50 % des voitures bonnes pour le flexfuel ?

E85Après avoir annoncé la semaine dernière que le prix à la pompe du biocarburant E85 pourrait se situer autour de 0,80 euro le litre, le ministre de l’Economie Thierry Breton a déclaré lundi soir sur France 2 que la moitié des véhicules essence fabriqués « avant 2009 » pourront fonctionner grâce au flexfuel.

Le gouvernement a par ailleurs annoncé vendredi la construction de cinq nouvelles usines de biocarburants permettant une production de 1,1 million de tonnes supplémentaires.

Le développement des biocarburants en France constitue une « formidable opportunité » pour les agriculteurs, a affirmé pour sa part Jean-Michel Lemétayer, président de la FNSEA, jeudi lors d’une conférence de presse.

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(22 commentaires)

  1. Pourra-t-on espérer une prime du gouvernement pour inciter les consommateurs à acheter un nouveau véhicule adapté « flex-fuel »?

  2. Quelle réactivité !! 🙂
    Logiquement , c’est ce qui devrait se faire … surtout avant des élections …

  3. Quid des retombées environnementales? Consommation d’eau, d’engrais, de surfaces en agriculture intensive? Le bilan énergétique n’est pas clair, mais il n’est pas étonnant que la FNSEA se frotte les mains!

  4. @ renault : bonne question ! Mais qui va oser y répondre ?
    je m’étonne de l’absence de réaction des compagnies pétrolières. La menace ne serait-elle pas prise au sérieux ? Y aurait-il réellement une menace au fait ?
    Les politiques parlent, les media relaient, les citoyens (bientôt électeurs) écoutent, les pétroliers se taisent… Et certains internautes s’amusent de la situation !

  5. Une 1ere vision :
    Le développement de la filière Diester conforté par les annonces du Premier ministre au Mondial de l

  6. Attention tout de même, les agriculteurs ne veulent pas jouer le rôle d' »airbags » contre les couts :
    cf.
    Ethanol : les paysans veulent des prix
    29/09/2006 – 10:46 Communiqué de la Coordination rurale
    La CR s

  7. A méditer/commenter :
    « Selon la plupart des gouvernements occidentaux et de nombreux experts, les biocarburants produisent moins d’émission de CO2, l’un des principaux gaz à effet de serre et responsable des pluies acides. En effet, lorsque l’on utilise du pétrole, on libère du carbone qui était enseveli profondément dans le sol depuis des centaines de milliers d’années. Ce carbone provient de la décomposition de la faune et de la flore qui y avaient vécu auparavant. Par contre, les biocarburants émettent autant de carbone de l’ atmosphère que les plantes ont absorbé durant leur croissance. Le bilan est nul : les plantes absorbent du CO2 pour croître puis sont brûlées, elles libèrent alors du carbone qui sera à nouveau absorbé par les plantes qui sont à nouveau produites. Néanmoins certains professeurs d’université comme Tad Patzek ou David Pimentel pensent que le bilan est négatif : l’émission de carbone est supérieure à la consommation car, selon eux, d’autres facteurs ne sont pas pris en compte ou sont négligées.
    Parmi celles-ci citons, le carbone nécessaire à la fabrication des engrais, l’énergie nécessaire aux outils agricoles, à l’irrigation et à la fabrication des biocarburants.
    La production de biocarburants peut aussi s’avérer non « écologique » ou non durable, si les matières premières sont produites grâce à une agriculture intensive qui entraîne un épuisement des nappes phréatiques et pollution des eaux par l’usage d’engrais et pesticides. De plus, certaines personnes considèrent comme dangeureux l’usage de plantes OGM qui permettent d’obtenir de plus hauts rendements. Il n’y a pas que les plantes qui peuvent être modifiées génétiquement. Par exemple, dans la fabrication du bioéthanol, l’ADN des levures sont aussi souvent modifiées pour permettre une transformation plus rapide du sucre en éthanol.
    En outre, la fabrication de biocarburants signifie souvent qu’il faille consacrer davantage de terres à l’agriculture, cela peut entraîner dans certains pays le défrichement de forêts vierges et la réduction de la biodiversité, lorsque ces terres n’étaient pas auparavant cultivées.
    En ce qui concerne les gaz émis lors de la combustion des biocarburants, la comparaison avec le pétrole est nuancée. Les biocarburants produisent généralement moins de SOX, mais parfois plus de NOX. De plus, la combustion du bioéthanol produit davantage d’aldéhydes que l’essence. Mais ceux du bioéthanol sont moins toxiques (acétaldéhydes contre formaldéhydes pour l’essence).
    Il faut aussi ajouter, que les biocarburants se dégradent plus vite que les carburants fossiles, ce qui limite les dégâts occasionnés à la nature lors d’une « marée noire ».

  8. Pour ma part, je suis plutot favorable à ce type d’opinion :
    « Néanmois, d’aucuns estiment que les biocarburants, en incitant les agriculteurs à consacrer des terres aux besoins énergétiques de nos machines et appareils électriques, réduiraient la quantité de nourriture produite par les sols et accentueraient la faim et la sous-alimentation qui touchent 800 millions d’habitants (chiffre de Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture pour 2005)
     »

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