Dans son Etude économique de la Russie en 2006, l’OCDE s’inquiète de la « présence grandissante de l’Etat actionnaire » dans l’ensemble des secteurs russes jugés « stratégiques », y voyant une menace à la croissance actuelle. L’organisation évoque notamment le secteur du gaz tenu par Gazprom.
« La présence grandissante de l’
Bonjour Elisabeth,
Je m’appelle Benoît et suis en 4ème année d’école de commerce. Je m’intéresse à la fusion possible de GDF et Suez pour mon mémoire de fin d’année. A ce sujet et comme vous êtes l’actrice principale de ce blog (très douée soit dit en passant, je vous lis quotidiennement…), je voudrais savoir si vous aviez dans vos archives des articles à ce sujet.
Merci d’avance pour votre réponse et bonne continuation au sein de ce blog, ainsi que tout mes encouragements!
Benoit
désolée , je ne pouvais vous répondre dans la journée
Pour articles sur fusion cf.
url disponible en cliquant sur mon prenom
Coentreprise entre Gazprom et le biélorusse Beltransgaz, selon Poutine
MINSK, 28 nov 2006 (AFP)
Le géant gazier russe Gazprom va former une coentreprise avec la compagnie nationale gazière biélorusse Beltransgaz, a annoncé mardi le président russe Vladimir Poutine après avoir rencontré son homologue biélorusse Alexandre Loukachenko.
Cette annonce apparaît comme un signe d’apaisement après les différends qui ont opposé les deux pays dans le domaine de l’énergie.
« Gazprom et Beltransgaz vont former une coentreprise à parts égales », peut-être avant le Nouvel an, a déclaré Vladimir Poutine, cité par les agences de presse russes. Le président russe s’exprimait en marge d’un sommet à Minsk entre pays ayant fait partie du bloc soviétique.
M. Poutine a ajouté que les détails de l’accord devaient encore être précisés. « J’espère que cela sera fait dans un proche avenir, avant le Nouvel an », a-t-il dit, selon Interfax.
« Une évaluation est en cours par des experts indépendants et les deux parties, russe et bélarusse, s’accorderont avant qu’une décision soit prise » sur la valeur de Beltransgaz, a expliqué le président russe.
Selon un porte-parole de Gazprom, Sergueï Kouprianov, le géant gazier russe procède à l’analyse de documents sur Beltransgaz fournis par la banque néerlandaise ABN Amro, désigné par Minsk pour estimer l’entreprise, a indiqué l’agence russe RIA Novosti.
La Biélorussie, largement dépendante du soutien économique de Moscou, notamment en ce qui concerne la fourniture d’énergie, s’était inquiétée ces derniers mois d’une possible hausse du prix du gaz livré par la Russie.
En septembre, M. Loukachenko avait menacé de rompre toutes les relations avec Moscou si cette hausse – de 46 à 200 dollars pour 1.000 m3 – était confirmée.
Vladimir Poutine pourrait être investi de nouveaux pouvoirs (Rossiïskaïa gazeta)
13:16 | 28/ 11/ 2006
MOSCOU, 28 novembre – RIA Novosti. La chambre haute du parlement russe soutient l’idée d’investir le président de pouvoirs supplémentaires en matière de lutte contre le terrorisme et de sécurité de l’Etat, indique mardi le quotidien Rossiïskaïa gazeta.
Il s’agit notamment de donner au chef de l’Etat le droit d’introduire des sanctions économiques contre des pays dont les actes sont reconnus comme nuisibles pour la Russie.
Lundi, une Conférence parlementaire internationale sur la lutte contre le terrorisme s’est ouverte à Bruxelles. Elle rassemble des parlementaires de 22 pays européens. La délégation russe est conduite par le président du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe), Sergueï Mironov.
La conférence a mis en évidence les différences entre les systèmes politiques de la Russie et des pays d’Europe occidentale. Pour percevoir l’essence de ces divergences, il suffit de s’intéresser aux discours des intervenants.
Les élus des pays occidentaux ne cessent de souligner le rôle important des parlements dans leurs Etats. « Dans notre société, se sont les parlements qui définissent les moyens dont peuvent disposer les organes exécutifs et judiciaires du pouvoir dans la lutte contre le terrorisme. Le parlement joue un rôle central dans la démocratie, et c’est lui qui cerne les limites des compétences reconnues par la Constitution aux autres branches du pouvoir », a déclaré la présidente du sénat de Belgique, Anne-Marie Lizin (propos retraduits du russe).
Le parlement russe n’a pas encore acquis un tel poids politique. La plupart des projets de loi sont toujours élaborés en Russie au sein du pouvoir exécutif (au gouvernement et à l’administration du président) et non pas législatif.
Le président du Conseil de la Fédération a confié lundi au journal qu’il soutenait l’idée d’investir le chef de l’Etat russe du droit d’introduire, par sa simple décision, des sanctions économiques contre n’importe quel pays. Un projet de loi correspondant a été élaboré dans le cadre de la réforme de l’ensemble de la législation antiterroriste et a été soumis à la Douma d’Etat (chambre basse du parlement russe).
M. Mironov a considéré qu’adopter une telle norme était une mesure nécessaire. Selon lui, le président doit avoir le droit d’entreprendre des mesures opportunes visant à exercer une influence économique sur les pays présentant une menace pour la Russie.
D’ailleurs, le sénateur a précisé que le parlement devait ensuite analyser l’utilité des mesures envisagées par le chef de l’Etat. Les parlementaires espèrent donc se réserver le droit d’annuler ces sanctions économiques. Une loi appropriée pourrait être approuvée par le parlement russe au début de l’année prochaine.