Les loyers élevés menacent l’identité des Champs-Elysées

« Le maire du 8^e arrondissement de Paris, François Lebel (UMP), est catégorique : « L’avenue des Champs-Elysées est sur le fil. Elle n’est plus exceptionnelle, pas encore banale. » Les élus parisiens redoutent que l’artère la plus fréquentée de France – entre 80 et 120 millions de visiteurs par an – ne devienne un « gigantesque centre commercial » et perde de son prestige. » Tout l’immobilier est fou, très cher, trop cher.

« Depuis dix ans, la pression immobilière sélectionne les commerces les plus rentables – les grandes marques de vêtements – seuls capables de payer un loyer qui frise les 10 000 euros le m² par an pour les meilleurs emplacements. Même de grands groupes ne peuvent plus suivre. » Source : Le Monde, les loyers élevés menacent l’identité des Champs-Elysées

« Le niveau atteint par ces loyers exaspère Jean-Noël Reinhardt, président de Virgin Megastore. Il menace : « Si l’augmentation des loyers perdure, un jour nous envisagerons de partir. » Selon nos informations, en dix-huit ans de présence, le poids du loyer du Megastore, a doublé. Il est passé de 4 % à 8 % du chiffre d’affaires (80 millions d’euros en 2005). « Nous ne devons pas laisser le marché s’autoréguler. Les politiques doivent intervenir », réclame M. Reinhardt. »

On réclame l’aide des élus. On se renvoit la balle, mais les coupables sont quand même ceux qui acceptent la surenchère. Il y a des moments où il faut avoir le courage de négocier. Iln’y a pas forcément plusieurs candidats pour la reprise d’une boutique. Le phénomène est le même que pour les particuliers, il ne faut pas céder à la pression. Que l’Etat aide les particuliers se conçoit aisément, mais le sauvetage des cliquants Champs-Elysées, euh !

Même UGC est condamné à partir, à cause de la hausse des loyers, trop importante. Les restaurateurs pleurent car leur clientèle va diminuer sans la présence du cinéma. Je n’imagine pas les Champs sans ce cinéma. On mettra quoi à la place, une boutique de babioles ?

Immobilier : les SDF ne comptent que sur eux-mêmes

Le droit au logement opposable confié à Klasfeld par Sarkozy (1/2)

La solution au mal logement des plus pauvres… (2/2)