Safran : problème de gouvernail

Safran4368200_1Safran aurait il des difficultés pour trouver sa voie ? Problème de gouvernail pour naviguer au dessus des flots des marchés ?

Le conseil de surveillance de Safran réuni mardi n’a en effet tranché ni sur le départ du président du directoire Jean-Paul Béchat, ni sur une cession éventuelle de son activité téléphonie mobile avec laquelle le groupe éprouve quelques difficultés.

Le conseil de surveillance a porté essentiellement sur les comptes du premier semestre, publiés mardi soir, qui traduisent une baisse de 36,4% du bénéfice net à 133 millions d’euros, plombé notamment par les pertes de la branche Communications.

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  1. Sagem : face aux inquiétudes, le ministre rassure
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    [ABP] Jean-Yves Le Drian, président de la région bretagne avait réagit dernièrement aux rumeurs concernant le groupe Safran. En effet, il était inquiet pour l’avenir de l’entreprise en Bretagne. A cette occasion, il avait interpellé Thierry Breton, ministre de l’économie et des finances sur ce dossier.
    extraits du courrier de Jean-Yves Le Drian :
    Le groupe SAFRAN est né du rapprochement en octobre 2004 de SNECMA et de SAGEM. Il a pour activité l

  2. Fideuram Wargny conserve sa recommandation d’achat mais abaisse son objectif de cours de 24 euros à 22 euros sur Safran. Le bureau décide de rester positif car il estime que « la dynamique dans l’aéronautique doit primer sur les déboires de la branche Communication. »

  3. Safran sanctionné (-8,97%) après résultats 1S, statu quo stratégique
    PARIS, 13 sept 2006 (AFP)
    L’action du groupe français Safran chutait mercredi dans les premiers échanges, sanctionnée par les investisseurs après des résultats semestriels en baisse et en l’absence de décisions sur la stratégie du groupe lors d’un conseil de surveillance très attendu.
    A 09H40 (07H40 GMT), Safran perdait 8,97% à 15,52 euros, dans un marché en hausse de 0,16%.
    « Safran publie des résultats inférieurs aux attentes et ne fait aucune annonce sur le recentrage du groupe », ont regretté les analystes d’Oddo Securities.
    Le conseil de surveillance de Safran réuni mardi soir n’a pris aucune des décisions radicales qui étaient attendues ces derniers jours, en particulier la cession de la téléphonie mobile ou une révocation du président du directoire Jean-Paul Béchat, malgré des résultats médiocres au premier semestre.
    « Bien que le groupe ait fait mention de résultats médiocres lors de la publication du c.a. au 1S, les chiffres publiés nous semblent particulièrement décevants: à moins d’une cession des activités de téléphonie mobile ou d’autres parties de la division Communications, les prévisions pour 2007 devront selon nous être revues à la baisse », ont renchéri de leur côté les analystes d’UBS.
    Le groupe prévoit en effet une marge opérationnelle 2006 entre 5,5% et 6%, bien loin des 7,2% de l’exercice précédent.
    « Le marché devrait réagir de manière négative à ces résultats selon nous, et ne devrait être rassuré que par l’annonce d’une cession imminente des activités de téléphonie mobile », ont ajouté les analystes d’UBS.

  4. Safran explore « toutes voies possibles » pour téléphonie mobile (Béchat)
    PARIS, 13 sept 2006 (AFP)
    Safran « va regarder toutes les voies possibles sans en exclure aucune » pour son activité téléphonie mobile qui « est très loin de l’équilibre » a déclaré mercredi le président du directoire Jean-Paul Béchat lors de la présentation des résultats du groupe.
    Le résultat net de Safran s’est affiché à 133 millions d’euros au premier semestre, en baisse de 36% sur un an. L’action dégringolait de 9,50% à 15,43 euros vers 07h53 GMT à Paris.
    Quant à son avenir à la tête du groupe, issu de la fusion du motoriste d’avion Snecma et du groupe de technologie Sagem, M. Béchat a déclaré : « Les actionnaires m’ont donné mandat jusqu’en mai 2009. Quand on livre de mauvais résultats, ils peuvent décider d’interrompre le mandat. Mais le groupe a une forte dynamique de progrès et les mesures mises en place vont l’améliorer. »
    M. Béchat a précisé que l’activité téléphonie mobile avait perdu 52 millions d’euros au premier semestre, pour un chiffre d’affaires de 477 millions d’euros.
    « Notre problème est l’alliance de deux petits producteurs, Sagem et Bird. On n’y arrive pas, d’où la nécessité de réfléchir aux voies et moyens de traiter le problème », a-t-il expliqué.
    M. Béchat a démenti « les rumeurs selon lesquelles » il « aurait trouvé un acquéreur pour la téléphonie mobile ». « Le plus tôt sera le mieux pour trouver une solution », a-t-il expliqué, tout en soulignant qu’il excluait « une solution satisfaisant les actionnaires mais se faisant au détriment de l’emploi des salariés ».
    M. Béchat a assuré que la branche Sagem Défense serait « positive » au deuxième semestre (perte opérationnelle de 44 millions d’euros au premier semestre) et que « la partie haut-débit de la branche communication le serait également ».

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