OPEP. La hausse des cours du pétrole observée ces dernières années a bénéficié à l’Arabie Saoudite qui a par ailleurs accrû sa production. L’activité économique du pays a été stimulée par les prix élevés du baril : la croissance du PIB a été de 5,2% en 2004, et de 6% en 2005. Le FMI prévoyait une croissance de 4,7% en 2006. Avec les revenus dégagés par le pétrole, l’Arabie Saoudite s’est fixé plusieurs objectifs : rembourser la dette publique, amélioration de l’éducation et de la formation professionnelle, développement de la politique sociale, de la santé et des services. Le pays doit par ailleurs lutter contre le chômage (qui est estimé à 12%). Actuellement, 13% des emplois du secteur privé sont occupés par des saoudiens. L’Etat souhaiterait faire passer ce taux à 45%.
Le secteur agricole est largement subventionné et représente 10% du PIB non pétrolier. L’Arabie Saoudite est le premier importateur mondial d’orge. Les exportations de pétrole brut représentent 75% des revenus de l’Etat. Pour réduire la dépendance de l’économie vis-à-vis du pétrole, le gouvernement cherche à développer les activités énergétiques parmi lesquelles le gaz et l’électricité. L’industrie fournit 10% du PIB. Le tourisme génère des revenus importants (4 millions de touristes par an) grâce notamment à la Mecque.
L’Arabie Saoudite est membre du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) qui regroupe aussi Oman, le Qatar, Bahrain, le Koweït et les Emirats Arabes Unis et a réalisé une union douanière entre ces pays. Les trois premiers clients sont le Brésil, le Chili et les Etats-Unis.
Les trois premiers fournisseurs du pays sont les Etats-Unis, le Japon et l’Allemagne. L’Arabie Saoudite importe principalement des véhicules, des biens d’équipement électriques et des produits alimentaires.
Sources : AFP, Septimanie
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Les ventes de brut en 2006 ont dopé la croissance économique en Arabie saoudite
10:41 | 10/ 02/ 2007
ABOU DHABI, 10 février – RIA Novosti. Les prix élevés du pétrole ont eu pour résultat en 2006 une forte augmentation de l’excédent budgétaire et des actifs étrangers du gouvernement, le tout étant accompagné d’une montée du PIB et une déflation records.
Selon le quotidien Arab News, en 2006, les recettes provenant de la vente du pétrole se sont montées à 194,4 milliards de dollars. L’excédent budgétaire s’est accru de 23,6% par rapport à 2005 et s’est chiffré à 70,6 milliards de dollars. Le PIB national est évalué à près de 348 milliards de dollars, ce qui constitue un record.
Grâce aux indices économiques élevés, les actifs étrangers du gouvernement se montent désormais à plus de 225 milliards de dollars. D’après des informations fournies par la Banque centrale saoudienne, la plus grande partie des fonds investis hors des frontières du royaume le sont sous forme de dépôts dans des banques étrangères. Les actifs accumulés suffisent pour financer les importations saoudiennes pendant plusieurs années.
L’inflation dans le pays ne dépasse pas 2%. En 2007, l’excédent budgétaire devrait franchir la barre des 106 milliards de dollars.
L’Arabie saoudite, qui extrait quotidiennement moins de 10 millions de barils de pétrole, entant porter sa production à 12,5 millions de barils/jour d’ici à 2009. Au cours des cinq années à venir elle accroîtra de 44% le volume de la production de ses raffineries.
On voit que les americains sont rentres bien plus loin qu on le pensait …
Oui, la photo parle mieux qu’un long discours …
actuellement, ils devraient plutôt s’occuper des enfants à qui on file de l’argent de poche à gogo et qui ne sachant pas quoi en faire vont le dépenser au fast food du coin. résultat l’obesité massive apparaît chez les enfants dès le plus jeune âge.
de toutes les manières il n’y a pas que les enseignes de fast food qui se frottent les mains, toute l’industrie agro-alimentaire produisant du « prêt-à-manger » peut se frotter les mains. sur les paquets de chips et autres maïs soufflé, il est écrit en arabe « repas léger »
dans les rayons fruits et légumes des supermarchés la plupart des clients ne sont pas saoudiens, les caddies des saoudiens sont pleins de repas prêt à consommer telles les fameux noddles sur lesquelles il suffit de verser de l’eau bouillante, ou les gigantesques sachets de chips, et autres snacks huileux. sans oublier les boissons gazeuses et sirupeuses. dans un pays si chaud c’est l’eau qui devrait être bue en abandance, eh! bien non ce sont « les gaseuses » comme on les appelle en arabie.
la famille se réunit une seule fois par jour autour d’un repas à base de riz trés gras et de poulet ou de mouton,cuisiner au beurre rance et à la graisse de mouton est trés répandu.les enfants prennent leur repas du matin à la buvette de l’école, je vous laisse imaginer ce qu’on y vend…idem pour le goûter entre les deux il y a le repas familial et le soir ils mangent des sandwitches exemptes de verdure.
ajoutez à ça qu’aucune éducation alimentaire n’est dispensée ni aux enfants ni aux adultes. d’ailleurs la publicité dans les gratuits pour des pillules miracles pour maigrir et autres méthodes douteuses est légion. quant aux cliniques de chirurgie esthétique elles marchent plein pot, l’operation n°1 : la liposuccion. autre phenomène qui est pour le moins inattendu, c’est l’apparition des troubles du comportement alimentaire :notemment l’anorexie chez les jeunes adolescentes adeptes de la satrac et autres emissions faisant défiler des sylphides qui ont réussi. c’est qu’en arabie le loisir le plus à porté des jeunes filles est la télé et avec l’explosion des chaines sattellitaires….
l’obesité est d’autant plus envahissante chez la population des villes que bouger est presque « interdit » socialement : marcher veut dire qu’on ne possède pas de voiture ce qui est le comble dans un pays où le litre d’essence coûte moins cher que la bouteille d’eau d’un litre à savoir 10 centimes d’euro. il est trés mal vu de marcher en dehors des artères commerçantes, les femmes et les filles n’ont pas la liberté de sortir seules. à part dans les grandes villes il n’y a pas de club de sport pour les femmes. et quand ils existent l’abonnement est hors de prix alors que le prix du menu fast food est à la portée de toutes les bourses. il n’existe pas d’activités sportives dans les écoles publiques des filles et trés peu dans celles des garçons. d’ailleurs en arabie la meilleure « activité » c’est de dormir le jour et d’investir les centres commerciaux à la tombée de la nuit.
si la pandémie de l’obesité a mis des années pour se manifester dans certains pays industrialisés, en arabie elle avance à une vitesse grand V, et aucune politique sanitaire n’accompagne le phénomène.
Elisabeth Studer,
Je vous cite : « Il va de soi que les saoudiens ne bénéficient pas des bienfaits de la sécurité sociale. »
Quelle mauvaise langue vous faîtes.
Je vous invite à lire cet article consacré au système de santé saoudien :
http://en.wikipedia.org/wiki/Healthcare_in_Saudi_Arabia
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