FED : l’immobilier est en phase de retournement aux US

U7878798978Etats-Unis : inflation et progression des loyers avec le Quotidien de la Veille immobilière 19/06/2006

« D’après les économistes américains, la hausse de l’inflation outre-Atlantique découle directement du prix de l’immobilier. Cette envolée des prix à la consommation incombe pour une part non négligeable à la hausse de la composante EOR (Owners Equivalent Rent Index) qui traduit l’évolution des loyersperçus par les propriétaires. » Source : NouvelObs

« Le prix du mètre carré étantdevenu inabordable, les ménages se reportent sur les locations, ce qui se traduit par une inflexion des prix de l’immobilier détenu en direct. Par ailleurs «L’immobilier est
en phase de retournement à travers le pays » précise la Fed. Cet actif étant le principal poste de richesse des ménages américains, une prochaine hausse des taux directeurs ne ferait que détériorer la situation. Seul l’immobilier de bureaux semble actuellement bien orienté.

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(7 commentaires)

  1. Donc si j’ai bien compris:
    Augmentation du prix de l’immobillier ===> Augmentation de l’inflation ===> Augmentation des taux directeurs ===> Augmentation des taux de crédit.

  2. Le schémas est un peu simple mais somme toute véridique.
    On prévoit la même chose en France?
    Réponse: Oui.
    🙂

  3. A ceci près, que chez les anglo-saxons, la consommation des ménages dépend des crédits hypothécaires basés sur la valeur de la maison. D’où, plus la valeur de la maison augmente, plus ils peuvent dépenser, et ils ne s’en privent pas puisque leur taux d’épargne est autour de 1% !
    Ainsi, immo en hausse, valeur de la maison en hausse, crédits en hausse et consommation en hausse d’ où hausse de la demande entraînant de l’inflation pour une offre qui est restée stable ou a diminué.
    raisonnement valable à la baisse

  4. Oui, est les banques françaises ne semblent pas enclin à vouloir proposer les crédits hypothécaires. Pourquoi ?
    Le prix de l’immobilier serait-il déjà bien trop haut en France pour prendre le risque de proposer ce type de produit. La chute des prix serait-elle déjà acquise aux banques de la place ?

  5. il y a de plus en plus de société qui investissent dans l’immobilier residentiel et il ne faut pas oublier qu’a l’heure actuelle d’enormes groupes fusionnent (grands constructeurs + franchises immobiliere) et sont donc de plus en plus puissants pour influer dans le sens qui les arrange sur ce marché, et en plus les plus grandes banques sont les marionettistes qui sont derriere. l’immobilier c’est de l’espace, et l’espace c’est comme les matieres premieres, il en existe une quantité limitée, qu’il est de plus en plus difficile d’aller chercher. Voilà. Bonne chance les gars

  6. waaah quel realisme !! je peux t’assurer du contraire : les grandes banques françaises liquident leurs actifs immo depuis fin 2004. ça n’empêche pas les fusions horizontales ou verticales ; et puis toutes les banques ne suivent pas tjrs les mêmes stratégies, cf années 90 et le CL….
    hum… snif.. hum..snif… ça sentirais pas les soldes qu’y approchent là ?

  7. « Réalisme ». Etre ou ne pas être. Mais au final, c’est le résultat qui compte quelque soit le chemin pris pour y arricher : louer ou acheter ?
    Le bilan financier global :
    coût d’acquisition, coût des droits de mutations, intérêts, coût des travaux, ..
    Et pour la location, il faut retirer les charges
    Aux propriétaires heureux, chacun son chemin, chacun son destin plus ou moins riant suivant la période de l’acquisition.

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