Vénézuela : bourse et USA inquiètes des nationalisations

Chavezd3105am1_1La Bourse de Caracas s’est effondré mardi, perdant 18,66% de sa valeur à la clôture, après l’annonce par le président vénézuélien Hugo Chavez la veille, de la nationalisation des secteurs de l’électricité et de la téléphonie.

Il a également affirmé que la banque centrale allait perdre son autonomie.

La semaine passée, M. Chavez avait annoncé que son gouvernement allait attribuer 7 des 37 milliards de dollars de réserves accumulées dans les caisses de la Banque centrale au Fonds pour le développement national et à la construction du socialisme. Réélu le 3 décembre avec 63% des voix et pour six ans, M. Chavez a déjà annoncé qu’il voulait développer fortement l’agriculture, les infrastructures et le logement.

I

(17 commentaires)

  1. Chavez/Poutine même combat ?
    Gazprom fait la même chose en russie :
    -Chtokman
    -Khariaga
    -Sakhaline
    Chavez va quand même très loin cette fois.

  2. oui, mauvais temps pour les pétroliers, il ne leur reste plus qu’à investir en Irak ?

  3. L’irak sa va rester chaud quelques années supplémentaires ?
    Pour les majors finit l’âge d’or…

  4. oui, c’est clair , l’age d’or et la poule aux oeufs d’or.
    Un des autres pbs majeurs est le manque d’investissement, les pays se sont endormis sur leurs richesses …

  5. > Un des autres pbs majeurs est le manque d’investissement, les pays se sont endormis sur leurs richesses …
    C’est ce qui doit faire réfléchir : un groupe pétrolier qui pense pouvoir continuer d’exercer son activité sans problème étatique investit afin d’être continuement productif, les pays socialistes ne comprenant rien à l’économie ne voient qu’une rente à parasiter.

  6. Bientôt le gaz ?
    CARACAS (Reuters) – Venezuelan President Hugo Chavez on Wednesday recommended the state take control of natural gas projects as part of his intensified program of nationalization.
    Venezuelan law currently allows foreign firms to own gas projects in the Caribbean state but Chavez proposed a legislative change.

  7. Je pense que oui ..
    ca s’agite de partout en ce moment …
    la poule aux oeufs d’or noir aurait-elle attrapé la grippe aviaire ?

  8. CARACAS (Dow Jones)–Le Venezuela pourrait nationaliser les quatre projets de valorisation du pétrole de la ceinture de l’Orénoque en cas d’échec des négociations avec les compagnies pétrolières étrangères qui les contrôlent, a déclaré jeudi le ministre des Finances, Rodrigo Cabezas, lors d’un entretien à la télévision nationale vénézuélienne.
    Le gouvernement vénézuélien est en négociations avec Exxon Mobil Corp, Chevron Corp, Statoil, Conoco Phillips, Total et BP, les six compagnies pétrolières qui contrôlent les projets du bassin de l’Orénoque.
    Au début de la semaine, le président vénézuélien Hugo Chavez a annoncé son intention de nationaliser les secteurs de l’économie considérés comme stratégiques.
    Pour le moment, le gouvernement compte prendre le contrôle uniquement des secteurs des télécommunications, de l’électricité et du gaz, a assuré le ministre des Finances.
    Pour rappel,le projet de l’Orénoque est estimé a 33 mds de $ et pourrai détenir 235 mds de barils de brut.
    La visite du président iranien doit débuter samedi et plusieurs accords sur l’extension de la coopération entre les deux pays seront signés au cours de cette visite.

  9. L´Argentine et le Venezuela se proposent de créer, pour faire contrepoids aux institutions financières internationales, une Banque de l´Amérique du Sud.
    « La Banque mondiale, la Banque interaméricaine de développement et le Fonds monétaire international sont les principaux responsables de la situation économique grave qui s´est créée dans les pays sud-américains », a affirmé le président argentin Nestor Kirchner, en visite officielle au Venezuela. Selon lui, la décision de créer une Banque de l´Amérique du Sud favoriserait le financement des secteurs réels de l´économie.
    « La Banque de l´Amérique du Sud permettra d´accumuler les moyens financiers libres pour financer la production et créer de nouvelles capacités de production », a estimé le président argentin avant d´annoncer que la nouvelle structure financière sera ouverte à tous les Etats sud-américains.
    Dans le cadre du nouveau projet conjoint, l´Argentine et le Venezuela vont émettre, la semaine prochaine, des titres « sud-américains » pour 1,5 milliards de dollars.
    Nestor Kirchner effectue une visite officielle au Venezuela sur l´invitation de Hugo Chavez. Les parties ont signé 17 accords de coopération commerciale et économique.

  10. Du Chavez en grande forme avec des annonces intéressantes.
    Chavez veut quitter le FMI et la Banque mondiale
    CARACAS, 1er mai (Reuters) – Dans une allocution prononcée la veille de la fête du travail, Hugo Chavez a annoncé qu’il souhaitait que le Venezuela quitte la Banque mondiale et le FMI, ainsi que la mise en place d’une série de mesures sociales en direction des vénézueliens.
    Il compte créer une institution bancaire régionale qui se substituerait aux deux organisations responsables, selon lui, de la pauvreté en Amérique du sud.
    Cette banque serait en partie financée par les revenus que le Venezuela tire de ses hydrocarbures.
    « Nous n’avons pas besoin de monter jusqu’à Washington (NDLR, le siège du FMI et de la Banque mondiale), (…) nous allons en sortir », a lancé Chavez.
    Chavez, qui dirige le pays depuis 1999, annonce ce retrait quelques semaines après que le Venezuela a remboursé ses dernières dettes auprès de la Banque mondiale.
    Afin de bâtir cet Etat socialiste qu’il appelle de ses voeux, Chavez a également annoncé que le salaire minimum serait augmenté de 20% pour atteindre 615.000 bolivares (210 euros), malgré l’inflation record de 12% par an qui paralyse l’économie du pays.
    La durée légale du travail quotidien sera quant à elle ramenée à six heures d’ici 2010.
    « Les travailleurs vénézueliens méritent le meilleur du meilleur », a lancé celui qui considère Fidel Castro comme son mentor.
    Et puis…
    Le président vénézuélien Hugo Chavez a menacé de retirer son pays de l’Organisation des Etats
    Américains (OEA) si cet organisme venait à le condamner pour l’affaire de la chaîne de télévision privée Radio Caracas Television (RCTV).
    « Si l’OEA, après tout ce qui s’est passé ici, en vient à condamner le Venezuela, celui-ci se retirera de cette organisation », a déclaré Hugo Chavez lors d’une réunion au sommet de l’Alternative Bolivarienne pour l’Amérique, ce week-end à Barquisimeto (sud-ouest de Caracas).
    M. Chavez faisait référence à la possibilité de voir son pays condamné par la Cour interaméricaine des Droits de l’Homme (CIDH) et l’OEA pour violation de la liberté d’expression dans le cas de la chaîne de télévision RCTV.
    M. Chavez a récemment annoncé son intention de ne pas renouveler la licence de RCTV à qui il reproche d’avoir été impliquée dans le coup d’Etat qui l’avait délogé du pouvoir pendant deux jours il y a cinq ans. « Ces organismes ne sont pas légitimes. Seuls des gouvernements comme les notres peuvent dénoncer de tels abus », a affirmé M. Chavez.

  11. Hugo Chavez menace de nationaliser les banques privées vénézuéliennes
    CARACAS (AP) – Reprochant aux banques privées vénézuéliennes de spéculer au lieu d’oeuvrer au développement du pays, le président Hugo Chavez les a menacées jeudi de nationalisation.
    « Les banques privées doivent donner la priorité au financement des secteurs industriels du Venezuela, à bas coût », a estimé Hugo Chavez. « Si les banques n’acceptent pas cela, il vaut pour mieux qu’elles partent (…) que nous les nationalisions afin que toutes les banques travaillent au développement du pays au lieu de spéculer et de produire de gros profits ».
    Le président vénézuélien a également reproché au sidérurgiste Sidor d’avoir « créé un monopole » et de vendre la majorité de sa production à l’étranger, contraignant ainsi les industries du pays à importer leurs tubes d’acier de Chine et d’ailleurs.
    « Si la société Sidor (…) n’accepte pas immédiatement de changer ce procédé, elle m’obligera à la nationaliser », a lancé Hugo Chavez en guise d’avertissement, en assurant toutefois qu’il « préférait ne pas » avoir à la faire. Plus de la moitié du capital de Sidor est détenu par Ternium, une société basée au Luxembourg.
    Hugo Chavez a déjà commencé à nationaliser la plus grande société de télécommunication du pays, ainsi que le secteur de l’électricité.

  12. au final , il ne lui reste plus grand chose à nationaliser, non ?
    une fois qu’il a fini , il passe l’idée à ses voisins ?
    la Bolivie en tête ?

  13. Tout a fait et maintenant en plus de la Bolivie, l’Equateur et son président correa vont suivre la voie dessiné par Chavez.
    Correa au soir de sa victoire au referendum du 15 avril :
    Rafael Correa, 44 ans, a répété dimanche soir qu’il était favorable à un « changement de modèle économique » où dorénavant « l’Etat planifie, régule et assure la promotion de l’économie sans nationaliser les moyens de production ».
    Le président équatorien, élu en novembre 2006, compte promouvoir des mesures protectionnistes et interdire les monopoles notamment dans le secteur bancaire.
    L’Equateur, 5e producteur de pétrole en Amérique du Sud avec 536.000 barils par jour (b/j) en 2006, envisage aujourd’hui de réduire ses exportations de brut et d’appliquer une politique énergétique différente dans le cadre de la nouvelle constitution.

  14. Pour trouver une photo sur l’occupation des multinationales par PVDSA au Venzuela , je suis allée sur Google Espagne , pas eu trop le temps de fouiller, mais j’ai vu que de nombreux articles parlaient de Alba et Alca .
    A creuser , car Chavez continue la mise en oeuvre de ses plans de réunir autour de sa politique les pays d’Amérique Latine
    Attention la Russie bouge aussi, cf . Ria Novosti.
    Sinon, avez vous des precisions sur l’ex negociateur arrete à Téhéran ?

  15. la seule dépèche en français faisant le point sur ce sujet (ex negociateur) date d’hier.
    TEHERAN, 2 mai 2007 (AFP) –
    Un ancien membre de l’équipe de négociateurs du programme nucléaire iranien, Hossein Moussavian, a été arrêté pour des « raisons de sécurité », a rapporté mercredi l’agence officielle Irna.
    Irna, citant des sources informées anonymes, a précisé que M. Moussavian avait été arrêté lundi à son domicile de Téhéran.
    L’agence semi-officielle Ilna, citant une source judiciaire, avait rapporté plus tôt l’arrestation de M. Moussavian sans en préciser les raisons.
    Selon une troisième agence iranienne, Fars, M. Moussavian « a été arrêté et placé en détention pour ses liens avec des étrangers avec qui il a échangé des informations ».
    « Il a probablement échangé des informations avec des étrangers sur la question du nucléaire et il pourrait être accusé d’espionnage », a-t-elle ajouté.
    Selon l’agence, Hossein Moussavian était interrogé à la prison Evin de Téhéran. « Sa remise en liberté est exclue pour le moment ».
    Fars avait auparavant indiqué que l’arrestation d’Hossein Moussavian, qui travaille actuellement pour un institut de recherche, n’était pas liée au dossier nucléaire mais à « ses activités économiques », et qu’il pourrait être libéré sous caution mercredi en fin de journée.
    Le bureau de M. Moussavian, contacté par l’AFP, a refusé de commenter ces informations.
    Aucun responsable iranien n’a confirmé officiellement que M. Moussavian ait été arrêté ou que des charges pesaient contre lui.
    M. Moussavian, ancien ambassadeur d’Iran en Allemagne, a joué un rôle important durant les négociations nucléaires entre l’Iran et les trois grands pays européens (Grande-Bretagne, France, Allemagne) jusqu’à 2005.
    Il était notamment le porte-parole de l’équipe des négociateurs, dirigée par le modéré Hassan Rohani, qui avait signé un accord suspendant les activités d’enrichissement de l’uranium, sous le mandat de l’ex-président réformateur Mohammad Khatami.
    L’équipe avait été évincée après l’élection en juin 2005 du conservateur Mahmoud Ahmadinejad à la présidence, et remplacée par des négociateurs proches du pouvoir sous la direction d’Ali Larijani.
    Hossein Moussavian s’est rarement exprimé sur le nucléaire depuis son éviction. Il a toutefois critiqué la position intransigeante de la nouvelle équipe dans ses négociations avec les Occidentaux, défendant en décembre dernier une politique de « souplesse, de prudence, de patience ».
    M. Ahmadinejad a réaffirmé mercredi que l’Iran ne bougerait pas d’un iota sur ses « droits nucléaires », alors que l’Iran est soumis à des sanctions par le Conseil de sécurité de l’ONU, qui a exigé la suspension de toutes les activités liées à l’enrichissement, notamment la fabrication de centrifugeuses.
    L’Occident soupçonne l’Iran de chercher à fabriquer l’arme atomique en utilisant son programme d’enrichissement d’uranium mais Téhéran soutient que son programme est purement civil.

Les commentaires sont fermés.