Quand le chien de Poutine marche sur les pieds de Merkel

Tel maître, tel chien dit le dicton …

Alors quoi penser de l’attitude du chien de Poutine qui s’est récemment littéralement installé sur les pieds de la chancelière allemande Angela Merkel, lors de la visite de cette dernière en Russie … pour traiter notamment  de questions concernant le domaine de l’énergie.

Symbole, pure coïncidence .. ou traduction par la race canine des intentions bien humaines de son maître : à savoir marcher sur les pieds de Merkel ?

paAlors que les relations entre la chancelière allemande Angela Merkel et le président russe Vladimir Poutine ne sont pas des plus cordiales, nos deux protagonistes se sont retrouvés quelque peu dans l’embarras dimanche dernier lorsque la chienne du président est venue s’asseoir sur les pieds de la chancelière avant le début de leur tête-à-tête.

Assis dans un salon de la résidence présidentielle d’été à Sotchi, sur les bords de la mer Noire, les deux dirigeants échangeaient quelques mots devant la presse en préambule à leurs entretiens lorsque le Labrador Coni est venu bousculer le protocole.

Le Labrador, qui est souvent de la partie lors des séances de photos à Sotchi, s’est assis aux pieds de la chancelière, quelque peu gênée, avant que M. Poutine ne tire la chienne vers lui par le collier et ne lui donne une tape sur l’arrière-train pour mieux la convaincre de se pousser.

Les deux dirigeants, qui se rencontraient pour discuter énergie et partenariat UE-Russie, ont une relation beaucoup plus formelle et distante que celle qui existait et existe toujours entre M. Poutine et l’ex-chancelier Gehrard Schroeder, dont les entretiens étaient toujours très conviviaux et chaleureux. A ce point qu’il était rare il y a encore quelques mois de trouver une photo de Poutine sur google sans voire l’ombre de Schroeder…

Si la chancelière allemande a demandé dimanche dernier au président russe davantage de fiabilité dans les fournitures d’énergie à l’Europe, elle est néanmoins repartie de Sotchi sans avancées concrètes sur le statut futur du Kosovo.

« Nous plaidons pour des relations de confiance dans les livraisons (de gaz et pétrole russes). C’est pourquoi il est important qu’on ait à l’avenir des échanges sur les difficultés qui peuvent exister » et « qu’on communique mieux« , a déclaré Mme Merkel au cours d’une conférence de presse commune.

L’énergie était la question centrale de cette rencontre, quelques jours après la crise opposant la Russie et la Biélorussie, qui a conduit à l’interruption des livraisons de brut russe à l’Europe via l’oléoduc Droujba.

M. Poutine, loin de faire amende honorable sur le sujet a défendu sa position dans la crise avec Minsk et estimé que Moscou avait toujours donné des gages de fiabilité. « Tout ce qu’a fait la Russie ces dernières années visait à créer des règles uniques de transparence et les conditions d’une coopération en Europe avec nos partenaires », a-t-il affirmé.

Il a assuré que la Russie voulait rester un partenaire énergétique fiable et qu’elle allait développer des routes  alternatives de transport des ressources, « pour réduire sa dépendance » à l’égard de pays voisins  -comme l’Ukraine ou la Biélorussie – par lesquels passent des pipelines ou gazoduc. « Nous allons accélérer notre travail dans la construction de systèmes de pipelines vers la côte du Pacifique, nous allons élargir la possibilité de transport des hydrocarbures au Nord, y compris au Nord-Ouest de la Russie », a-t-il dit.

Source : AFP

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