AIRBUS/BAE : l’emploi pourrait battre de l’aile

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A380aileL’emploi battrait-il de l’aile chez AIRBUS, ce qui serait quand même le comble pour un avionneur, il faut en convenir, d’autant plus que ce serait deux sites du groupe spécialisés dans la fabrication d’ailes, qui seraient impactés.

Néanmoins, malgré des propos réconfortants d’Airbus sur le sujet, les craintes pour l’emploi étaient vives samedi en Grande-Bretagne au lendemain de la décision prise par le groupe de défense britannique BAE Systems de vendre à EADS ses parts dans le constructeur aéronautique européen.

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  3. AIRBUS devant BOEING : Gagnant sur le nombre mais pas sur la valeur.
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    Airbus a conservé en 2005 la première place devant Boeing en terme de ventes d’avions, a estimé le PDG d’Airbus, Gustav Humbert, lors d’une rencontre avec la presse. Airbus a livré 378 appareils commerciaux en 2005, contre 320 en 2004, dépassant Boeing pour la troisième année consécutive qui a livré 290 avions de ligne.
    Pour 2006, Airbus prévoit « plus de 400 livraisons » d’avions civils, contre un objectif d' »environ 395 avions » pour Boeing. Sur le terrain des commandes, Airbus a gagné la course au finish en engrangeant près de 400 contrats fermes en décembre, finissant ainsi avec 1.055 commandes en 2005, contre 366 l’année précédente, soit 51% de part du marché mondial.
    Le PDG d’Airbus a toutefois reconnu que son adversaire avait gagné la bataille sur le front des avions longs-courriers, au prix plus élevé, ce qui permet à Boeing de remporter 55% de parts de marché en valeur. En 2005, Airbus a enregistré 166 commandes fermes pour ses familles A330, A340, et A350, et 20 commandes pour son avion géant A380. Boeing, lui, a engrangé 389 commandes pour ses longs-courriers 777 et 787, ainsi que 43 commandes pour son gros porteur 747. Mais l’avionneur européen espère rapidement rétablir l’équilibre, notamment grâce à la montée en puissance de son nouvel A350, lancé en octobre.
    Airbus doit également relever le défi de la hausse des cadences de production pour répondre à la demande, en particulier dans les moyens-courriers de famille A320, l’avion le plus vendu avec 918 commandes en 2005.
    L’avionneur prévoit de porter leur production mensuelle de 28,5 actuellement à 32. Airbus s’est également engagé à livrer au quatrième trimestre les premiers A380 à Singapore Airlines, avec six mois de retard sur le calendrier initial, pour une mise en service fin 2006. Le chiffre d’affaires d’Airbus a progressé en 2005 pour s’établir « aux alentours de 22,3 milliards d’euros », contre 20,22 milliards en 2004.
    Source : TF1

  4. Durée de vie d’un avion moderne 40 ans. Temps plausible de croissance de la production mondiale de carburant 15 ans ( source Total)
    Cout des taxes sur le kérosène aujourd’hui : zéro
    Cout des taxes à prévoir pour sasifaire au protocole de Kioto:au moins équivalente à celle du gazole dans l’industrie.
    L’aviation est de nature soumise a des cycles. Nous sommes actuellement dans un haut, les salariés de l’industrie ont de trés solides raisons de s’inquièter.

  5. L’avion mu par energie solaire existe tres certainement, seulement les lobbying pétroliers sont là , et notamment Shell qui rafle les brevets . tout en sponsorisant les epreuves … Shell fait néanmoins la pluie et le beau temps dans le secteur …
    Apres une course de vehicules radio-commandés fonctionnant à l’energie solaire, la Cite de l’Espace à Toulouse, avait envisagée de faire un concours d’avions teleguidés fonctionnant au solaire … je crois que le projet est tombé à l’eau
    … de même que le rallye Barcelone -Toulouse 2004 avec les voitures solaires
    tout ca alors que qd même , un avion est relativement + proche du soleil qu’une voiture …
    je creuse néanmoins pour voir si le projet d’avion solaire avance …

  7. Eh oui HELIOS aussi !!!
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    Journal La Gruyère Article du 9 décembre 2003
    Les défis impossibles de l

  8. Helios suite :
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    Record d’altitude pour un avion solaire
    L’avion solaire, Hélios, a atteint une altitude de 96 500 pieds (29,41 km car 1 pied = 30,48 cm) lundi au dessus de l’Océan Pacifique.

  10. La « chose » ressemble vaguement à une chauve-souris aplatie. Cette « chose », c’est le Pathfinder-Plus de la NASA, un avion fonctionnant à l’énergie solaire.
    La NASA veut créer une flotte d’avions « longue durée » capables d’atteindre des altitudes élevées dans le but d’étudier la composition chimique de la haute atmosphère terrestre. Ces avions serviraient donc à étudier les trous dans la couche d’ozone ou les cycles climatiques.
    Cet avion ultraléger, sans gouvernail, ni queue, ni empannages, ne pèse pas plus de 221 kilogrammes… soit 285 fois moins qu’un Boeing 737! L’aile de 30 mètres de long est recouverte de mince panneaux solaires qui recueillent la lumière du soleil. Cette énergie est ensuite transformée en électricité, qui sert à actionner six petits moteurs munis d’hélices.
    lien :
    http://www.dfrc.nasa.gov/Gallery/Photo/Pathfinder-Plus/Small/index.html

  11. Le médecin psychiatre Suisse Bertrand Piccard est devenu au cours des dernières années le meilleur ambassadeur de l

  14. Il va falloir faire le régime pour monter à bord d’un avion solaire…Avis aux passager. Si vous avez un bon assureur votre vol pourrait être alors remboursé…au grand bénéfice de votre santé…et de votre portefeuille.
    Hé, hé : ça se fait pour des yahourts alors pourquoi pas pour l’avion solaire (Rire).
    Par contre la piste des moteurs à hydrogéne est plus crédible d’un point de vue technique et exploitation, mais il faudra revoir de fond en comble toute la filière aéronautique qui est conçu pour le kéroséne.

  15. y’a du boulot …. c’est l’essentiel quelque part …. ! car créateur d’emplois …. a vos marques !!!

  16. Chère Elisabeth, d’abord merci pour la qualité de ce blog.
    Je ne voudrais pas casser l’ambiance, mais pour faire voler un plus lourd que l’air, il faut y consacrer une énergie considérable. Les oiseaux ne tiennent en l’air que parcequ’ils ont un métabolisme largement plus élevé que les mammifères terrestres.
    L’avion solaire est techniquement possible, mais c’est à la limite des matériaux, des accus et des capteurs.
    Dans les faits, l’energie consacrée au vol est dépensée avant, dans la fabrication des cellules et des batteries.
    Il en est du vol solaire comme de la marine à voile, c’est le plus cher des moyens de transport gratuit.

  17. merci bcp pour vos compliments
    « l’energie consacrée au vol est dépensée avant, dans la fabrication des cellules et des batteries. » … c’est bien la tout le pb des energies dites renouvelables.
    J’ai pris conscience du pb , notamment, avec les voitures fabriquées en alu,dont la production est tres consommatrice d’energie et tres polluante.
    Il est donc nécessaire de faire un bilan energétique global à chaque fois , et environnemental … pas toujours facile ..
    De +, pour l’avion solaire, les piles photovoltaïques rajoutent le pb de poids sur les ailes .

  18. Airbus prêt au « dialogue » avec ses clients sur ses longs-courriers critiqués
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    TOULOUSE, 10 avr 2006 (AFP)
    Le président d’Airbus, Gustav Humbert, a promis lundi de mener un « dialogue intensifié avec les compagnies aériennes », alors que plusieurs gros clients ont récemment critiqué les appareils longs-courriers de l’avionneur européen, notamment l’A350.
    « Certains clients ont fait part de leurs préoccupations, en nous demandant d’améliorer notre compétitivité dans le secteur des longs-courriers », a déclaré M. Humbert, en promettant « un dialogue intensifié avec les compagnies » à ce sujet.
    « Nous étudions en permanence toutes les options de manière approfondie. Nos longs-courriers sont excellents mais ils peuvent toujours être améliorés », a-t-il affirmé, en marge d’une cérémonie donnant au futur centre de livraison d’Airbus à Toulouse le nom du premier président du GIE, Henri Ziegler.
    Le PDG de la firme américaine de location d’avions ILFC, Steven Udvar-Hazy, a récemment suggéré à Airbus de revoir sa copie sur l’A350, le prévenant du risque de se voir laminé par le Boeing 787.
    Dans une interview au Wall Street Journal de lundi, le président de Singapore Airlines, Chew Choon Seng, s’est rallié à ces critiques, en estimant qu’Airbus aurait notamment dû « concevoir un nouveau fuselage » pour l’A350, dérivé de l’A330.
    Ces remarques interviennent dans un contexte de baisse des ventes du quadrimoteur A340 et d’un retard de six mois dans le calendrier de livraisons de l’A380.
    M. Humbert a confirmé que la campagne d’essais de l’A380 se déroulait « sans problème majeur », et que la certification de l’avion géant devrait avoir lieu à l’automne, pour une première livraison à Singapore Airlines à la fin de l’année.
    Sur le front des long-courriers, Airbus a dû admettre la victoire en 2005 de son adversaire américain Boeing, qui a remporté l’an dernier quelque 55% de parts de marché en valeur.
    Mais le patron du groupe européen a relativisé lundi l’avance commerciale prise par son rival sur ce créneau: « Dans le cas de l’A350, l’avantage de Boeing tient très largement au fait que son 787 a été lancé beaucoup plus tôt », 18 mois avant le lancement du nouveau long-courrier d’Airbus.
    L’A350 a franchi en mars la barre des 100 commandes fermes, contre 345 commandes pour le modèle concurrent de Boeing.

  19. SP: notes EADS « pas affectées » par discussions avec BAE Systems sur Airbus
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    PARIS, 10 avr 2006 (AFP)
    L’agence de notation Standard and Poor’s (SP) a jugé lundi que les notes de solvabilité du groupe d’aéronautique et de défense n’étaient « pas affectées » par le projet du britannique BAE Systems de lui céder sa part de 20% dans l’avionneur Airbus.
    EADS est noté « A » à long terme et « A-1 » à court terme par SP, avec une perspective stable.
    « EADS, qui détient les 80% restant du capital d’Airbus, a passé dans son bilan une charge de 3,5 milliards d’euros correspondant à l’option de vente dont bénéficie BAE », indique l’agence dans un communiqué.
    SP « estime qu’EADS a assez de souplesse financière pour racheter la part de BAE tout en conservant ses notes », même si « les discussions en sont encore à un stade précoce et les modalités de la transaction ne sont pas encore connues. »
    « Même si l’exposition d’EADS aux fluctuations du marché de l’aéronautique va s’accroître si la transaction se fait, nous ne pensons pas que son profil financier sera significativement affaibli », juge l’agence de notation.

  20. EADS: La Caisse des dépôts s’est engagée à acquérir 2,25% « à terme »
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    PARIS, 10 avr 2006 (AFP)
    La Caisse des dépôts s’est engagée à acquérir « à terme » 2,25% du capital du groupe européen d’aéronautique et de défense EADS sur la participation de 7,5% que le groupe Lagardère a mise en vente, a-t-elle annoncé lundi dans un communiqué.
    « Dans le cadre de l’émission par le groupe Lagardère d’obligations remboursables en actions à parité ajustable (ORAPA) et portant sur 7,5% du capital d’EADS, la Caisse des dépôts s’est engagée auprès de la banque intermédiaire, qui a souscrit des ORAPA, à acquérir à terme 2,25% du capital d’EADS », précise le communiqué.
    L’établissement public ajoute que cet investissement s’inscrit dans sa stratégie « d’investir dans des sociétés dont le potentiel de croissance est conforme à ses exigences de rentabilité à long terme » et traduit sa confiance « dans la pertinence de la stratégie d’EADS comme dans la qualité de sa gestion ».
    La Caisse des dépôts n’est pas en mesure d’indiquer si elle figure déjà au capital d’EADS.
    Lagardère a décidé de ramener progressivement à 7,5% sa part dans le géant européen EADS, maison mère d’Airbus, contre 15% actuellement, via un placement privé de 1,99 milliard d’euros sous forme d’ORAPA (obligations remboursables en actions EADS à parité ajustable).
    Le quotidien économique Les Echos écrivait lundi que la Caisse des dépôts prendrait « une part significative » des titres cédés par Lagardère.

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