Les prix du pétrole ont terminé en baisse vendredi après avoir atteint de nouveaux records en début de journée.
La demande demeure en effet vigoureuse aux Etats- Unis malgré la flambée actuelle des prix du brut tandis que les tensions géopolitiques avec l’Iran et la Corée du Nord influent grandement sur les cours.
Ces derniers ont pris plus de cinq dollars ces trois dernières semaines, connaissant 9 séances consécutives de hausse avant de se stabiliser jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange, le baril de « light sweet crude » pour livraison en août a perdu 1,05 dollar, clôturant à 74,09 dollars. Il avait grimpé jusqu’à 75,78 dollars dans les échanges électroniques précédant l’ouverture de la séance, soit son plus haut niveau depuis le début de sa cotation en 1983. A Londres, le Brent de la mer du Nord a cédé 57 cents, terminant à 73,51 dollars. Il a franchi vendredi le seuil de 75 dollars pour la première fois, grimpant jusqu’à 75,09 dollars.
Selon les analystes, la baisse des cours en fin de journée serait essentiellement due à des prises de bénéfices avant le week-end, le marché ayant beaucoup progressé dernièrement.
Cependant les experts tablent sur la poursuite de la tendance haussière, estimant même que le baril pourrait très probablement atteindre un niveau proche de 80 dollars d’ici un mois ou deux.
Les cours restent soutenus par la vigueur de la demande américaine d’essence, qui s’est établie la semaine dernière à un niveau quasi historique aux Etats-Unis, à 9,65 millions de barils par jour, en dépit des prix élevés de l’énergie.
Parallèlement, les marchés s’inquiètent d´éventuelles pénuries de pétrole que pourraient induire la crise autour du nucléaire iranien. La probabilité que des ouragans provoquent des dégâts majeurs aux Etats Unis cet été, influe également sur les cours.
Les inquiétudes géopolitiques du marché sont également ravivées par le tir d’essai de sept missiles mercredi par la Corée du Nord.
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