Hasard de calendrier ? Alors que Royal Caribbean va annoncer officiellement à la presse le 1er mai le lancement du navire le plus grand du monde, le groupe de BTP Bouygues va racheter pour 2 milliards d’euros la part de 21,03% détenue par l’Etat dans le groupe industriel Alstom.
L’action Alstom s’envolait jeudi matin, les investisseurs estimant à fort potentiel l’annonce de l’entrée à son capital du constructeur qui, en reprenant la participation de l’Etat, alimente les rumeurs d’un rachat de la totalité du groupe, prime d’acquisition à la clé.
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Jeudi 27 Avril 2006 – Alstom / Bouygues : pas de projet avec Areva… pour le moment
Interrogés par les analystes ce matin, les dirigeants de Bouygues et d’Alstom ont repoussé d’un revers de main les rumeurs concernant un vaste meccano industriel en vue avec Areva. Parick Kron a ainsi démenti les bruits de couloir de sa nomination à la tête d’Areva. Quant à un éventuel partenariat industriel avec Areva, Martin Bouygues a estimé que le dossier avait été refermé par le gouvernement. « Le débat pour le moment s’arrête là ! » a poursuivi le dirigeant.
Alstom Power – Alstom Power s
Bouygues : Bouygues Telecom et TF1 créent une jointventure (24/04/2006 :: 08:26)
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Les deux filiales du groupe Bouygues TF1 et l’opérateur de téléphonie Bouygues Telecom vont lancer une offre conjointe ce 2 mai. Par ailleurs elles souhaitent créer une coentreprise baptisée TF1 Mobile qui assurera des services de téléphonie mobile classique ainsi que des services d’information et de jeux.
L’accord conclu entre Bouygues Telecom et TF1 garantit à ce dernier la gestion des abonnements. La cible principale de l’offre est le marché des plus de 25 ans. Les usagers pourront avoir accès à certains programmes du groupe tels que les extraits de JT d’origine LCI et des jeux tels que « Qui veut gagner des millions « .
Selon Les Echos, Martin Bouygues veut par cette opération, confirmer son opposition aux partenariats de type opérateur virtuel. Cette formule donne la possibilité à un nouveau venu dans le monde de la téléphonie mobile d’acheter des minutes de télécommunications à un opérateur existant pour les revendre à des abonnés.
2006 AG Presse)
En investissant dans Alstom, Bouygues parie sur le secteur énergétique
PARIS (AFP) – En déboursant 2 milliards d’euros pour devenir un actionnaire majeur d’Alstom, le poids lourd français du bâtiment Bouygues parie sur le secteur à fort potentiel des énergies alternatives et va se lancer dans la construction de centrales hydro-électriques clé en main.
Le groupe de BTP, également présent dans les médias, l’immobilier et les télécoms, manifeste ainsi son intérêt pour le secteur énergétique, en particulier celui des énergies alternatives, qui présente un fort potentiel de développement dans le contexte actuel de flambée pétrolière.
Bouygues et Alstom sont « culturellement extrêmement compatibles », a déclaré jeudi Martin Bouygues, PDG du groupe. « Nous pensons que si Alstom peut beaucoup apporter à Bouygues, Bouygues peut également beaucoup apporter à Alstom », a-t-il ajouté.
« Bouygues est assurément une entreprise d’entreprenariat, qui ne se cantonne pas à un seul secteur d’activité. Cela fait longtemps qu’il avaient dit qu’il recherchaient une nouvelle acquisition », remarque Bradley McMaster, analyste de ABN-Amro.
La prise de participation dans Alstom est « probablement une transaction très sensée dans un domaine à fort potentiel de croissance », précise-t-il.
Bouygues avait déjà participé à la construction de barrages et de centrales hydrauliques mais de manière minoritaire, rappelle-t-on au sein du groupe.
Il avait déjà signalé son attrait pour le secteur énergétique en étudiant un rachat potentiel de la société française de travaux publics et électriques Amec Spie, avant d’y renoncer.
Il avait aussi indiqué qu’il serait tenté par une participation dans le géant nucléaire français Areva, bien que le gouvernement s’oppose à une ouverture de capital.
La prise de participation de Bouygues dans Alstom a ravivé les spéculations des analystes financiers sur une possible sortie du groupe de son activité télécoms.
Ces rumeurs avaient été alimentées récemment par un courrier du groupe à la Commission européenne sur les « performances médiocres » de sa filiale de télécoms et réclamant un traitement préférentiel pour les acteurs « les plus faibles » de la téléphonie mobile.
« Si l’activité télécoms est en perte de vitesse, ils peuvent tout à fait s’en séparer, mais récemment ils n’ont pas donné de signes qu’il souhaitaient le faire », remarque Bradley McMaster, d’ABN-Amro.
Martin Bouygues a écarté cette éventualité en assurant jeudi que « Bouygues Telecom nous apporte beaucoup de satisfaction » et que les résultats de cette filiale sont « encourageants ».
« Il n’est pas question d’arbitrer l’un pour l’autre (Alstom ou Bouygues Telecom, ndlr). Nous pensons que nous pouvons faire l’un et l’autre », a-t-il insisté.
Bouygues a d’ailleurs affirmé que sa trésorerie disponible, qui s’élève à 1,104 milliard d’euros, lui « permettait de faire face » à la prise de participation dans Alstom sans augmentation de capital.
Une affirmation que M. McMaster juge crédible: « l’acquisition de la part d’Alstom peut être financée par la trésorerie et la capacité d’endettement du groupe, d’autant plus que ce dernier n’envisage pas de monter à plus du tiers du capital d’Alstom ».
Publié le: 27/04/2006 à 12:13:42 GMT Source : AFP
Altavista Maroc
Siemens préféré à Alstom pour un contrat dans les chemins de fer en Chine – MUNICH 27 avr 2006 (AFP)
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Le groupe allemand Siemens a annoncé jeudi avoir décroché un contrat dans le domaine du transport ferroviaire en Chine, où il a été préféré notamment au concurrent français Alstom.
Le contrat représente un montant « à trois chiffres en millions » d’euros, soit au moins 100 millions, a précisé le patron de Siemens, Klaus Kleinfeld, lors d’une conférence de presse du groupe à Munich (sud).
Il porte sur la livraison d’équipements de signalisation pour une ligne à grande vitesse entre Pékin et Tianjin, à l’est de la capitale chinoise. La portion concernée représente 116 kilomètres, a-t-il précisé. « Ca ne semble pas beaucoup » mais cette première décision devrait avoir pour Siemens d’autres « conséquences positives dans l’avenir », a-t-il commenté.
Cette ligne représente en effet seulement une partie d’un appel d’offres général. Le ministère des Chemins de fer chinois a mis en concurrence plusieurs sociétés internationales, allemande, française et japonaise notamment, pour doter plus de 1.000 kilomètres de lignes ferroviaires de matériel de signalisation, d’électrification, ou de services comme l’information des passagers, avait-on appris en janvier de source proche des négociations. Alstom a participé à cet appel d’offres, selon son président en Chine Alain Berger.
Pékin-Tianjin est la première ligne grande vitesse que la Chine souhaite ouvrir, avec un objectif fixé à 2008, avant les Jeux olympiques. Les Allemands ont déjà construit la voie en elle-même et vont aussi fournir les trains.
Siemens avait ainsi annoncé en novembre qu’il allait livrer pour cette ligne, en partenariat avec deux groupes chinois, 60 trains à grande vitesse (jusqu’à 300 km/h) développés à partir de l’ICE actuellement en circulation en Allemagne. La part de Siemens dans le contrat représente 669 millions d’euros, sur une valeur totale d’environ 1,3 milliard.
Le président du conseil de surveillance de Siemens, Heinrich von Pierer, s’était à l’époque dit persuadé que cela déboucherait sur d’autres commandes pour le groupe allemand. Il avait estimé que la Chine allait avoir besoin d’environ 700 trains à grande vitesse supplémentaires, avec en perspective « quelques milliers d’emplois » pour des sous-traitants en Allemagne
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