Bush veut répondre au défi de l’Iran

Iranoreillyiran_1 L’Iran n’a pas renoncé à l’enrichissement d’uranium à la date butoir du 31 août fixée par l’Onu pour une suspension de ces activités, selon un rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) publié jeudi.

Alors que cette attitude rend Téhéran passible de sanctions internationales et que les grandes puissances projettent de se réunir en début de semaine prochaine en Europe pour en discuter, le président américain a immédiatement réclamé des « conséquences » à ce qu’il appelle « l’attitude de défi de l’Iran ».

Néanmoins, Chine, Russie et France pourraient ne pas être du même avis.

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  1. Nucléaire iranien: l’existence d’un programme militaire mise en doute par une experte belge
    31/08/2006 15:28 BRUXELLES, 31 août – RIA Novosti. Caroline Pailhe, chargée de recherches au Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité (Grip), a mis en doute dans une interview publiée mardi par la « Libre Belgique » les assertions selon lesquelles l’Iran aurait un programme d’utilisation de l’énergie atomique à des fins militaires.
    Si l’on considère concrètement les divers éléments liés à ce genre de programme, « rien ne peut prouver avec certitude l’existence d’un programme militaire clandestin, même embryonnaire », a déclaré Caroline Pailhe.
    « Les soupçons de l’AIEA existent mais l’agence ne peut conclure définitivement si oui ou non il y a des matières ou des activités nucléaires non déclarées en Iran », a-t-elle indiqué.
    « Le dossier (nucléaire de l’Iran) se situe davantage à un niveau politique où l’Iran, de par ses ambitions et son positionnement sur la scène internationale, inquiète les pays occidentaux », a estimé Caroline Pailhe.
    « Les sanctions, si elles recueillent l’unanimité au Conseil de sécurité, seront vraisemblablement peu efficaces pour atteindre le but préalablement fixé qui est de s’assurer que l’Iran ne développe pas un programme nucléaire clandestin », a-t-elle avancé.
    « Le risque est, de plus, de voir Téhéran sortir du Traité de non-prolifération nucléaire, à l’instar de la Corée du Nord, et de mener ses activités en dehors de tout contrôle et de tout moyen de pression international », a affirmé l’experte du Grip.

  2. Moscou « regrette » que Téhéran n’ait pas interrompu à temps l’enrichissement
    MOSCOU, 1 sept 2006 (AFP)
    La Russie a dit regretter vendredi que l’Iran n’ait pas mis fin à ses travaux d’enrichissement d’uranium au moment prévu par le Conseil de sécurité de l’ONU, a déclaré le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères cité par les agences de presse russes.
    « Le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (Mohammed) El Baradei a présenté son rapport, nous partageons sa position et exprimons notre regret que l’Iran n’ait pas rempli les demandes de la résolution 1696 et n’ait pas renoncé à ses travaux d’enrichissement d’uranium dans les délais prévus par le document », a déclaré Mikhaïl Kamynine, cité par les agences de presse Ria Novosti et Interfax.

  3. Accident d’avion en Iran: soixante passagers morts brûlés
    TEHERAN, 1 sept 2006 (AFP)
    Soixante passagers sont morts brûlés vendredi lorsqu’un avion de ligne iranien de fabrication russe a pris feu, au moment de l’atterrissage à Machhad, dans le nord-est du pays, a rapporté la télévision d’Etat.
    L’appareil, un Tupolev qui venait de Bandar Abbas, cité portuaire du sud de l’Iran, s’est enflammé après qu’un de ses pneus eut pris feu, a ajouté la télévision, précisant que l’avion transportait au total 140 passagers.

  4. l’arrogance de l’iran est amon avis tres suspectes
    mais comment interdir a un pays de faire ce que tous les autres font

  5. Iran: « pas raisonnable » d’aller vers sanctions pendant discussions (Solana)
    LAPPEENRANTA (Finlande), 1 sept 2006 (AFP)
    Le diplomate en chef de l’Union européenne (UE) Javier Solana a estimé vendredi « pas raisonnable d’avancer » concrètement vers des sanctions contre l’Iran « pendant la période de discussions » avec les responsables nucléaires iraniens.
    « Puisque nous allons avoir une période de discussions, pendant cette période de discussions, il ne serait pas raisonnable d’avancer » concrètement vers des sanctions, a indiqué M. Solana en marge d’une réunion en Finlande des ministres européens des Affaires étrangères.
    « Les pays membres du Conseil de sécurité (de l’Onu) peuvent commencer à en parler », mais « d’abord nous nous préparons à voir s’il y a une possibilité de commencer de vraies négociations », a ajouté le Haut représentant de l’UE pour la politique extérieure.
    Il a cependant également souligné que « cela ne signifie pas que l’Iran dispose d’une période de temps indéfinie »: « le temps restant n’est pas indéfini du tout ».

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