Toulouse : 5 ans entre AZF et le Canceropole

1_rocadeCinq ans après l’accident qui a coûté la vie officiellement à une « trentaine » de personnes, et en a blessé un nombre considérable d’autres, les traces de la catastrophe s’estompent petit à petit dans la ville de nouveau rose, si nécessaire à grands coups de bulldozer… il faut parfois bien cela.

Mais dans les souvenirs et souvent dans les chairs, les traces sont elles bien toujours vivantes.

La bataille judiciaire continue quant à elle, contre-balancée entre experts officiels et « experts bénévoles« , ces derniers ne desespérant pas de trouver et prouver un jour la vérité.

Cinq ans après l’explosion de l’usine AZF à Toulouse qui avait fait 30 morts et des milliers de blessés, si le site de l’usine ne porte plus les marques de la catastrophe, au point même d’héberger parfois gitans et nomades qui certes ne lisent pas toujours les journaux, les victimes et leurs familles attendent toujours l’issue d’une interminable et inextricable bataille judiciaire sur les causes et responsabilités de l’accident.

Judiciaire la bataille ? ou étatique ? En effet nous nous étions fait ici même l’écho d’une possible implication de l’usine SNPE dans la catastrophe, établissement jouxtant AZF, anciennement dénommée « Poudrerie Nationale », (ca ne s’invente pas !) intimement liée à notre « grande muette ».

La catastrophe industrielle la plus grave jamais enregistrée en France, dix jours à peine après les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, avait fait quelque 3.000 blessés dont 800 avait dû être hospitalisés, et provoqué l’ouverture de 15.000 dossiers de dommages corporels. Rien qu’entre 2004 et 2005, 1000 incapacités de travail ont du être prononcés suite à la catastrophe.

28.000 logements avaient été endommagés, de nombreuses personnes se voyant même obligés de loger dans des mobils-homes, des milliers d’emplois perdus et de nombreux collégiens et lycéens, blessés, choqués et « condamnés » au « chômage technique« .

Mais la ville de Toulouse a rapidement effacer les stigmates de la catastrophe en lançant son projet de Cancéropôle sur le site même de l’usine AZF. Après la phase de dé-pollution, les travaux ont été officiellement lancés vendredi par le ministre des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, ancien maire de la ville, président du Grand Toulouse et initiateur du projet. « Le site de la catastrophe, porteur de mort et de douleur, va être un symbole d’espoir et de vie », a-t-il déclaré devant les journalistes.

« Tour de contrôle de l’oncologie en Europe », selon les termes du ministre, le projet – d’un coût d’un milliard d’euros – prévoit la construction, sur 220 hectares, d’un hôpital, de laboratoires de grandes firmes pharmaceutiques comme Pierre Fabre ou Sanofi-Aventis, et de pôles de recherche publique et privée qui abriteront en tout 2.400 chercheurs.

Par ailleurs l’activité chimique, qui paraissait définitivement condamnée au lendemain de la catastrophe, a survécu. Isochem (nouvelle dénomination politiquement correcte du site de la SNPE), « dont les systèmes de sécurité avaient bien fonctionné après l’explosion » nous dit-on !!!!!, continue à travailler dans la chimie fine avec un personnel qui est passé de 620 à 92 employés.

Jolie petite précision concernant justement la SNPE quant on connait la thèse avancée par JC Tirat de Valeurs Actuelles concernant l’UDMH produite par le site qui laisse sous-entendre

(25 commentaires)

  1. A lire également , le black out sur ce dossier étant complet et de + en + important :
    Algérie-Hassi Messaoud: explosion dans le gaz
    je rappelle que google actu a réalisé un « net toilettage » des articles du blog finance dans les liens référencés….

  2. Le livre « AZF-Quelle Vérité » de Daniel Dissy vient de sortir à l’occasion de l’anniversaire de la catastrophe. L’auteur émet une nouvelle(?) hypothèse : le tir d’une bombe E. Et il aborde de plain-pied l’aspect politique de l’affaire. Il replace cette catastrophe dans son contexte historique : les relations franco-américaines à la veille de l’invasion de l’Irak: « Et si Toulouse s’était trouvé au coeur d’un bras de fer entre Français et Américains à la veille de l’invasion de l’Irak ? »

  3. Le témoignage de France 3
    http://sud.france3.fr/info/24459580-fr.php
    Mille respects pour les journalistes qui ont filmé, sans masque, sans aucune protection , tout simplement pour nous informer
    Puisse ce document faire comprendre le traumatisme des Toulousains et l’ampleur de la catastrophe survenue AU COEUR même de Toulouse.
    ———————————————
    AZF: 5 ans aprés, le document.
    Publié le 21/09 à 15:03
    L’intégralité du 1er (et du seul ) document télé tourné quelques minutes aprés la catastrophe.
    5 ans aprés la catastrophe d’AZF et alors qu’on ne connait toujours pas la vérité sur ce qui s’est passé dans le hangar 221 ( le rapport final d’enquéte évoque un mélange d’ammonitrates et d’une faible quantité de produits chlorés) nous vous proposons de découvrir l’intégralité du document tourné dans les minutes qui ont suivi l’explosion .
    Avertissement: nous attirons votre attention sur le fait qu’il s’agit d’un document brut . La quasi totalité des images ont déjà été exploitées au fil des ans dans divers reportages. Cependant leur restitution dans la continuité d’origine leur donne une force insoupçonnée .
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    Il convient de les regarder avec respect et distance en gardant présent à l’esprit qu’elles racontent un événement qui a fait 30 morts et plusieurs milliers de blessés.
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    Ce document de 18 minutes signé Pierre Nicolas (moto) et Michel Méziéres (caméra) est assez long à télécharger . Il vous faudra peut être prendre patience.

  4. La SNPE était anciennement dénommée ‘Poudrerie Nationale’ et non pas ‘Poudrière’ comme vous l’écrivez.
    L’expression « Poudrière » est bien sûr plus péjorative dans votre post. Vérifiez vos écrits avant de publier.
    D’autre part, vous manquez clairement d’objectivité dans vos propos et l’on ressent bien votre total méconnaissance du milieu industriel notamment au niveau des conditions de sécurité et des études de danger.
    Je note des insinuations vis-à-vis de la SNPE. Qu’en est-il de vos doutes sur Total? Aucun? Mais rien n’est encore prouvé à ce jour… Abstenez-vous donc de faire de telles insinuations sur l’un plus que l’autre.
    Avoir des activités à risque n’est pas synonyme de manque de sécurité. Vérifiez par vous même et allez visiter de nombreux sites industriels (toute taille, tout type d’activité) et constatez. Vous serez sûrement surpris.

  5. je m’excuse … sur le terme Poudrière , Freud (vous connaissez ?) étant passé par là , ma souris a fourché ..
    je supose que – en toute objectivité – vous travaillez comme cadre à la SNPE …
    ravie de provoquer des réactions de ce type .. ca prouve bien qu’on dérange 🙂

  6. Cela ne prouve rien. Il n’y a pas que la SNPE qui opère dans des milieux à risques. Allez voir du côté d’Areva.
    Cela ne veut pas dire non plus que je travaille pour la SNPE. Décidément, vous avez tendance à conclure trop rapidement à chaque fois que vous supposez quelque chose. Mais je connais la SNPE.
    Je fais simplement part de mon étonnement quant à vos remarques hors de propos sur la SNPE (vos petites insinuations sur la sécurité…) alors que vous ne remettez rien en doute côté Total. Pour quelqu’un d’objectif, cela me surprend.
    Je me pose également la question de votre compétence à traiter de tels sujets et notamment de vous permettre quelques remarques. Limitez-vous à retranscrire les faits, sans ajouter votre avis, qui paraît parfois déplacé.
    Cela ne me dérange pas que l’on remette en cause des sociétés, une telle ou une telle, à condition que ce soit à partir de faits fondés, et d’enquêtes traitées par des gens compétents. Ce qui, à mon avis, est loin d’être votre cas sur des thèmes industriels traités sur le blog finance.
    A chacun sa place. Restez à la votre.

  7. @ Matthieu :
    « alors que vous ne remettez rien en doute côté Total. » : pour être à votre tour objectif , merci d’argumenter comme vous le souhaitez que tout le monde le fasse vos « doutes » sur Total …
    bizarre tout de même , cette démarche qui est la votre de remettre tout sur Total … quel bouc émissaire merveilleux tout de même , et beaucoup plus médiatique je vous l’accorde.
    « A chacun sa place. Restez à la votre. » … merci dans ce cas , de préciser la votre … en toute objectivité 🙂
    « Limitez-vous à retranscrire les faits, sans ajouter votre avis, qui paraît parfois déplacé » : il parait que nous sommes en démocratie , et un blog est fait avant tout pour rajouter une touche personnelle et de commenter des faits
    « à condition que ce soit à partir de faits fondés, et d’enquêtes traitées par des gens compétents » : tel est le cas , n’ayez crainte , et en tout état de cause , quand on lit les conclusions des experts sur les origiens des explosions , on est parfois enclin à douter de leur clairvoyance …
    Sur Areva :
    AREVA : arrêt de production et accusation
    Areva : entre pollution et Khadafi
    Ps : je m’interroge sur la démarche qui est la vôtre de chercher d’autres coupables et d’autres « méchants » et de pointer du doigt d’autres entreprises … dans le but peut-être de rediriger les regards vers d’autres choses …

  8. Sur « Je fais simplement part de mon étonnement quant à vos remarques hors de propos sur la SNPE (vos petites insinuations sur la sécurité…)  »
    « Je me pose également la question de votre compétence à traiter de tels sujets et notamment de vous permettre quelques remarques. »
    cf.
    AZF : TOTAL ou SNPE ?:
    synthétisant les conclusions des recherches de JC Tirat de Valeurs Actuelles et des experts qu’il a abondamment consultés, éléments sur lesquels je m’appuie.
    lesquelles conclusions posent l’hypothèse d’une présence d’UDMH dans l’atmposphère le 21/09/2001 , laissant présager d’une fuite – intentionnelle ou non , c’est un autre pb –
    Je m’étonne par ailleurs , qu’alors que 5 ans d’etude n’ont pas permis de satisfaire toutes les parties quant aux preuves et éléments formels concernant les origines de la catastrophe, le rapport joint en lien permette d’établir – dès le 24/10/2001, et en tenant compte des délais de rédaction et de synthèse – que
    « 2.4 Effet sur les installations voisines de SNPE et Tolochimie
    La SNPE a subit des dégâts notables dans ses installations générales et l

  9. Loin de moi l’idée de rediriger les regards vers autre chose. Je ne veux pas faire passer Total pour bouc émissaire ou quoi que ce soit, et, personnellement, je ne suis ni lié à l’un ou à l’autre. Donc ce n’est pas mon problème.
    Je dis simplement que vous n’êtes pas assez au fait de cette affaire (tout comme moi) pour rajouter des commentaires sur l’un des acteurs de cette tragédie. Vous m’accusez de faire passer Total pour bouc émissaire (alors que je n’ai rien écrit..), mais ne le faites-vous pas avec SNPE sans savoir plus sur ce sujet?
    Mon post n’a pas pour but de défendre l’un des 2 acteurs. L’un et/ou l’autre peuvent être responsables. Je ne sais pas (et vous non plus) et je ne prétends pas connaître la vérité, et il y a assez de personnes chargées de cette affaire.
    Je tenais juste à pointer du doigt que, bien que ce site soit un blog et que vous pouvez rajouter vos touches personnelles comme vous dites, vous avez un large public et vous devez conserver votre sens journalistique et votre impartialité, sans quoi l’ensemble de vos articles seront annotés de commentaires insidieux parfois, faisant passer vos textes pour des jugements hatifs(que connaissez-vous de Total? de SNPE?), sans quoi vous paraitrez peu crédibles.
    PS : Ce post n’est pas fait pour trouver d’autres « méchants » comme vous dites (arrêtez de vous croire en plein complot dès qu’un post est adressé sur votre blog!!), c’était juste pour vous faire remarquer que vous ne pouvez pas vous permettre de tout commenter de façon ironique (voir certaines expressions dans votre texte) sans connaître à fond votre sujet. Vous vous contentez simplement d’accuser un seul des acteurs, je trouve cette façon de faire assez pauvre.
    Est-ce là votre seule valeur ajoutée par rapport aux reprises des articles que vous trouvez sur le net?
    J’aurais pu faire ce genre de remarques sur un autre de vos articles, mais il s’avère que je connais mieux le sujet de celui-ci. C’est donc à vous que je m’adressais et je trouve dommage que vous rédigiez des articles avec des préjugés. Maintenant, vous n’avez pas l’air de comprendre, ni savoir vous remettre en question…
    La critique n’est-elle pas autorisée dans la démocratie de votre blog?

  10. « Vous vous contentez simplement d’accuser un seul des acteurs, je trouve cette façon de faire assez pauvre.  » …
    je trouve quant à moi votre lecture assez pauvre … vous n’avez visiblement pas lu mes précédents articles sur le sujet.
    Habitant à Toulouse de surcroit, je dispose aisément d’autres éléments me permettant de me forger une opinion.

  11. Rejets acides de la SNPE dans le Rhône
    Dernière mise à jour : 25 janv 2000
    25 janvier 2001: Communiqué de presse de la Préfecture de Vaucluse sur les investissements demandés à la SNPE pour la mise à niveau de son site de Sorgues et la protection de l’environnement.
    Un bilan des conséquences environnementales de ces rejets acides du 4 août au 15 septembre 2000 a été demandé à un expert indépendant. Vous pouvez consulter sa conclusion ou l’intégralité du rapport en pdf.
    Information au 15 septembre 2000 :
    L’unité de traitement des vieux acides de la SNPE a été reconstruite. Ils ne seront donc plus rejetés dans le Rhône à partir du 15 septembre 2000, après-midi. Ces rejets ont été sous haute surveillance pendant toute cette période et les nombreuses analyses faites n’ont pas montré d’impact significatif sur la faune et la flore du Rhône. L’attention de l’Inspection des Installations Classées se porte maintenant sur la concrétisation de l’engagement de SNPE à investir au moins 100MF sur 3 ans à la protection de l’environnement à Sorgues. Voir le communiqué de presse du 15 septembre 2000 et le rapport de l’inspecteur de la DRIRE.
    La société SNPE été autorisée le 4 août 2000 à rejeter des effluents acides dans le Rhône jusqu’au 15 septembre, sous réserve d’un ensemble de conditions à respecter. Entre autres, l’acidité et les quantités de sulfates sont contrôlées à trois niveaux dans le Rhône: en amont du point de rejet, à 60m en aval et à 120m en aval. Dans les rejets de la SNPE sont en outre analysés les nitrates et la DCO¹. L’analyse des eaux du Rhône en amont du site permet d’avoir une référence sur l’impact de ces rejets.
    La SNPE doit procéder quotidiennement à ces mesures permettant à l’Inspection des Installations Classées de juger du respect de l’arrêté préfectoral et de l’impact de ces rejets dans le Rhône. Du fait de la durée des analyses, les données du jour j sont disponibles sur ce site au matin du jour j+2, et ce jusqu’au 15 septembre 2000.
    http://www.drire.gouv.fr/paca/environnement/icpe/snpe/

  12. Communiqué de la Préfecture de Vaucluse
    25 janvier 2001
    S.N.P.E. à SORGUES (Vaucluse) :
    UN PROGRAMME D

  13. Enfin des faits sans commentaires ni jugements de votre part!
    Il était temps…

  14. TOULOUSE, 11 juin 2007 (AFP) – 18h36
    La fuite d’acide à l’usine Isochem relance le débat sur sa présence à Toulouse
    Certains élus et associations ont relancé le débat sur la présence à Toulouse de l’usine chimique Isochem, après la fuite d’acide chlorhydrique survenue lundi dans cette entreprise voisine de l’ancienne usine AZF, dont l’explosion avait fait 30 morts en septembre 2001.
    « Isochem a malheureusement fait la preuve que même s’il maîtrise la technique d’intervention, son existence auprès d’un site aussi prestigieux que va être le Canceropôle devient inadéquate », a déclaré à l’AFP le conseiller municipal Bernard Andreu, soulignant cependant la « maîtrise parfaite de cet incident », qui n’a fait aucune victime.
    « Isochem ne pourra continuer durablement dans ce secteur-là. S’ils ne sont pas capables d’arriver à incident zéro, on ne pourra pas admettre leur cohabitation », a poursuivi M. Andreu, qui s’est rendu sur le site d’Isochem (groupe Société nationale des poudres et explosifs, SNPE) en tant que délégué aux risques majeurs, sécurité et accessibilité.
    Entre 6H30 et 6H45, une fuite d’acide chlorhydrique a généré un important nuage blanc irritant mais non toxique dans cette usine employant 98 salariés. Le plan d’organisation interne a été déclenché et la zone sécurisée, selon la préfecture.
    Les Amis de la Terre Midi-Pyrénées se sont également inquiétés de la proximité du Canceropôle et des zones classées Seveso.
    « Les fenêtres du futur hôpital, des laboratoires et des différents bâtiments vont s’ouvrir sur un environnement extrêmement toxique, vraisemblablement pour de longues années encore », ont-t-ils déclaré dans un communiqué.
    Cette association dénonce depuis de nombreuses années la présence de « ce site en zone inondable à proximité de terrains (…) chargés de milliers de tonnes de nitrocellulose des ballastières et qui constitue une des zones les plus dangereuses de l’agglomération toulousaine ».
    De leur côté, les Verts de Toulouse ont à nouveau demandé le déménagement en dehors de Toulouse des usines de production chimique et l’arrêt de leur production.
    Dans un communiqué intitulé « Combien de drames faudra-t-il avant de tirer les leçons? », ils estiment que « la démonstration est faite que, malgré les efforts de sécurité, les risques majeurs persistent ».

  15. Pour rappel , le casino Barrières est directement en face du site d’AZF , juste de l’autre cote de la rocade… et donc en face de la SNPE
    on refait donc l’histoire … 🙁
    73 millions d

  16. L’explosion de l’usine AZF en septembre 2001 touche de plein fouet les installations de l’île du Ramier. L’école de Chimie (ENSIACET, ex ENSIGC) est complètement détruite. Cette école est reconstruite à Labège. D’autres installations comme le stadium de Toulouse sont sévèrement touchées.
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    Sur l’île d’Empalot, un casino du groupe Lucien Barrière (Casino théâtre Barrière) sur le site de l’ancienne école de chimie détruite par l’explosion de l’usine AZF…
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    Ce casino a la particularité d’être sur pilotis pour éviter les risques d’inondations.
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    La première cité universitaire de Toulouse est construite sur l’île du Ramier en 1954. Il s’agit de la cité Daniel-Faucher construite sur pilotis à l’image du pavillon suisse de la Cité internationale universitaire de Paris conçu par Le Corbusier. Quatre autres immeubles sont construits entre 1956 et 1965. Un stade universitaire jouxte les bâtiments.
    L’institut du Génie Chimique fondé en 1940 est construit en 1957 à l’actuelle place du casino de Toulouse. Les anciens bâtiments de la Poudrerie sont en partie conservés pour héberger l’institut. Cet institut change de nome et se transforme en école nationale supérieure des ingénieurs du génie chimique. Mais l’école ne survit pas à l’explosion de l’usine AZF en 2001.

  17. Pour rappel
    Le 21 septembre 2001 à 10h17mn56s, l’explosion de l’usine AZF toucha de plein fouet le site du Ramier de l’ENSIACET (ex ENSIGC) situé à 400 mètres de l’épicentre de l’explosion.
    Le site fut complètement détruit, plus de 180 personnes furent blessées et par delà les stigmates physiques, le choc psychologique fut immense : l’outil de travail ( 21000 m2 de bâti) irrémédiablement détruit, l’histoire de l’ex ENSIGC effacé, l’investissement humain de tous les personnels anéantis.
    Tous ceux qui étaient présents furent fortement choquées, médicalement, psychologiquement et personnellement.
    … et 6 ans après on y ouvre un casino … 🙁

  18. Sur Jacques Fournet
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    Notice biographique Jacques Fournet

    2mar.2009 14:42

    FOURNET (Jacques)

    Directeur central des renseignements g

  19. Jacques FOURNET joins PIERRE FABRE Limited.
    Source Press Release
    Company Pierre Fabre

    Date November 12, 2002
    Boulogne, France — November 12, 2002 — Jacques FOURNET will join the PIERRE FABRE Ltd group as from November 18th 2002 as managing director in charge of public affairs and communication. He will also oversee the human resources department, the legal department and the department of industrial affairs and the heritage department.
    Jacques FOURNET has been the general manager of the Boehringer Ingelheim France Laboratories since 1996.
    Mr Pierre FABRE will now be assisted in his functions of Chairman of PIERRE FABRE Ltd, by Jaques FOURNET and Bertrand PARMENTIER, financial director of the group since 1991. Mr PARMENTIER has been appointed at the same time as deputed general manager in charge of finances, information systems, audits and purchases.

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