Immobilier : synthèse de mars, France (2/3)

Courbe_aout2004_fvrier2006Les interventions et les analyses les plus marquantes

Les primo-accédants, eux, sont totalement exclus des grandes villes et de toutes les zones qui montent. « Il y a trois ou quatre ans, ils représentaient 35% de nos ventes. En 2005, ils ne sont plus que 19% », affirme Alain Dinin, PDG de Nexity.

Les indices qui illustrent cet article confirment la stagnation des prix, le point haut se situant à la mi-2005. A Paris, le prix de février 2006 est identique à celui d’avril 2005

Aujourd’hui, « la majorité des acquéreurs est au taquet », affirme Didier Blot, président de la filiale Transactions Locations de Foncia. « Dans ce contexte tendu, la mévente des grandes surfaces à Paris et dans certaines villes comme Lyon, autrefois très recherchées, signe le début de la décrue. »

Tf_trim_a2Seules les petites surfaces, achetées en vue de la retraite ou pour les enfants, continuent à se vendre vite et bien. Et ce, partout en France. Pourtant, même pour ce type de vente, porteur malgré l’augmentation excessive des prix, le ralentissement n’est plus très loin. « Car la hausse continue a réduit tous les espoirs de rentabilité des investisseurs, dont certains », souligne Stéphane Atlan, « sont déjà découragés ». « Il n’y a pas si longtemps, on pouvait compter sur des rendements bruts de 5-6% ».

« En 2005, on parvient péniblement à 3,5-4% », estime Christian Rolloy, PDG de Promogim. Les bailleurs ne peuvent plus compter sur les seuls revenus de la location pour s’offrir un bien, le loyer ne compensant pas le montant des remboursements. « S’il y avait un placement de rechange, ils n’hésiteraient plus à lâcher la pierre », estime un expert.

Dans le secteur du neuf, qui a connu une année 2005 exceptionnelle, on pressent aussi un début de ralentissement. Notamment pour les investissements locatifs Robien, dispositif fiscal qui a dopé les ventes. «Ce marché devient plus aléatoire», reconnaît Marc Pigeon, président de la Fédération des promoteurs constructeurs (FNPC).

RythmeannueldeglissementtrimerstrielLes promoteurs se préparent à ce retour au calme. « De toute façon », assure Guy Nafylian, PDG de Kaufman & Broad, « depuis deux ans, les prix du neuf n’ont que faiblement augmenté par rapport à ceux de l’ancien et tendent à se stabiliser ». Cependant, la vigilance est de rigueur. Certaines régions souffrent déjà, comme Lyon, où, à plus de 3 500

Un commentaire

  1. rédigé par: appert | 2 avr. 06 11:01:18
    bonjour,
    bravo Marie pour vos analyses que je suis attentivement étant passionnée par la bourse et l’immobilier.
    bon dimanche
    mca

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