Information très discrète. J’allais presque dire … comme il se doit, étant habituée depuis que je « bloggue » à voir peu diffusées des annonces de telle sorte.
Alors que les Emirats Arabes Unis avaient récemment laissé courir la rumeur selon laquelle ils pourraient prendre participation au capital d‘EADS, la ministre française déléguée au Commerce extérieur, Christine Lagarde, a assuré lundi à Dubaï la compagnie aérienne Emirates – plus gros client de l’A380– de « la détermination du gouvernement français à soutenir Airbus ».
– La ministre française du Commerce extérieur tente de rassurer Emirates
La ministre française déléguée au Commerce extérieur, Christine Lagarde, qui effectuait une « brève visite d’une journée à Dubaï en route vers le Japon »…. a été reçue par le Directeur général d’Emirates, Tim Clark. Elle aurait ainsi souligné durant l’entretien « la détermination du gouvernement français à soutenir Airbus« , tout en assurant que sa visite éclair à Dubaï n’avait pas été motivée par la crise actuelle au sein du constructeur européen… je vous remercie de bien vouloir la croire …
« C’est l’un des plus gros clients de la région pour une ligne de produits qui est très importante pour nos exportations, donc il était bien naturel que je puisse le rencontrer », a-t-elle dit.
En dehors de retard dans la fabrication et par conséquent dans la livraison de l’A380, Airbus est actuellement confronté au problème du financement de l’A350, appareil prévu pour répondre à la concurrence du 787 « Dreamliner » de Boeing sur le créneau long-courrier. Pour rappel, les Emirats Arabes Unis, via DIC avaient récemment laissé entrevoir leur participation éventuelle dans EADS.
II
L’Arabie saoudite a suspendu ses négociations avec la Grande-Bretagne sur l’achat de 72 chasseurs Eurofighter Typhoon en raison de la poursuite d’une enquête sur une présumée caisse noire destinée à des membres de la famille royale saoudienne, rapporte mardi le Financial Times. « On ne peut pas parler à la place des deux gouvernements. Mais, je sais vraiment que nous ne sommes pas en train de finaliser le contrat Typhoon » (…) », a déclaré au journal Mike Turner, le président du groupe de défense britannique BAE Systems, qui participe à la fabrication de l’appareil. Le bureau britannique de détection des fraudes, le SFO, enquête depuis trois ans sur un fonds présumé de 89 millions d’euros (60 millions de livres) appartenant à BAE. Ce fonds aurait servi à fournir des avantages en nature – comme des voitures de luxe – aux Saoudiens, pour qu’il continuent de traiter avec BAE. Selon le tabloïd britannique Daily Mail, les Saoudiens seraient prêts à conclure un contrat avec la France portant sur l’achat de 24 ou 36 Rafale, le rival direct de l’Eurofighter. L’Eurofighter Typhoon est un chasseur polyvalent, produit par un consortium européen formé par le groupe EADS (46%), le Britannique BAE Systems (33%) et l’Italien Alenia/Finmeccanica (21%). Le contrat sur l’Eurofighter porte initialement sur 10 milliards de livres (19,4 milliards de dollars ou 14,8 milliards d’euros), mais pourrait s’élever à 40 milliards de livres pour BAE en raison des modifications apportées à l’appareil. Un porte-parole du ministère de la Défense britannique (MoD), contacté par l’ , s’est cependant abstenu de confirmer ou de nier les informations du Financial Times. De son côté, le SFO, interrogé également par le journal, n’a pas non plus fait de commentaires, déclarant qu’une enquête était en cours.
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