Norvège : réacteur nucléaire arrêté en urgence

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Un réacteur nucléaire de recherche a été arrêté d’urgence en Norvège dans la nuit de vendredi à samedi après le déclenchement de son système d’alarme, a indiqué l’Agence norvégienne de protection de la radiation.

Le spectre de Tchernobyl reste dans toutes les mémoires alors qu’une nouvelle catastrophe de même ampleur a été évitée de justesse fin juillet en Suède.

« Vers 03H00 cette nuit (01H00 GMT), l’alarme du réacteur de l’Institut technique d’énergie, à Kjeller, s’est déclenchée. Le réacteur a immédiatement été éteint. Aucune radioactivité au dessus des valeurs normales n’a été mesurée en dehors » du bâtiment du réacteur, indique l’agence dans un communiqué.

Kjeller se situe à environ 25 kilomètres d’Oslo, la capitale.

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(28 commentaires)

  1. désolée , difficile de trouver autre chose qu’article en allemand, pour l’instant :
    Norwegischer Atom-Reaktor nach Zwischenfall abgeschaltet
    zurückIn Norwegen ist in der Nähe von Oslo ein Atomforschungsreaktor abgeschaltet worden, weil das Alarmsystem angeschlagen hatte.
    Der Alarm sei in der Nacht auf heute um 3.00 Uhr ausgelöst worden, woraufhin der Reaktor des Instituts für Energietechnik in Kjeller umgehend abgestellt worden sei, teilte die norwegische Atomschutzbehörde mit. Eine erhöhte Radioaktivität sei nicht gemessen worden. Kjeller liegt 25 Kilometer östlich von Oslo.
    Ende Juli hatte sich in dem schwedischen Atomkraftwerk Forsmark der schwerste nukleare Störfall in der Geschichte des Landes ereignet. Experten zufolge hatten dort zwei der vier unabhängigen Sicherungssysteme versagt. Als Reaktion auf das nur knapp vermiedene Unglück schalteten die Behörden vier Reaktoren ab.

  2. merci à la presse allemande, de m’avoir fait mettre le doigt sur ce qui fait mal ….
    De fil en aiguille, et d’article etranger en article en français, on y arrive tout de même 🙂
    Je saurai, désormais que sur le nucléaire, l’Allemagne veille .

  3. Problème supplémentaire à Forsmark : la coupure de courrant à entraîné l’arrêt des ordinateurs, si bien que l’équipe du centre de commandes a du agir en partie « à l’aveugle » : beaucoup d’appareils de mesure n’ont pas fonctionné si bien que l’équipe n’avait pas d’informations fiables sur l’état du réacteur et les effets de ses agissements.
    L’autorité suédoise du nucléaire « Statens Kärnkraftinspektion » (SKI) prend la défaillance des systèmes de sécurité au sérieux, elle a demandé une enquête complète. Ingvar Berglund, le chef de la sécurité de Forsmark, ne trouve « pas acceptable » qu’il puisse y avoir des erreurs de conception des composants pouvant mener à des courts-circuits en chaîne, sans pouvoir les contrôler : « j’en avais entendu parler une fois dans le passé, mais c’était à propos d’un réacteur russe ».
    Selon Berglund, on a appris après l’incident que la firme AEG qui a construit et livré ces générateurs défectueux au début des années 90 avait connaissances de ces faiblesses. AEG n’avait pas estimé nécessaire de transmettre ces informations. Au contraire, Upsala Nya Tidming a affirmé à notre journal que AEG avait informé la centrale nucléaire de Forsmark suite un incident dans une centrale nucléaire allemande.
    Plusieurs réacteurs suédois et finlandais sont équipés de ces mêmes générateurs. Berlund n’exclut pas qu’il s’agisse d’un problème « mondial ». L’agence internationale de l’énergie atomique AIEA a été informée.
    Les exploitants de la centrales, tout comme l’autorité étatique SKI estiment que l’appréciation de l’expert en construction de réacteurs est exagérée. La SKI a classé l’incident provoqué par la perte de courrant comme « incident sérieux », étape 2 de l’échelle [médiatique] Ines qui en compte 7. Aucune radioactivité n’a été libérée.
    Ole Reistad, directeur de l’institut norvégien de protection contre les rayonnements ionisants dans le pays voisin, prend cependant l’incident plus au sérieux que ses collègues suédois. A Forsmark on est « passé près de la catastrophe » et près de la défaillance de la dernière barrière de sécurité, a-t-il déclaré au TAZ. « une telle chose n’aurait jamais dû se produire. »
    TAZ, 3 août 2006.

  4. désespérant : le sujet est publie sur 20minutes en allemand … pas en français ,….

  5. « Des niveaux élevés de radioactivité ont été détectés à l’intérieur du circuit primaire, donc le réacteur a été arrêté », a expliqué Ingar Amundsen, conseiller à l’Agence norvégienne de protection de la radiation. Il a toutefois affirmé qu’aucune radioactivité anormale n’avait été enregistrée à l’extérieur du bâtiment.
    « La situation est sous contrôle, il (le réacteur) a été fermé et toutes les mesures d’urgence ont été prises. Ce que nous faisons maintenant est (…) d’essayer de procéder à d’autres mesures autour, pour s’assurer qu’aucune fuite n’a eu lieu », a-t-il poursuivi.
    La Norvège ne dispose d’aucune centrale nucléaire, mais a deux réacteurs utilisés à des fins de recherche. « Des petits réacteurs », selon M. Amundsen. Ce responsable a dit qu’il était encore trop tôt pour pouvoir fournir les causes de l’incident, considérant qu' »une possibilité serait qu’il s’agit d’une fuite au niveau de la gaine métallique contenant le combustible nucléaire ».
    Aucune évacuation de population civile n’a eu lieu.

  6. le Canada :
    ————–
    « Une augmentation du niveau de radioactivité dans l’eau servant à refroidir les réacteurs ainsi que dans l’air autour du réacteur a été mesurée », à expliqué à l’agence de presse norvégienne NTB Atle Valseth, de l’Institut technique d’énergie.
    « Rien d’aussi sérieux ne s’était jamais produit au réacteur de Kjeller », a estimé Per Strand, directeur d’un département de l’Agence norvégienne de protection de la radiation dans un communiqué.
    « C’est une affaire sérieuse mais il n’y avait pas de risque que la nature ou des personnes soient affectées. Le système de contrôle a fonctionné comme il devait », a-t-il poursuivi.
    Des prélèvements de l’eau dans le réacteur vont être analysés et les résultats pourraient être connus au cours de la journée, selon M. Valseth.
    Aucune évacuation de population dans les environs du réacteur n’a eu lieu et personne ne se trouvait à l’intérieur du bâtiment lorsque l’alarme s’est déclenchée.

  7. Bizarre, après une recherche sur Google, rien trouvé sur cet incident…Qui a affirmé que l’on a frolé Tchernobyl ? Greenpeace ?

  8. Sur l’incident en Suede , pas mal d’article
    Sur Norvege, pas aussi grave à priori, mais je vous confirme, articles dans Monde et Figaro (depeches)

  9. Presse russe :
    —————-
    Un réacteur nucléaire fermé d’urgence en Norvège pour niveau élevé de radioactivité
    09/09/2006 17:18 HELSINKI, 9 septembre – RIA Novosti. Un réacteur nucléaire de recherche a été arrêté samedi matin en Norvège.
    « Le réacteur a été stoppé pour niveau élevé de radioactivité à l’intérieur du bâtiment », a déclaré le chef du service de presse de l’Institut de technologies énergétiques qui gère le réacteur, Viktor Wikstrom, joint au téléphone par RIA Novosti.
    « La situation est sous contrôle, il n’y a aucun danger pour les gens et l’environnement », a-t-il souligné.
    « Ce réacteur nucléaire est de très petites dimensions, sa puissance n’est que de deux mégawatts », a ajouté Viktor Wikstrom en indiquant que l’origine du niveau anormal de radioactivité n’avait pas encore été déterminée.
    « Le réacteur ne sera pas remis en marche tant que l’on ne connaîtra pas l’origine exacte du niveau élevé de radioactivité », a assuré Wikstrom pour lequel plusieurs jours seront nécessaires pour élucider les causes de l’incident.
    L’Agence norvégienne de protection contre la radiation a confirmé qu’un taux de radioactivité anormalement élevé avait été enregistré seulement à l’intérieur du bâtiment. A l’extérieur le fond radioactif est normal.
    Selon l’agence, le taux de radioactivité élevé aurait pu être provoqué par une fuite de combustible nucléaire dans l’eau utilisée dans le circuit de refroidissement du réacteur.
    Ce petit réacteur de recherche se trouve dans un laboratoire de la ville norvégienne de Kjeller, à une vingtaine de kilomètres au nord-est de la capitale, Oslo. C’est la seule génératrice d’électricité nucléaire existant en Norvège.

  10. Communiqués IRSN
    Arrêt automatique du réacteur nucléaire suédois Forsmark 1 04/08/2006 – note d’information
    Le 25 juillet dernier, le réacteur nucléaire suédois de Forsmark 1 s

  11. Je reviens de Perpignan et du Festival  » Visa pour l’Image » dont un des sujets d’expo traite de Tchernobyl : édifiant, je vous en parle au plus tôt.

  12. Trop alarmiste ?
    … The incident did not cause any damage to the reactor. The control room personnel acted according to instructions. Cooling of the reactor was present at all times and any risk of radioactive discharge was never present. ( Swedish Nuclear Power Inspectorate http://www.ski.se/extra/tools/parser/index.cgi?url=/html/parse/index_en.html )
    … What occurred at Forsmark was categorised as a Level 2 or « Incident » on the IAEA’s International Nuclear Event Scale (INES). Events are classified according to seven levels: the upper levels (4-7) are termed « accidents » and the lower levels (1-3) are called « incidents. » The event that occurred at Forsmark was rated as an incident without consequences to people or to the surrounding environment.
    … The alarmist reactions to the incident from certain quarters, which have been passed on to the press, are not only inaccurate and totally disproportionate to reality, but also calculated to create a distorted view of the overall safety profile and operational competence of the nuclear industry – both in Sweden and in general. They also undermine the effectiveness of independent national control authorities and of expert international bodies that work together to ensure that safety is paramount at all times. (
    http://www.foratom.org/content/view/295/341/ )

  13. Trop alarmiste ? …. vu le sujet et l’interet que suscite l’article, je pense effectivmt faire topo / article sur Tchernobyl suite à festival « Visa pour l’Image » ….

  14. Merci pour la qualité de vos informations.
    Ce sujet est très important dans le débat énergétique.
    Les contradicteurs ‘légitimes’ sont déterminants en l’occurence, ainsi j’ai fait l’effort de consulter SKY (que vous citez longuement) et FORATOM (j’en cite un extrait assez radical !), entre autres.
    Le site « www.dissident-media.org/infonucleaire/ » est TRES intéressant. Malheureusement une recherche de FORATOM ou SKY n’y donne aucun résultat ! Ils n’y existent pas ! S’ils ignorent à ce point leurs contradicteurs … par contre on y retrouve des « people médiatique » : Bové, Sarkozy … plus « rayonnants » donc!
    J’attends avec intérêt votre topo.

  15. merci beaucoup :
    En attendant :
    Gerd Ludwig / National Geographic – L’ombre indélébile de Tchernobyl
    A ce jour, l’accident de la centrale nucléaire de Tchernobyl reste la catastrophe nucléaire la plus grave qu’ait connue l’humanité. Ce drame d’une ampleur colossale continue, vingt ans plus tard, à faire des victimes. Les niveaux de radioactivité sont toujours dangereusement élevés et il n

  16. Tous ces sites sont intéressants, mais qui accroche systématiquement, éclaire ou conteste les sites et argumentations des « complexes de l’énergie » ? Je ne trouve pas d »information clearing house », quel travail et quelle compétence …
    Je reprends FORATOM de l’UE (!), cité précédemment, qui accuse directement les médias à propos de Forsmark  » They also undermine the effectiveness of independent national control authorities and of expert international bodies that work together to ensure that safety is paramount at all times.  » (1)
    Ainsi l’information irresponsable mine notre sécurité, pas moins ! Qui leur apporte une contradiction spécifique et de qualité ? Un journaliste ne peut que la rapporter je suppose.
    Pour Forsmark il faut attendre le rapport officiel (SKY).
    Beaucoup de liens structurés dans ces pages :

    Un transformateur d’une centrale nucléaire suédoise a pris feu dans la nuit de lundi à mardi sans faire de victime, entraînant l’arrêt d’un réacteur, a-t-on appris auprès de l’autorité de l’énergie nucléaire suédoise (SKI).
    »Un feu dans un transformateur du réacteur Ringhals 3 a eu lieu vers minuit (23H00 GMT) (…). Le réacteur a été arrêté d’urgence et tous les systèmes de sécurité ont fonctionné comme ils le devaient», indique SKI sur son site internet.
    Les raisons de l’incendie ne sont pas encore connues, a affirmé à l’AFP Anders Jörle, porte-parole de l’autorité.
    Il a souligné que le tranformateur qui a pris feu »n’est pas du tout situé dans le même bâtiment que le réacteur nucléaire» Ringhals 3, précisant que les deux étaient distants de »50 à 60 mètres».
    Ringhals 3 est l’un des quatre réacteurs de la centrale Ringhals située dans le sud-ouest de la Suède et l’un des dix réacteurs que compte le pays nordique. Il a été mis en service en 1981.
    Son redémarrage ne devrait pas avoir lieu avant plusieurs jours, a indiqué M. Jörle.
    Fin juillet, un réacteur de la centrale suédoise de Forsmark (nord de Stockholm) avait dû être arrêté à la suite d’une coupure d’électricité. Deux des quatre générateurs de secours ne s’étaient pas déclenchés, illustrant d’autres défaillances dans le système électrique.
    Dans son rapport final rendu public le 14 septembre, la SKI avait indiqué que l’incident survenu le 25 juillet n’avait causé aucun dommage au réacteur.
    Soulignant que pour l’incendie de la centrale Ringhals les systèmes de sécurité s’étaient déclenchés comme prévu et que le réacteur Ringhals 3 avait été arrêté, M. Jörle a estimé que l’incident n’était »en rien comparable aux évènements de cet été».
    Depuis 1999, la Suède a fermé deux de ses douze réacteurs nucléaires dans le cadre d’un plan de sortie du nucléaire qui prendra une trentaine d’années ou jusqu’à ce que les infrastructures arrivent en bout de course.
    L’énergie nucléaire représente près de la moitié de la production d’électricité de la Suède.

  17. Fuite radioactive dans un réacteur nucléaire en Norvège
    INTERNATIONAL
    25.10.2016)
    Une « petite » fuite d’iode radioactive a été détectée lundi dans un réacteur de recherche nucléaire dans le sud de la Norvège, a annoncé mardi l’Autorité norvégienne de protection contre les radiations.

    Dans un communiqué, l’Autorité indique que la priorité est d’arrêter la fuite et dit n’avoir constaté pour le moment aucun effet sur la santé ou l’environnement en dehors du réacteur.

    « Le réacteur est éteint. La fuite est maîtrisée », a déclaré à Reuters Atle Valseth, directeur de recherche à l’Institut pour les technologies de l’énergie.

    Dans un communiqué, l’Autorité de protection contre les radiations précise n’avoir constaté aucun effet sur la santé ou l’environnement en dehors du réacteur.

    Atle Valseth a dit qu’il ne savait pas combien de personnes se trouvaient à l’intérieur du bâtiment quand l’incident s’est produit mais il s’est montré rassurant sur les conséquences de la fuite, annonce Reuters.
    « Il n’y a aucun risque pour leur santé. Le dosage de radioactivité qu’elles ont reçu est faible », a-t-il déclaré, ajoutant qu’aucun employé n’a été hospitalisé.

  18. http://fr.euronews.com/2017/02/23/des-traces-d-iode-radioactif-detectees-dans-l-air-en-europe
    23/02/2017
    Des traces d’iode 131, un élément radioactif, auraient été détectées dans l’air à proximité du sol en Europe au cours du mois de janvier dernier, selon l’Institut de radioprotection et de sureté nucléaire (IRSN).

    Cet institut s’appuie sur les données d’un réseau d’échange européen informel entre organismes en charge de la surveillance radiologique de l’atmosphère, dénommé « Ring of Five ». Il rapporte que la présence d’iode 131 a été notée en premier dans l’extrême nord de la Norvège, puis en Finlande, Pologne, République tchèque, Allemagne, France et en Espagne.
    L’IRSN a également fait savoir qu’étant donné la durée très courte (environ 8 jours) de la période radioactive de l’iode 131, le rejet observé en janvier devait être relativement récent. L’organisme a reconnu tout de même ne pas connaître encore la source de ce dernier et a assuré que les niveaux de radioactivité détectés étaient sans aucun risque pour la santé : les plus élevés ont été observés en Pologne près de Varsovie (5,9 µBq/m3).

    En France, les analyses faites dans trois stations du réseau Opera-Air de l’IRSN, dans l’Essonne, en Côte-d’Or et dans le Puy-de-Dôme, ont révélé des concentrations comprises entre 0,1 et 0,31 µBq/m3.
    L’organisme français a reconnu par ailleurs que les conditions météorologiques défavorables (« inversions de température ») avaient vraisemblablement participé au niveau de concentration de ce radionucléide.
    Les origines mystérieuses de l‘élément radioactif ont déconcerté les autorités, dont certaines affirment que sa présence pourrait indiquer soit un lancement secret de missiles nucléaires russes, soit une fuite d’une centrale nucléaire.

    Dans le passé, l’iode 131 a été détecté lors des essais nucléaires américains et soviétiques au cours des années 1950. Il a également été trouvé suite à la fusion du réacteur de Fukushima au Japon, ainsi que lors de l’accident nucléaire de Tchernobyl en 1986. Mais l’iode 131 est également couramment utilisé en médecine pour traiter entre autres l’hyperthyroïdie, ce qui a conduit aux soupçons d’une fuite encore non identifiée ou non signalée dans une usine pharmaceutique.

    Dès que les pics de radioactivité ont été détectés en Europe, un avion militaire américain a été déployé au Royaume-Uni. Le WC-135 Constant Phoenix est capable d’identifier les rejets radioactifs d’une explosion nucléaire, il avait été utilisé pour traquer la contamination radioactive après les accidents à Tchernobyl et à Fukushima.
    Selon le journal britannique The Independent, un porte-parole de l’US Air Force a déclaré que l’avion avait été envoyé dans le cadre d’un «déploiement rotatif programmé à l’avance».

  19. Comme si les Us et les autres ne savaient pas d’où venait l’iode !! Pour le moment on attend ce qui va produire un vrai problème style Guyane dans le sud de l’Europe ou à l’Est. On croit un peu moins au Père Noel Amerloque.

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