Enfin une bonne nouvelle, dans la morosité ambiante !
Les prix du pétrole ont reculé mercredi, après la publication d’une hausse des stocks américains de brut et d’essence, et après le discours de Ben Bernanke, président de la Réserve fédérale américaine, constatant un ralentissement posé de la croissance américaine.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en août a perdu 88 cents, clôturant à 72,66 dollars. A Londres, le Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre a terminé en baisse de 46 cents à 73,90 dollars.
Les prix se sont repliés pour la troisième séance consécutive, tentant même une brèche sous les 72 dollars à New York, à 71,65 dollars, avant de se reprendre. Depuis leur record de 78,40 dollars atteint atteint jeudi dernier, ils ont perdu un peu moins de 6 dollars.
Ils avaient déjà ouvert en baisse mercredi matin, dans un marché relativement rassuré sur la situation au Liban. Ils ont ensuite prolongé leur tendance baissière en réaction à l’annonce par le département américain de l’Energie de la progression des stocks de brut, d’essence et de produits distillés la semaine dernière.
Les analystes estiment que si la hausse des stocks de brut n’est pas conséquente, celle des stocks d’essence l’est davantage. Alors qu’on entre dans la période où les stocks d’essence ont habituellement tendance à baisser suite aux mouvements estivaux, toute nouvelle faisant état d’une hausse est baissière sur les cours.
L’heure n’est cependant pas à l’euphorie, la demande restant forte, ceci devant normalement soutenir les cours. Sur les quatre dernières semaines, la demande d’essence reste en effet en hausse de 1,9% par rapport à la même période de l’an dernier. La semaine précédente, elle était en hausse de 1,7%. Celle d’avant, de 1,4%.
Selon certains analystes, la reconstitution des stocks ne serait pas consécutive à une baisse de la demande, mais serait liée à la meilleure productivité des raffineries américaines, qui ont continué la semaine dernière de mieux exploiter leurs capacités. Mais le rapport sur les stocks pourrait ne pas être tant baissier que cela, fournissant simplement une nouvelle excuse au marché pour vendre.
Pour d’autres, le marché aurait davantage réagi aux propos du président de la Réserve fédérale américaine qu’aux stocks de pétrole. Ben Bernanke a indiqué mercredi, dans un discours devant la Commission financière du Sénat, que la croissance américaine ralentissait en douceur, ce qui devrait aider à contenir l’inflation. Ce discours a pu convaincre les marchés qu’en raison du ralentissement de l’économie, la demande allait également décroître, provoquant en conséquence une baisse des cours.
En ce qui concerne les tensions géopoliques toujours très influentes sur le cours du pétrole, les opérateurs semblaient rassurés mercredi sur le fait que le conflit entre Israël et le Hezbollah ne devrait pas dépasser les frontières libanaises. L’Iran, quatrième producteur mondial de brut, ne semble pas directement impliqué à l’heure actuelle. Désormais, la majorité des opérateurs estime peu probable qu’il y ait des perturbations à court terme dans l’approvisionnement en pétrole.
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le petrole en repli mais encore trop cher , et quand les stocks seront epuises que se passera t’il , en septembre par exemple . je ne crois pas a une pause de hausse des taux . la masse montetaire est tellement gigantesque qu’il faut coute que coute la faire diminuer , sinon ce sera l’explosion , le krach boursier du siecle . la recession prevue par sorros en 2007 aura bien lieue . quand on fait les comptes , ca colle et puis si la fed s’inquiete sans alarmer les marches c’est qu’il y a une bonne raison .