Chicago : céréales et soja en hausse

Les prix des céréales et du soja ont terminé en hausse mardi sur le marché à terme de Chicago.

Ce dernier semble avoir été entraîné par le marché chinois et par des achats de fonds d’investissements.

Le ralentissement actuel de la production mondiale de céréales conduit à une hausse des prix sur le marché.

Le marché chinois, haussier tant lundi que mardi a influencé le marché américain, selon les analystes.

Les fonds d’investissements ont par ailleurs acheté en masse ce mardi, notamment de l’huile de soja, ce qui a contribué à la hausse généralisée des cours.

Le marché de Chicago était fermé lundi pour Noël et les volumes sont restés faibles mardi.

Les cambistes restent persuadés que les fonds vont avoir de l’argent frais à investir en début d’année, comme ce fut le cas au cours des deux dernières années

De nombreux opérateurs procèdent ainsi à des couvertures de positions, ce qui contribue à faire monter les cours.

Le blé pour livraison en mars a fini en hausse de 2,75 cents, à 5,1675 dollars le boisseau. Le maïs pour livraison en mars a gagné 4 cents à 3,88 dollars le boisseau. Le soja pour livraison en mars a gagné 12,25 cents à 6,8650 dollars. Les tourteaux de soja et l’huile de soja ont fini en hausse.

Plusieurs pays essaient à l’heure actuelle de faire face aux répercussions sur les prix des aliments. L’Argentine, 3e plus grand producteur et exportateur de soja, a augmenté les taxes à l’exportation pour stabiliser les prix du blé sur le marché local. Et l’Australie, premier exportateur d’orge, où une grave sécheresse a diminué la production de moitié en un an, a décidé d’accorder plus de subventions à l’exportation.

La Chine est également touchée par le phénomène, mais semble en mesure de prévenir les fluctuations brutales des prix des aliments sur le marché domestique. Pékin a ainsi mis aux enchères au  total 4,34 millions de t de sa réserve de céréales depuis novembre pour freiner l’augmentation des prix en interne. 

La société China Grain reserves  Corporation (CGRC) a acheté 40,7 millions de t de blé de juin à septembre  pour combler la réserve d’Etat et renforcer la capacité du pays  dans la stabilisation des prix du blé.  Environ 500 à 600 sociétés de traitement des grains ont  participé à cette vente aux enchères, ll’équilibre entre l’offre  et la demande serait assuré, selon un porte-parole de la CGRC.  Le gouverment interviendra sur le marché périodiquement en  vendant sa réserve de céréales, à l’approche du nouvel an chinois.   

L’Algérie qui a produit 42,7 millions de quintaux, dont sept millions en blé tendre en 2002-2003, et 40 millions de quintaux, dont 7,9 millions en blé tendre, en 2003-2004 ne couvre quant à elle que le tiers de ses besoins en blé qui constitue la base de l’alimentation des Algériens. Elle est classée, de ce fait, parmi les premiers importateurs de blé au monde. La production locale en blé, quant à elle, comme celle d’autres produits nécessitant une pluviosité conséquente reste aléatoire. Elle tourne aujourd’hui autour de 30 millions de quintaux, en moyenne annuellement.

Source : AFP, CCTV, Mahgreb.dz, Xinhua

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