Engrais à base d’ammonitrates évacués du port de Nantes

Voilà qui devrait intéresser en tout premier lieu les personnes concernées par l’explosion de l’usine chimique AZF de Toulouse. 2.600 tonnes d’engrais à base d’ammonitrates non conformes et présentant des risques d’incendie ont été évacuées vendredi après-midi de leur site de stockage sur le port de Nantes pour « procéder à l’élimination du produit », a indiqué la préfecture de Loire-Atlantique. Les engrais proviennent de Roumanie.

Mais la pratique de dumping de produits en provenance des pays de l’Est empêche l’exercice de la concurrence dans le domaine : en décembre 2005, le tribunal correctionnel de Saint-Malo avait inculpé quatre personnes et deux sociétés, lesquels avaient importé de l’ammonitrate non pas d’Estonie, mais bien de Russie, pays pour lequel les droits de douane sont plus élevés.

I – Des engrais évacués du port de Nantes

Des analyses de la direction départementale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DDCCRF) sur la cargaison d’engrais débarquée en octobre à Nantes en provenance de Roumanie ont montré que le produit « pouvait présenter des risques, particulièrement en cas d’incendie« , a expliqué la préfecture dans un communiqué.

En raison de ces risques et de la proximité du port avec l’agglomération nantaise, la préfecture a décidé l’évacuation totale de ces engrais. Ils ont été convoyés vendredi sur la Loire jusqu’à une plate-forme temporaire dans la zone portuaire de Montoir de Bretagne, site qui répondrait en ce qui le concerne totalement à l’objectif de sécurité.

Les engrais seront ensuite soit éliminés soit renvoyés au producteur en Roumanie. Selon la préfecture, une autre partie de la cargaison représentant 1800 tonnes avait déjà été distribuée à des coopératives ou des revendeurs en Pays de la Loire et en Bretagne. « Des consignes de prudence » leur ont été données, et ces acheteurs devront « mettre en sécurité chaque stock identifié, puis procéder à son élimination ». En revanche, souligne la préfecture, « une fois épandu comme engrais le produit ne pose plus de problème« .

Le 24 mai 2004, vers 4 heures 55 du matin, heure locale, près de Mihailesti (Roumanie), un camion transportant 20 tonnes de nitrate d

(13 commentaires)

Elisabeth Studer a écrit:
« Le 24 mai 2004, vers 4 heures 55 du matin, heure locale, près de Mihailesti (Roumanie), un camion transportant 20 tonnes de nitrate d

Je ne serais pas surpris si l’on apprenait que le nitrate « non conforme » venu de Roumanie est en fait du nitrate industriel (NI) dit « étiquette rouge ».
Sur ce point, il est important de distinguer l’AMMONITRATE, à vocation agricole, non perméable et contenant 33,5% d’azote d’avec le NITRATE d’AMMONIUM, poreux, destiné à la production d’explosifs de carrières et contenant 34,8% d’azote.

« le cratère creusé par l’explosion du camion roumain soit aussi très semblable à celui de Toulouse, aucune trace sismique significative n’a été enregistrèe » , oui, c’est aussi ce que releve plusieurs sites sur le sujet.
je n’avais pas compris pourquoi de 1er abord , … mais cela signifierait peu-être que la trace sismique de Toulouse serait dûe à une autre – voire une 1ere -explosion ?