Jeune mariée, j’ai acheté un logement, malgré moi, à défaut de pouvoir louer. J’étais étudiante. Mon époux, très jeune aussi, était débutant et ne gagnait pas 4 fois le montant du loyer. Nous n’avions pas le choix, nous avons du acheter. La banque nous prêtait de quoi acheter un miniscule F2, mais les agents immobiliers ne trouvaient pas notre candidature à leur goût, en tout cas pour la location. Il y avait deux cents personnes devant la porte au moment de la visite.
A cette époque la pénurie était sur toutes les lèvres, dans la presse. Et les panneaux « à louer » étaient… inexistants. Les prix avaient chuté en 1992, et la recherche d’un acheteur solvable avait pris du temps, beaucoup de temps. Les voisins à problème, et la copropriété en travaux avaient encore assombri le tableau.
Il semble que rien n’a changé en 2006, comme le témoigne cet article du Nouvel Observateur, où une journaliste, payée à la pige, essaie de touver un logement. Elle gagne 1400
effrayant, on est arrivé à un degres d’absurdité qui dépasse l’entendement.
Moi ce qui m’etonne c’est comment font les proprios pour trouver des locataires en ayant ce niveau d’exigence?
Sachant qu’en general ceux qui ont le plus de pognon sont pas locataires, ou vont ils trouver leurs locataires?
Bonjour Bagal,
Il faut que les propriétaires redescendent sur terre, je suis d’accord avec vous !
Je suis en train de chercher une location sur Paris, c’est dramatique ce que j’entends !
Je vais le raconter dans un billet bientôt !
Remarque : je fais partie des gens qui ont du acheter au plus haut, tout à la fin des années 80, car on ne me louait pas. Très mauvaise expérience ! Et je regrette bcp.
Comme Bagal, Je ne comprends pas non plus comment les gens font pour se loger à Paris ! Remarquez, Lyon, c’est pas mal non plus ! En quatre ans ( entre 2001 et 2005 ), les prix de vente ont doublé dans l’ancien !! (A ce sujet, les agents immobiliers locaux, qui ont toujours réponse à tout, disent : « oui, mais on partait de tellement bas !! ». Ce qui est surprenant, c’est que lorsque les prix étaient « tellement bas » les apparts se vendaient plus difficilement qu’aujourd’hui ! Une preuve de plus que le marché est irrationnel et que beaucoup achètent pour une seule raison : ils ont peur que les prix soient encore plus haut demain.)
Pour l’anecdote, j’ai un cousin, ingénieur fraichement diplomé de l’INSA Lyon, qui lorsqu’il cherchait du boulot, fin 2005, avait exclu d’office la région parisienne en raison des loyers délirants de la capitale ! Paris ne sera bientôt plus qu’une ville de bobos et de touristes !
Il y’a une certaine logique à ce que les propriétaires se blindent contre un mauvais payeur éventuel car à l’heure actuelle il est quasi impossible de se débarasser d’un mauvais payeur en moins de 2 ans. Ca peut vite devenir un enfer.
J’ai vécu dans d’autres pays où les locataires étaient beaucoup moins protégés qu’en France et il était infiniment plus facile de trouver un appart’ même avec des revenus incertains.
C’est une question qui mériterait d’être abordée en France.
« J’ai vécu dans d’autres pays où les locataires étaient beaucoup moins protégés qu’en France et il était infiniment plus facile de trouver un appart’ même avec des revenus incertains. »
Idem pour moi. Quand le locataire est moins protégé, il est plus facile de louer, ex : USA, Canada…
En Italie, il est dur de louer déclaré : un, les proprios ne veulent pas payer d’imp^ts, et deux, ils veulent pouvoir mettre dehors dès la première défaillance.
j’ai l’impression qu’on parle du CPE…..
Quand on peut arrêter le contrat plus facilement, le « baillzur » a moins peur. A Méditer, non ?