Certes, la Biélorussie a annoncé mercredi avoir annulé les droits de douane qu’elle imposait depuis le 1er janvier sur le transit du pétrole russe par son territoire. Cependant, il se pourrait bien que la bataille soit loin d’être finie, Minsk ayant plusieurs cordes à son arc … et notamment l’arme de l’écologie et de l‘environnement.
N’oublions pas également que la Biélorussie pourrait revenir à la charge en vue d’être rétribuée pour l’ « hébergement » des bases militaires russes. Quant à la Russie, ses réserves de pétrole sont-elle aussi importantes que cela ?
I
Le Bélarus menace de faire payer à la Russie la location de bases
AFP 15.01.07 | 23h42
Minsk a vivement réagi aux commentaires du président russe Vladimir Poutine qui a affirmé lundi que la Russie subventionnait l’économie bélarusse à hauteur de 5,8 milliards de dollars, menaçant d’exiger de l’argent de Moscou pour la location des sites militaires russes au Bélarus. « L’affirmation (…) que la Russie subventionne (…) l’économie bélarusse à hauteur de 5,8 milliards de dollars ne correspond pas à la réalité », a déclaré le vice Premier-ministre bélarusse, Andreï Kobiakov sur la première chaîne de télévision bélarusse. Vladimir Poutine a affirmé lundi que dans le seul secteur énergétique la Russie subventionnait l’économie bélarusse à hauteur de 5,8 milliards de dollars par an mais que c’était « le prix à payer pour assurer une « transition tranquille vers des relations de marché et pour le soutien au peuple frère du Belarus ». Le président russe a averti le Belarus que la Russie allait réduire ses subventions à l’économie bélarusse. « Si les loi du marché s’appliquent en Russie, elles s’appliquent ici aussi », a déclaré le vice Premier-ministre bélarusse qui a averti que Minsk pourrait exiger d’être payé pour la location des deux sites militaires russes sur son territoire que la Russie exploite gratuitement, et pour le terrain sur lequel passe l’oléoduc Iamal-Europe. En vertu d’un accord conclu vendredi, le Belarus devra désormais s’acquitter d’une taxe de 53 dollars sur chaque tonne de pétrole achetée à la Russie, alors qu’il restait le seul pays au monde à en être exempté. Minsk a également dû accepter de payer deux fois plus cher pour le gaz obtenu auprès de la Russie à compter du 1er janvier.
+ critique acerbe de la Biélorussie sur le GNE
on fait le point demain
La Russie va réduire son soutien à l’économie du Bélarus (Poutine)
MOSCOU, 15 jan 2007 (AFP)
Le président russe Vladimir Poutine a averti lundi le Bélarus que la Russie allait réduire ses subventions à l’économie bélarusse, après une dispute des deux pays sur le transit de pétrole qui a relancé la question de la sécurité énergétique en Europe.
« La Russie va continuer à soutenir, directement ou indirectement, l’économie bélarusse sur un long laps de temps », a assuré M. Poutine au cours d’une réunion avec son gouvernement montrée à la télévision russe.
« A partir de cette année, ce soutien va se réduire de façon significative », a-t-il toutefois souligné dans une allusion à l’accord sur les taxes pétrolières conclu vendredi entre les deux pays après une crise qui avait conduit à l’arrêt des livraisons de brut russe à l’Europe via le Bélarus.
« Dans le seul secteur énergétique, la Russie subventionne l’économie bélarusse à hauteur de 5,8 milliards de dollars » par an, soit 3,3 milliards dans le secteur gazier et 2,5 milliards dans celui du pétrole, a relevé Vladimir Poutine.
« Sachant que le budget du Bélarus pour 2007 équivaut à 14 milliards de dollars, notre soutien représente 41%. Reconnaissons que c’est beaucoup ! », a-t-il souligné dans une pique à son homologue bélarusse Alexandre Loukachenko.
« C’est le prix payé par la Russie pour une transition tranquille vers des relations de marché et pour le soutien au peuple frère du Bélarus », a-t-il ajouté, après une sortie virulente du président bélarusse contre Moscou.
M. Loukachenko, qualifié de « dernier dictateur d’Europe » par les Etats-Unis, a accusé dimanche la Russie de vouloir s’emparer du Bélarus et a promis de défendre « la souveraineté et l’indépendance » de son pays.
Gazoduc de la Baltique: le « projet le plus stupide de la Russie » (Bélarus)
AFP 14.01.07 | 16h20
Le président bélarusse Alexandre Loukachenko a qualifié dimanche le gazoduc germano-russe sous la mer Baltique contournant le Bélarus de « projet le plus stupide de la Russie ». « Le gazoduc de la Baltique est le projet le plus stupide de l’histoire de la Russie, digne du Livre Guinness des records », a lancé M. Loukachenko sur la télévision bélarusse. « On se demande ce que va devenir ce projet alors qu’il y a plein d’obus au fond de la mer Baltique. A quoi bon s’y lancer alors que la deuxième tranche du gazoduc Iamal-Europe est pratiquement prête aujourd’hui? », a-t-il poursuivi. Le gazoduc Iamal-Europe va vers la Pologne et l’Allemagne via le Bélarus. Environ 5% du gaz consommé par les Européens transite actuellement par le Bélarus. La déclaration de M. Loukachenko contre le gazoduc de la Baltique « confirme bien qu’il faut le construire », a réagi une source au Kremlin citée par les agences russes Interfax et Ria Novosti. Le gazoduc nord-européen passant sous la Baltique appartient à un consortium contrôlé à 51% par le russe Gazprom, à 24,5% par le numéro le groupe chimique allemand BASF, et à 24,5% par le groupe énergétique allemand EON. Sa première tranche doit être opérationnelle en juillet 2010. Le chantier est critiqué par la Pologne et les pays baltes.
Ca bouge encore en Biélorussie !
– Minsk envisage d’augmenter à partir du 15 février le prix du transit du pétrole russe via son territoire, le nouveau prix pourrait être de 1,29 à 3,50 dollars hors TVA la tonne sur 100 kilomètres. Le tarif actuel, fixé en 1995 et inchangé depuis, est de 0,41 à 0,60 dollar, selon Itar-Tass
– En 2008, la Biélorussie projette de lancer le chantier de sa première centrale nucléaire.
La première tranche de cette centrale sera mise en service en 2013-2014 et la deuxième vers 2015, leur puissance globale devra atteindre 1 000 MW, a appris RIA Novosti auprès de l’Académie des sciences de Biélorussie.
D’ici 2025, le pays se dotera de deux autres réacteurs.
Bien évidemment la France et la russie sont les mieux placées pour remporter le marché
– Minsk et Alger vont renforcer leur coopération économique et énergétique lors de la visite de Loukachenko en algérie.
Cette visite, dont la date n
Attendez encore autre chose : la Russie annonce solution de contournement de la Biélorussie!
Et encore une « attaque » :
Pétrole et gaz : Minsk veut prélever un loyer pour les terres occupées par les conduites de transport
vendredi 2 février 2007
MINSK, 2 février – RIA Novosti. La Biélorussie pourrait prochainement prélever un loyer pour les terres occupées par les conduites de transport passant par son territoire, a annoncé lors d
Voila comme prévu…
Gazprom achète 50% de Beltransgaz pour 2,5 mds USD
Le géant gazier russe Gazprom a annoncé vendredi avoir acquis 50% de la société bélarusse Beltransgaz qui transporte du gaz russe vers l’Europe pour 2,5 milliards de dollars.
« Selon les termes du contrat, Gazprom acquiert 50% des actions de Beltransgaz pour 2,5 milliards de dollars », écrit le géant russe dans un communiqué.
« Le paiement des actions se fera à part égale en quatre étapes entre 2007 et 2010. A chaque étape, Gazprom acquerra 12,5% des actions de Beltransgaz », précise Gazprom.
Attention également visite la semaine prochaine de Ahmadinejad, le domaine énergétique étant bien sur au centre des discussions.
j’ai vu la visite d’Ahmadinejad, mais depuis ce matin , j’en etais reste à blocage entre Gazprom et Bielorussie
Volte face dans la journée ?
Effectivement ce matin :
Bélarus-Russie: report de la vente de 50% de Beltransgaz à Gazprom
MINSK, 18 mai 2007 (AFP)
La vente au groupe gazier russe Gazprom de 50% de la société bélarusse Beltransgaz transportant du gaz russe vers l’Europe ne va pas être signée vendredi, comme prévu initialement, ont annoncé vendredi à l’AFP les porte-parole des deux parties.
« Les négociations continuent aujourd’hui », a déclaré à l’AFP le porte-parole du gouvernement bélarusse Alexandre Timochenko, précisant que la date de la signature sera fixée au terme de ces négociations.
Il a ajouté que les négociations bloquaient sur « un point », sans préciser lequel.
« La signature de l’accord de vente des actions de Beltransgaz n’aura pas lieu le 18 mai, mais plus tard », a confirmé le porte-parole de Gazprom Sergueï Kouprianov, tout en espérant que l’accord soit signé avant le 1er juin.
La vente de Beltransgaz avait été décidée fin 2006, sous la menace d’une fermeture des vannes par le géant gazier Gazprom. Cet accord est destiné à éviter une interruption des livraisons de gaz russe transitant par le Bélarus à destination de la Pologne, l’Allemagne et la Lithuanie, qui représentent quelque 5% de la consommation européenne de gaz.
L’accord conclu entre Minsk et le groupe public Gazprom prévoit que le Bélarus paie 100 dollars les 1.000 m3 de gaz en 2007 et cède au géant gazier russe 50% de Beltransgaz, maître d’oeuvre des gazoducs bélarusses.
Ces conditions avaient été jugées « désavantageuses » par Minsk, qui bénéficiait jusqu’ici d’un gaz russe à bas prix, à moins de 50 dollars les 1.000 m3.
mais ce soir :
Bélarus-Russie: Gazprom achète 50% de Beltransgaz pour 2,5 mds USD
MINSK, 18 mai 2007 (AFP)
Le géant gazier russe Gazprom a annoncé vendredi avoir acquis 50% de la société bélarusse Beltransgaz qui transporte du gaz russe vers l’Europe pour 2,5 milliards de dollars.
« Selon les termes du contrat, Gazprom acquiert 50% des actions de Beltransgaz pour 2,5 milliards de dollars », écrit le géant russe dans un communiqué.
« Le paiement des actions se fera à part égale en quatre étapes entre 2007 et 2010. A chaque étape, Gazprom acquerra 12,5% des actions de Beltransgaz », précise Gazprom.
Dans la matinée, les porte-parole des deux parties avaient annoncé que l’accord ne serait pas signé vendredi comme prévu initialement.
La vente du bélarusse Beltransgaz avait été décidée fin 2006, sous la menace d’une fermeture des vannes par le géant gazier Gazprom.
Cet accord est destiné à éviter une interruption des livraisons de gaz russe transitant par le Bélarus à destination de la Pologne, l’Allemagne et la Lituanie, qui représentent quelque 5% de la consommation européenne de gaz.
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