Générale de Santé se retrouve patraque

Praticien_home_ph02L’action du groupe d’hôpitaux privés Générale de Santé accentuait son repli mardi à la mi-journée, la Bourse s’inquiétant d’informations de presse selon lesquelles les tarifs des cliniques pourraient diminuer  de 3% à l’automne.

A 12H25, le titre Générale de Santé perdait 11,49% à 26,19 euros après avoir cédé jusqu’à 13% en fin de matinée, et débuté la séance en repli de près de 8%, tandis que le CAC cédait quant à lui  0,84%.

Selon le quotidien économique Les Echos, le gouvernement s’apprêterait à diminuer de l’ordre de 3% les tarifs des cliniques au 1er octobre afin de parer une éventuelle alerte sur les dépenses de remboursement.

Les prix avaient déjà été réduits de 1% à la mi-mars, constituant ainsi un élément négatif pour le groupe, ce dernier nécessitant une progression des tarifs d

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  1. Tarifs: les cliniques dénoncent une « déclaration de guerre » du gouvernement
    PARIS, 5 sept 2006 (AFP)
    Le président de la Fédération de l’hospitalisation privée (FHP), Ken Danis, a estimé mardi qu’une baisse des tarifs des cliniques pour combler le déficit de l’assurance maladie s’apparenterait à « une déclaration de guerre du gouvernement ».
    Le gouvernement envisagerait une baisse de 3% des soins facturés à l’assurance maladie par les cliniques privées afin d’anticiper un dérapage de 600 millions d’euros sur les soins de ville (hors hôpital), affirment Les Echos et La Tribune mardi. L’économie attendue sur les cliniques s’élèverait à une centaine de millions d’euros.
    « Face à cette déclaration de guerre du gouvernement, nous allons répondre de manière adaptée », a indiqué M. Danis sur Europe 1.
    Le président de la FHP a précisé à l’AFP qu’il envisageait de proposer à son organisation « une réduction du volume d’activité dans les cliniques ».
    « Ce qu’il y a dans les tuyaux, et qui pourrait être décidé dans les prochains jours, c’est une réduction de l’activité, comme le préconisent l’assurance maladie et le gouvernement, en renvoyant des patients vers les hôpitaux publics, où le coût des actes est 50% plus élevé », a ajouté M. Danis.
    « On peut envisager qu’un patient sur dix, ou un patient sur cinq soit adressé aux hôpitaux, ce qui va creuser le déficit de la +Sécu+ », a ajouté M. Danis, déplorant « l’absence de concertation du gouvernement avec les acteurs concernés ».
    Le président de la FHP a contesté les chiffres de l’assurance maladie faisant état d’une hausse de l’activité des cliniques de 11% sur un an: « ce chiffre est faux et il est aberrant que le gouvernement semble vouloir prendre cette décision », a estimé M. Danis.
    « Vu les réformes mises en place en 2005 du système de facturation (introduction d’une tarification à l’activité, ndlr), il est impossible d’extrapoler le chiffre à toute l’année », a expliqué le président de la FHP, qui s’est félicité que « d’année en année, les patients soient de plus en plus nombreux à se faire soigner dans les cliniques privées ».
    Le Syndicat des cliniques spécialisées (SCS) a lui aussi dénoncé ce projet de baisse tarifaire, une « véritable provocation », et a réclamé « une grande concertation nationale de l’ensemble du secteur hospitalier ».
    Selon les deux quotidiens économiques, le gouvernement envisagerait en outre des mesures ciblées sur le médicament, tout en écartant une nouvelle vague de déremboursements.
    Le gouvernement prépare actuellement le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2007, présenté en octobre au parlement, qui visera à réduire le déficit de la branche maladie de 6,3 mds d’EUR en 2006 à 4 mds d’EUR l’an prochain.

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