Les prix du brut ont légèrement progressé mercredi sur le marché new-yorkais pour raison technique. Le rebond ainsi constaté fait suite à sept séances consécutives de baisse conduisant les cours du pétrole à leurs plus bas niveaux depuis fin mars.
Le repli ininterrompu des prix au cours des dernières séances peut également s’expliquer par une dissipation des inquiétudes au sujet de l’Iran, apparemment disposé à discuter de la suspension de son programme nucléaire.
Les Etats-Unis et l’Europe ont appelé mercredi Téhéran à privilégier la négociation sur son programme nucléaire plutôt que de s’exposer à des sanctions.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en octobre a pris 21 cents pour clôturer à 63,97 dollars. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre a terminé inchangé à 62,99 dollars.
Les cours, qui avaient ouvert la séance en hausse sur un rebond technique, ont légèrement reculé après la publication du rapport hebdomadaires sur les stocks américains. Celui-ci a fait état d’une hausse plus forte que prévu des produits distillés de 4,7 millions de barils la semaine dernière, quand les analystes tablaient sur une hausse de 2 millions de barils seulement.
Mais le rapport a également montré une hausse plus faible qu’attendu des stocks d’essence et une baisse plus importante que prévu des stocks de brut. En effet, les réserves d’essence ont progressé de 100.000 barils, contre une hausse de 200.000 barils attendue. Celles de brut ont baissé de 2,9 millions de barils, alors que les analystes tablaient en moyenne sur une diminution de 2 millions de barils.
Les cours du pétrole ont perdu près de quinze dollars depuis leur niveau record de 78,40 dollars atteint à la mi-juillet.
L’éventualité d’une réaction de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) face à la chute de cours peut également avoir une incidence sur le rebond. En effet, la baisse actuelle diminue de manière conséquente la rente pétrolière de ses pays membres, et notamment de l‘Algérie.
Une partie des opérateurs s’attendent ainsi à voir le cartel prendre bientôt des mesures de soutien des prix, tout en estimant que ces derniers ne devraient pas franchir la barre des 60 dollars à long terme, car l’Opep déciderait certainement de réduire sa production en cas de repli trop prononcé des cours.
A défaut d’une réduction formelle des quotas de production, le cartel pourrait orchestrer « le retrait informel d’une certaine quantité de pétrole sur le marché », estimaient aussi les analystes de Barclays Capital.
Le dossier iranien continuait par ailleurs d’entretenir les incertitudes sur le marché. Certains jugent même que parier sur le fait que l’Iran n’entrera plus en conflit avec les puissances occidentales au sujet de son programme controversé d’enrichissement d’uranium semble beaucoup trop optimiste. Selon eux, la « prime de risque géopolitique » devrait ainsi continuer à influencer les cours.
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