Du courage, un discours honnête et moins de démagogie !
Si le CPE n’est pas la réponse au problème du chômage en France, les manifestations et la casse qui désormais les accompagne systématiquement, feront tout sauf avancer le débat, et notre pays.
Pourquoi est-il si difficile de réformer la France alors qu’ailleurs les nations moins « gâtées » parviennent à mettre de l’ordre dans leurs affaires publiques, réduire leur endettement et améliorer leur compétitivité pour « repartir » de bon pied… dans le calme ? Le miracle canadien en est le meilleur exemple.
Dans l’Hexagone, chaque initiative, chaque tentative de réforme est contrecarrée à coups de discours communistes dépassés, qui font ressembler nos manifestants a des habitants de l’ex URSS qui se sont trompés de ville, de contrée et de siècle. Et pour se venger, alors qu’on a paralysé tout courage à réformer, on vote pour Le Pen.
Le monde a changé, pourquoi la France résiste ?
Et persiste ? En défilant, dans l’un des pays du G7, la mine défaite avec des tenues trotskistes et des casquettes sorties des placards de Mao Tzetung et réclamant la préservation des acquis sans jamais répondre aux sollicitations de cette autre France, brillante, travailleuse et créative, qui cherche à tirer vers le haut et à partager avec le monde cette excellence que personne n’avait jamais cherché à lui contester dans ses domaines de prédilection.
La patrie de Molière et des belles manières, raffinée et branchée, dont les produits s’arrachent, et qui veut « bosser » pour aller de l’avant. Et qui est désespérée de voir que ces manifestants font passer notre douce-amère France pour l’un des derniers bastions du communisme, incapable de profiter de son potentiel. Responsable de ses malheurs, prisonnier des vieux démons de la démagogie et du laxisme de l’Etat-providence, qu’ils entretiennent en travaillant – en cachette, les 35 heures obligent ! – toujours davantage en rêvant de retrouver le paradis perdu avant de se résigner à émigrer, leurs compétences et leur productivité étant universellement reconnues.
De vraies réformes et stop aux coûteuses grèves inutiles !
Ce recours systématique aux défilés, aux grèves et de plus en plus aux manifestations fleuves qui dégénèrent en coûteux vandalisme, voire en barbaries, ressemble à un réflexe de Pavlov, habilement inculqué aux Français par notre gauche championne de la démagogie et jamais clairement contré par la droite, qui n’a jamais su expliquer aux Français qu’on leur fait faire grève pour « un oui ou pour un non » souvent pour rien.
Mais chaque fois la facture de ses journées de chaos est plus élevée et fait reculer notre pays davantage encore. Manipulés qu’ils sont, les Français, surtout jeunes, manifestent souvent pour manifester, mais ne se rendent pas compte qu’ils pénalisent le pays tout entier à cause du coût financier et de la dégradation de l’image de l’Hexagone.
On en profite pour se rappeler au bon souvenir des Français
Les jeunes issus de l’immigration en profitent pour rappeler à leur manière qu’ils existent et ils sont nombreux ! – manière trop véhémente qui dégrade encore plus leur image – car on est tellement prompts à oublier qu’ils sont des millions à être parqués dans des ghettos-dortoirs en attente d’une voie de secours, d’une voie de garage, d’une voie de rechange quelconque pourvu que ce soit une voix à suivre pour gagner un avenir et le salut. Et on en profite aussi pour chaparder, « gagner » facilement quelques signes de richesse comme les cellulaires, et surtout se défouler un peu sur ceux qui ne partagent pas.
Tant que la France ne va pas se demander où elle compte aller (dans le mur ?) avec ses 29 différentes aides et allocations, avec ses milliards gaspillés dans les aides qui ne créent pas d’emploi, ses privilèges et ses trop nombreuses journées chômés, tant qu’elle laissera ce paradis réservé à ceux qui vivent bien et peuvent profiter du système, elle ne fera que s’enfoncer. On dirait que le pays a conçu son système généreux et égalitaire pour les happy fews qui ne risquent rien. Pour qui c’est un bonus, une cerise publique sur leur gâteau privé.
Des mesures suicidaires et dénaturantes
Un congé paternité payé par la moribonde sécu, croyez-vous que la France et les patrons des PME exsangues depuis les 35 heures en ont les moyens ? Avec les 35 heures et les 5 semaines de congés payés, voilà qu’on dit aux pères : « vous avez un enfant, on vous réduit encore le taux horaire en vous accordant des journées chômées au frais de la princesse ». La sécu meurt mais on vous paie des vacances quand même.
Le déficit de la sécurité sociale est abyssal et tous les Français sont inquiets et de moins en moins remboursés, mais on est pas à quelques dizaines de milliards près, payons donc du bon temps aux papas qui ont un emploi. Cet argent aurait pu être donné à ceux qui n’en n’ont pas. C’est vrai, c’est gênant, mais en attendant, fermons-les yeux et profitons bien du peu qui reste. Dans un système sain, on leur aurait dit : vous avez une bouche de plus à nourrir, l’Etat sera là pour vous épauler et l’aider à se former mais de grâce faites quelques heures supplémentaires pour financer les besoins de votre tête blonde et pour alléger la facture et dégager des liquidités pour ceux qui ont en davantage besoin, les handicapés, les orphelins.
Le Mammouth est une ruine inefficace auquel nous sommes malgré tout attachés
Et reconnaissants. Et pourtant, l’auguste institution a besoin de se moderniser, de se mettre au goût du jour. Des sommes colossales sont injectées dans l’éducation qui ne forme pas ou alors de façon absurde, sans apprendre de métier, sans même se demander quel sera le métier final des étudiants qui la suivent. Des bagages distribués au hasard, par peur de regarder le monde d’aujourd’hui, par mépris pour tout ce qui gravite autour de l’élite qui est formée de façon millimétrée aux métiers auxquels elle est destinée de fait, pas de droit.
Voulez-vous un exemple kafkaïen ? Un voilà un, et il est de choix : en apprenant par exemple aux jeunes venant des Caraïbes le métier de fourreur, dans le cadre d’un CAP, parce qu’il n’y a pas de place ailleurs, en CAP de coiffure et de cuisine, on expose au chômage des jeunes qui retourneront chez eux, dans les îles, comme la majorité des Martiniquais et des Guadeloupéens. Le fils de mon ex voisine est au chômage à Sainte-Marie et ex futur fourreur. « Chapka » basse à l’Educ ! Je me demande si l’Italie forme ses jeunes aux techniques de pêche dans la banquise.
Alors, l’Hexagone va rester momifié longtemps ?
Où va la France avec ces millions d’étrangers ou enfants d’immigrés qui ne sont pas vraiment devenus français, ne serait-ce parce qu’ils n’ont pas acquis une maîtrise suffisante de notre langue, qu’ils parlent souvent moins bien que les Maghrébins ou les Africains vivant… en Afrique. Que fait la France pour les motiver ?
Où va la France qui ni sait ni valoriser ni récompenser le travail ? Quel dynamisme espérer d’un pays où les indemnités de chômage peuvent être perçues pendant des années et être plus intéressantes que les éventuels emplois offerts ? C’est la recette idéale pour décourager la force vive et créatrice jusqu’à l’étouffement ou la fuite à l’étranger. Il est urgent de réformer le travail en France et de réhabiliter sa perception.
La « solidarité » n’est qu’une manière de se donner bonne conscience, qu’une sorte de paravent pour cacher les privilèges, voire des détournements des biens publics légaux, au nom de l’égalité des prestations. On a crée des impôts « solidarité » sur la fortune. Prendre à Pierre qui a beaucoup travaillé et qui pourrait créer de la richesse en l’investissant pour donner à Paul ou à Jacques qui soit a été exclu du marché du travail, soit s’est accommodé du système, n’a plus aucun rapport avec la solidarité. Des réformes, vite !
CPE : une vraie fausse solution au chômage chronique (1/4)
CPE : les manifestations sont-elles la bonne réponse ? (2/3)