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  1. L’avionneur européen Airbus a atteint un total de
    635 commandes en 11 mois et a livré 399 avions depuis le début de 2006, selon
    les derniers chiffres publiés vendredi par le constructeur, qui fait état de 127
    commandes et 46 livraisons en novembre.
    2006 sera un bon cru pour l’avionneur européen, représentant sa deuxième
    meilleure année en terme de commandes, même s’il est en retrait par rapport à
    son record de 2005 (1.111 commandes) et s’il est dépassé cette année par Boeing
    (823 commandes au 28 novembre). Il convient aussi de défalquer de son total la
    commande de dix A380 cargo annulée par le groupe américain Fedex début
    novembre.
    Airbus s’est fortement redressé au cours des deux derniers mois car il ne
    totalisait encore que 226 commandes en 2006 à la fin septembre
    En ce qui concerne les livraisons, les cadences continuent de monter et 2006
    devrait marquer un record pour Airbus, qui table sur plus de 430 livraisons et
    devrait livrer plus d’avions que son concurrent américain.
    En novembre comme sur onze mois les commandes d’Airbus ont concerné
    essentiellement la famille des monocouloir moyen courrier A320. 113 ont été
    commandés en novembre portant le total depuis le début 2006 à 580 unités.
    Seuls 14 long courriers A330 et A340 ont été commandés en novembre. Le total
    des commandes de long courriers depuis le début 2006 a atteint 55 appareils
    (dont 13 A350).
    En ce qui concerne les livraisons, on recense également une immense majorité
    d’appareils de la famille A320: 37 sur 46 en novembre et 313 sur 399 depuis le
    début de l’année.

  2. Satisfaction à Toulouse après l’annonce du lancement du programme de l’A350
    AFP 02.12.06 | 15h42
    Lesponsables politiques, socio-économiques et syndicaux ont salué samedi à Toulouse l’annonce du lancement industriel de l’A350 XWB, un programme de 10 milliards d’euros destiné à concurrencer Boeing dans le créneau majeur des avions long courrier de 250 à 350 places.
    Pour Philippe Douste-Blazy, ministre des Affaires étrangères et président du Grand Toulouse, il s’agit d’une « excellente nouvelle » qui, avec la fin des vols de certification de l’A380, « représente un véritable ballon d’oxygène pour notre agglomération, après les semaines d’incertitude que nous venons de traverser ».
    « C’est un signal fort et un véritable rebond démontrant qu’Airbus n’a rien perdu de ses capacités d’innovation ni de son dynamisme commercial (…)
    Toutes nos énergies sont mobilisées pour obtenir sur notre territoire l’assemblage de cet avion d’avenir dont le potentiel commercial est des plus prometteurs », a estimé le maire UMP de Toulouse Jean-Luc Moudenc.
    « C’est une bonne nouvelle, très attendue. Ne pas prendre cette décision c’était renoncer à un marché très porteur, un recul de la stratégie industrielle d’Airbus et d’EADS », a estimé Jean-Louis Chauzy, président du Conseil économique et social de Midi-Pyrénées, qui rappelle que « Toulouse a la compétence européenne pour l’assemblage » des Airbus.
    Pour lui, les cinq ans d’avance de Boeing « ce n’est pas très important, c’est epsilon sur des avions qui ont trente ans de vie. Ce qui est important pour Airbus, c’est de ne plus connaître ce que l’on a connu, c’est à dire l’incapacité à assumer la croissance industrielle ».
    De son côté, Félix Chiamaramonte, secrétaire du syndicat CGC à Airbus-Toulouse, s’est dit « très satisfait ». « C’était une question de survie, il était primordial de prendre cette décision compte tenu de la part de 40 % que représentent aujourd’hui les avions +long range+ sur le marché mondial », a-t-il estimé.
    « Il s’agit de ne pas faire les même erreurs que pour l’A380, c’est-à-dire se précipiter, annoncer des délais extrêmement serrés. Avançons prudemment. On n’a plus le droit de se tromper. On est désormais derrière Boeing. A nous de jouer le rôle d’outsider », a conclu le responsable syndical. « Enfin, on lance cet avion! », a déclaré Jean-François Knepper, délégué syndical central chez Airbus de FO, syndicat majoritaire. « Avec cette annonce, Airbus a posé le pied au fond du gouffre dans lequel il s’était mis ces derniers mois et amorce la remontée », a-t-il ajouté. Pour le leader syndical, « le ciel de Toulouse et de sa région n’est pas encore totalement dégagé car on n’a pas encore la garantie que l’A380 est définitivement sorti de l’ornière ».
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    Vous l’aurez compris , la bataille va désormais ses ituer entre France et Allemagne sur le lieu d' »assemblage

  3. Le consortium d’investisseurs monté par le gouvernement allemand pour racheter les parts d’EADS mises en vente par le
    constructeur DaimlerChrysler rencontre des difficultés, en raison notamment de
    réticences de l’Etat français, selon le magazine Spiegel à paraître lundi.
    Dans un article diffusé à l’avance, l’hebdomadaire cite de « hauts
    fonctionnaires à Berlin » selon lesquels Paris met jusqu’ici son veto à l’entrée
    au capital du groupe d’aéronautique et de défense d’un groupe d’investisseurs
    emmené par la Deutsche Bank.
    Par ailleurs, le montage imaginé par la première banque allemande peine à
    convaincre les investisseurs, selon le Spiegel.
    Selon ce plan, les droits de vote correspondant à la part de 7,5% mise en
    vente par DaimlerChrysler seraient conservés par le groupe automobile, indique
    le magazine. Par ailleurs, les investisseurs devraient s’engager à conserver
    leurs titres pour trois à cinq ans.
    En contrepartie, ils auraient droit à un dividende plus que doublé, à
    condition bien sûr qu’EADS, qui traverse une assez mauvaise passe suite aux
    déboires de sa filiale Airbus, décide de rémunérer ses actionnaires, détaille le
    magazine allemand.
    Parmi les investisseurs intéressés figureraient Commerzbank et Goldman
    Sachs.
    Le gouvernement allemand avait assuré le 22 novembre que les « grandes
    lignes » d’un accord une cession d’actions EADS par DaimlerChrysler avaient été
    trouvées.
    L’Allemagne est représentée au capital du groupe européen d’aéronautique et
    de défense par une participation de 22,5% de DaimlerChrysler, qui veut descendre
    à 15%.

  4. INDUSTRIE L’actionnaire allemand d’EADS se désengage de l’aéronautique pour remettre de l’ordre chez Chrysler.
    Le Figaro
    ALORS que se réunit aujourd’hui un nouveau conseil d’administration d’EADS, qui aborde notamment le financement de l’A 350, la position de DaimlerChrysler, actionnaire à hauteur de 22,5 % de la maison mère d’Airbus, est ferme. Il est décidé à accélérer sa sortie de l’aéronautique et de la défense pour se consacrer entièrement à l’automobile.
    Au printemps dernier, DaimlerChrysler a réduit sa participation de 30 % à 22,5 %. Il s’apprête à céder 7,5 % supplémentaires à un pool d’investisseurs allemands. Ce bloc d’actions vaut 1,5 milliard d’euros en Bourse.

  5. Le ministre de l’Economie français Thierry Breton
    affirme que l’Etat français, actionnaire d’EADS, maison mère d’Airbus,
    « accompagnera le financement » de l’A350 dont le lancement industriel a été
    décidé vendredi.
    « Les quatre gouvernements concernés (Allemagne, Espagne, Grande-Bretagne et
    France, ndlr) ont déclaré qu’ils apporteraient les garanties à leur niveau dans
    des conditions similaires. Mais pour l’instant elles ne sont pas arrêtées », dit
    M. Breton dans une interview publiée lundi au quotidien français La Tribune.
    Interrogé sur une éventuelle augmentation de capital d’EADS, à laquelle les
    actionnaires privés du groupe, le français Lagardère et l’allemand
    DaimlerChrysler sont opposés, le ministre affirme: « En tout cas, nous jouerons
    clairement notre rôle au prorata de nos engagements. Nous accompagnerons ce
    financement ».

  6. EADS casse le prix des A350
    Afin de ne pas voir l’écart avec le 787 Boeing se creuser davantage, Airbus applique actuellement une politique de cassage des prix sur l’A350 pour convaincre les clients potentiels. Selon The Times, l’avionneur européen n’hésite par à proposer une division par deux du prix de cet avion et offre également d’autres avantages aux compagnies aériennes.
    Avec un certain succès, puisque le journal croit savoir que la compagnie Emirates devrait annoncer la semaine prochaine une commande de 100 A350.
    D’un montant normalement compris entre 19 et 21.5 Milliards de dollars à prix catalogue, la commande ne devrait donc pas excéder 10 Milliards de dollars en tenant compte du rabais évoqué, voire moins. Les prix catalogue des A350-800 et 900 sont respectivement de 189 et 215 Millions de dollars, mais The Times indique qu’Airbus les brade actuellement chacun à 102 Millions de dollars, soit des remises respectives de 46% et 53%.

  7. et pendant ce temps là , les sous traitants français font la cour à Boeing .. j’en reparle dès que je peux.

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